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L'effondrement du dollar : un autre signe de la fin du sionisme

Secousses du système financier : les initiés annoncent « le Big One ».


2 juillet 2007 (LPAC) - Dans le London Telegraph, Ambrose Evans-Pritchard dit que « Les derniers mois ressemblent au percement final de l’énorme ballon de crédit ». Il reprend et étaye les conclusions du dernier rapport annuel de la Banque des Règlements Internationaux (BRI) qui affirment que la bulle financière et monétaire est entrée dans sa phase de désintégration.

L’effondrement actuel des deux Hedge Funds de Bear Stearns a « scellé le sort de notre capitalisme mutant du 21ème siècle (...) lorsque les créditeurs menés par Merrill Lynch ont poussé à une liquidation des actifs ». « Ils ont révélé par inadvertance que les quelques 2000 milliards de dettes liées aux marchés vacillant des « subprime » et « Alt A » étaient surévalués. Même les titres de classe A n’ont rapporté que 85 % de leur valeur nominal. Les classes B, eux, ont plongé. Les banques ont interrompu les ventes avant que cette « découverte des prix » ne déclenche une réaction en chaîne de grande ampleur. »

Evans Pritchard remarque que puisque ces sous-produits n’ont plus d’acheteurs, le marché des obligations poubelles est aussi en danger. « Sur les 20 milliards de dollars d’obligations poubelles prévus à la vente la semaine dernière, seulement 3 milliards l’ont réellement été. » Puis il ajoute ces chiffres dévastateurs sur la croissance de la bulle cette année : « les Fusions/Acquisitions ont atteint 2278 milliards sur le premier semestre, soit 50 % de hausse sur un an. La dette des entreprises a bondi à 1450 milliards, soit 32 % de hausse. Les rachats d’entreprise sont montés de 23 % à 568,7 milliards. Les ventes de CDO (des titres garantis sur les dettes) ont atteint 251 milliards au premier trimestre, soit le double du record de l’an dernier. Les rachats par effet de levier se font à un ratio de dette 5,4 fois supérieur à la capacité d’autofinancement, un record absolu. »

Albert Edwards de la Dresdner Kleinworth est cité disant “C’est le Big One : tous les portefeuilles d’investissement vont être taillés en pièce ».

Cet afflux de liquidités ces dernières années est dû à « la politique ultra relâchée des banques centrales du monde depuis dix ans (...) ne blamez pas le capitalisme. Ce monstre a été crée à 100 % par les gouvernements. Les bureaucrates (oui, Alan Greenspan) ont distordu les indicateurs du marché, menant aux comportements tordus que nous voyons aujourd’hui. Comme la BRI le remarque amèrement dans son avertissement sur cette série d’excès, cette bévue est couverte d’empreintes publiques. »

Pritchard prévient qu’il ne faut pas attendre une solution venant du nouveau chef de la Réserve Fédérale américaine Ben Bernanke, « il va écraser les taux jusqu’à zéro s’il le faut puis, comme il le dit lui même, larguer du cash par hélicoptère ».

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