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Tueurs d’enfants par excellence


Par Khalid Amayreh à Jérusalem est occupée


Recherchant à démoraliser les Palestiniens afin qu’ils se soumettent et qu’ils se rendent, l’armée de l’occupation israélienne a tué avec sang-froid, le mercredi 29 août, trois enfants palestiniens au nord de la bande de Gaza.


Selon des témoins oculaires, un tank israélien a tiré un grand obus d’artillerie sur un quartier nord de Gaza, tuant trois enfants de la même famille.


Les enfants, que les médias israéliens, ralliant la désinformation de l’armée, a qualifié d’« adolescents », ont été identifiés comme étant Muhammed Ghazal, 10 ans, Yahya Ghazal, 12 ans, et Sara Ghazal, âgée elle-aussi de 10 ans.


Selon la famille des victimes, les enfants étaient en train de jouer au Tag dans l’arrière-cour de leur maison lorsque l’obus d’artillerie les a frappés, les tuant sur le coup et mutilant leurs corps fragiles.

La semaine dernière, des soldats israéliens ont tué deux autres enfants palestiniens, sous prétexte qu’ils s’approchaient d’une barrière sécuritaire israélienne.

Suite à l’effroyable massacre, et comme d’habitude dans de telles circonstances, l’armée israélienne est passée sur le mode « contrôle des dommages », déclarant que leur mort « s’est produite par erreur ».

Des officiels ont aussi cherché à éviter les reproches, déclarant que les enfants « étaient employés par des terroristes pour protéger des lanceurs de roquettes », et que l’armée « avait identifié des mouvements suspects dans la région ».

Ajouté à cela, plusieurs annonces télévisées juives s’occupaient à se féliciter pour l’horrible massacre, appelant les forces de l’occupation israélienne à « continuer le bon travail ».

Le vendredi 31 août, l’armée israélienne est revenue sur ses précédentes déclarations, disant qu’« il est apparu que les enfants jouaient au Tag et qu’ils n’étaient impliqués dans aucune activité terroriste ».

Une semaine auparavant, l’armée israélienne avait tué un autre enfant à Gaza, citant des excuses similaires.

En effet, depuis le début de l’Intifada palestinienne ou le soulèvement de 2000 contre l’occupation israélienne comparable à celle des Nazis, l’armée israélienne et les terroristes juifs paramilitaires ont tué quelque 1000 enfants et mineurs palestiniens.

Les mises à mort souvent pornographiques ne font pas élever un seul sourcil parmi les Juifs israéliens qui en sont venus à un point où la mort de Palestiniens, enfants inclus, est devenue banale, au vu de la fréquence de ses occurrences.

Israël déclare souvent que son armée ne vise pas les civils palestiniens délibérément.

Cependant, des organisations des droits de l’homme travaillant dans les territoires palestiniens occupés, comprenant B’tselem en Israël, ont argumenté avec force que l’armée israélienne tue des civils palestiniens avec une facilité déconcertante, vue le nombre énorme de victimes, tués et estropiées, dans les invasions et incursions israéliennes récurrentes.

En vérité, l’armée israélienne tue des enfants palestiniens en connaissance de cause, délibérément et même avec enthousiasme.

En effet, lorsque le crime a lieu sur une base quotidienne, cela signifie que la prise en cible de civils est une politique, non pas une aberration. Et lorsque le nombre de victimes est énorme, l’intention devient hors de propos.

Manifestement, les deux observations s’appliquent entièrement à l’armée israélienne, ce qui fait que les soldats, officiers et commandants israéliens, ainsi que des politiciens qui créent des politiques et publient des ordres, sont des criminels de guerre qui doivent être embarqués, tels des animaux drogués, en direction des tribunaux de La Haye pour jugement des crimes de guerre.

Cet acte criminel affreux tient essentiellement ses racines de la doctrine idéologique juive post-holocauste similaires à celle des Nazis dans laquelle de nombreux ou la plupart des soldats israéliens sont endoctrinés. Cette dangereuse doctrine enseigne que les non-Juifs en général et les Palestiniens en particulier sont des êtres humains inférieurs, ou même des animaux à forme humaine, dont les vies ne sont d’aucune valeur, et que pour éviter l’occurrence d’un autre holocauste, les Juifs auraient besoin de commettre tout crime concevable et tout acte malveillant et de se dévêtir de tout aspect de moralité.

Cette idéologie haineuse, que peu de gens dans l’« Occident éclairé » ose questionner, apparemment de crainte d’être accusés d’anti-sémitisme, est ce qui a fait qu’un immigrant juif de France, qui a tué un chauffeur de taxi arabe de Jérusalem est plus tôt cette année, argumente que « ces gens sont des animaux », et que « lorsque je l’ai tué, j’ai senti que je tuais un animal, non pas un être humain ».

Malheureusement, cette idéologie meurtrière gagne du terrain dans l’armée israélienne et dans de vastes secteurs de la société juive israélienne. Un bref coup d’œil sur la presse hébreu ces jours-ci montrerait à quel point la société israélienne se dirige vers le fascisme juif ressemblant au nazisme.

Il est inutile de dire qu’à chaque fois que ces criminels haineux tuent des enfants palestiniens, ils se précipitent pour réduire l’importance de leurs crimes en arguant que c’est la faute de la victime, non pas la leur. De ce fait, ils évoquent leurs imprécations déjà prêtes en disant que les enfants tués étaient de « petits terroristes » ou « qu’ils lançaient des pierres sur des forces israéliennes », etc.

Il est en fait toujours difficile de ne pas décrire une analogie entre ces tueurs dangereux et vils et leurs collègues nazis, la Gestapo, la Wehrmacht et les SS, qui ont eux aussi tué de nombreux enfants avec sang-froid et qui devaient concocter des mensonges et d’autres inventions pour apaiser leur conscience afin qu’ils puissent dormir la nuit.

Après tout, les tueurs d’enfants sont des tueurs d’enfants, quel que soit leur « livre saint » qu’ils déclarent suivre et les paroles qu’ils prononcent.


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