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La menace russe : Tel Aviv, Londres, Paris, Berlin, l'axe du mal cible de Poutine

La Russie teste un nouveau missile hybride


Le 26 décembre 2007 (LPAC) - La Russie a finalisé hier la mise au point d’un nouveau type de missile balistique, le RSM-54, capable de se convertir en missile de croisière dans sa phase descendante, rendant son interception quasiment impossible avec les systèmes anti-missiles classiques.

L’essai, conduit le jour de Noël, est un signal clair du mécontentement de la Russie par rapport aux plans américains de stationner des systèmes de défense anti-missile en Pologne et en République Tchèque et concrétise la volonté russe de développer une réponse stratégique asymétrique.

Les autorités russes ont également précisé qu’ils ont réussi, à partir de la région Plesetsk dans le nord de la Russie, de lancer un missile RS-24 à têtes multiples ainsi qu’une fusée portant les trois derniers satellites permettant la mise en place, notamment pour la navigation, d’un système de positionnement global par satellite concurrent du Global Positioning System (GPS) américain.

Le nouveau missile hybride RSM-54 ou Seneva, a été lancé le 25 décembre à partir du sous-marin nucléaire russe Tula dans la mer de Barents et a atteint avec succès sa cible dans le Kamchatka. C’était le deuxième tir de la semaine de ce nouveau type de missile.

Au même moment, le porte-parole du ministère des affaires étrangères, Mikhaël Kamynin, a une fois de plus pris a partie les plans américains visant à installer des systèmes anti-missiles en Pologne et en République Tchèque. Ses déclarations viennent en réponse aux propos du ministre des affaires étrangères tchèques Karel Swarzenberg lors d’un entretien à la fin de la semaine dernière. Le Ministre y avait déclaré qu’il souhaitait l’installation du radar américain pour garantir la surveillance du territoire russe.

Kamynin, pour sa part, y voit une preuve supplémentaire montrant que les Etats-Unis installent leurs systèmes de défense anti-missiles pour endiguer la Russie et non pas pour faire face à la menace éventuelle des missiles iraniens.

Rappelons ici que pendant l’été 2007, le président russe Vladimir Poutine a offert aux Etats-Unis l’utilisation conjointe, entre Russes et Américains, de la station radar russe en Azerbaïdjan.
Les pourparlers récents à Washington, impliquant le ministre des affaires étrangères russe Sergei Lavrov et le chef d’état-major russe Youri Baluevsky, n’ont pas abouti.

http://www.solidariteetprogres.org/spip/sp_article-breve.php3?id_article=3647

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