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La septième guerre : les préambules, les causes et les conséquence


La défaite sioniste prendra de l'ampleur dans les heures et jours a venir, Israel ne sait pas combattre sur un front unique pourquoi resisterait-elle a quatre ou cinq fronts permanents... La Victoire ou le Martyr insha Allah


Palestine - CPI



Depuis le samedi 27 décembre 2008, la bande de Gaza est le sujet d’une agression des plus affreuses. Toutes ses institutions civiles et sécuritaires, ses mosquées, ses universités, les maisons résidentielles et mêmes les écoles de l’UNRWA, tous sont pris en cible. De réels carnages ont été effectués par les forces israéliennes d'occupation. Le nombre de martyrs a dépassé les mille personnes, de loin. Le nombre de blessés a dépassé les cinq mille dont la moitié sont des femmes et des enfants. Auparavant, la Bande a vécu sous un blocus hermétique, depuis un an et demi.

Quelques notes

- La bande de Gaza est d’une superficie très limitée.

- Elle connaît la densité de population la plus forte du monde.

- Elle ne profite d’aucune ressource naturelle.

- Les anciens accords font d’elle un territoire dépendant d’"Israël" pour l’eau, l’électricité, le carburant et les produits commerciaux.

- Elle constitue une zone ouverte, militairement indéfendable.

- Elle ne possède aucune profondeur, ni géographique ni militaire.

- Elle est isolée, de la terre, de la mer et du ciel.

- Elle ne possède de forces, ni aérienne, ni maritime pour se défendre. Elle ne possède non plus d’armes lourdes.

- La résistance, dans la bande de Gaza, n’a aucun allié militaire ou politique.

- Tous les sièges et les bureaux qui soutiennent la résistance ont été détruits.

- La victoire pour la résistance palestinienne consiste en sa seule survie. Elle est pour les Israéliens liée à la réalisation des objectifs déclarés.

Préambule

Premièrement : Les efforts avaient connu l’échec pour prolonger l’accalmie, avant qu’elle ne prenne fin. Une accalmie qui a duré six mois. Le Caire voulait pousser le Hamas à accepter cette prolongation sans que l’occupation israélienne ne soit obligée d’appliquer les conditions de cette prolongation. En effet, les occupants israéliens a continué pendant les six mois d’accalmie à fermer les points de passage devant le passage des gens, des produits commerciaux et du carburant… De plus, les Israéliens continuent leur agression sporadique contre les civils de la bande de Gaza, ne respectant ainsi aucunes conditions de l’accalmie. Les Israéliens voulaient imposer à la résistance palestinienne des conditions : l’accalmie pour l’accalmie, la résistance pour la nourriture. On voulait geler la résistance afin que les occupants israéliens s’occupent de la Cisjordanie et de la ville d’Al-Quds, afin de confisquer plus de terrains, afin d’agrandir les colonies, afin d’arrêter plus de résistants, en collaboration avec l’autorité palestinienne. Cette dernière veut vendre la cause palestinienne dans des négociations qui ne font que donner à l’occupant la couverture qui lui est tant chère pour continuer son occupation et ses agressions contre tous les Palestiniens aussi bien de la Cisjordanie que de la bande de Gaza.

L’échec de l’accalmie avec ces conditions humiliantes signifiait le retour à la résistance, sur la scène palestinienne, qui signifiait à son tour une gêne pour ceux qui avaient choisi ces négociations inutiles avec les Israéliens. La fin de l’accalmie dans son ancienne forme a contrarié la volonté des Israéliens qui voulaient se débarrasser de la résistance ou l’isoler, et jouer avec les négociations pour que leurs projets coloniaux aillent bon train.

Deuxièmement : Les dirigeants égyptiens étaient en colère auprès du Hamas et de la résistance palestinienne, pour leur refus d’accepter la prolongation du mandat du président Abbas, mandat qui a normalement pris fin le 9 janvier 2009. Les mouvements ont également refusé de se présenter au Caire pour un dialogue organisé par l’Egypte. Ils ne voulaient pas y être présents avant que les dossiers du conflit soient résolus. Ces dossiers étaient la cause de la division sur la scène palestinienne, comme par exemple le dossier du mandat du président Abbas.

Troisièmement : Le mouvement du Hamas et les factions palestiniennes ont refusé une accalmie humiliante. Ils se sont attachés au choix de la résistance. Une fermeté dans la décision qui gêne la continuation de ces négociations inutiles. Par ailleurs, la politique de certains régimes arabes dont l’Egypte est pour le blocus mené contre Gaza. Cette politique a tendance à mettre aux enchères la cause palestinienne pour avoir l’approbation de l’Administration américaine.

Quatrièmement : Le mouvement du Hamas reste fidèle à sa position politique et aux droits du peuple palestinien. Les Palestiniens de la Cisjordanie et de Gaza continuent à montrer une résistance historique. Cela a énormément contrarié certains régimes arabes et certaines forces internationales. L’opinion publique a commencé à réagir pour lever le blocus imposé sur la bande de Gaza. Plus de gêne alors pour les participants au blocus.

Cinquièmement : La scène politique de l’Entité sioniste est dans une période préélectorale. Alors les politiciens israéliens ont fait de l’agression contre la bande de Gaza un outil pour gagner des voix, surtout que la concurrence est des plus fortes depuis la guerre de juillet 2006 menée contre le Liban.

Ces éléments et quelques autres ont poussé les Israéliens, en collaboration avec certains Arabes et Palestiniens, à décider de lancer un coup fort au mouvement du Hamas et aux factions palestiniennes et à la volonté populaire palestinienne. Un coup pour se débarrasser de la résistance de Gaza qui gêne pas mal de monde. Il y a ceux qui donnent la raison aux Israéliens pour leur agression contre Gaza. Ils vont jusqu’à porter au Hamas la responsabilité de la guerre, pour avoir refusé l’accalmie, avec ses conditions humiliantes. Ces conditions voulaient arrêter la résistance contre une bouchée de pain.

Le 25 décembre 2008, le monde entier a entendu les déclarations de Tsipi Livni, la ministre israélienne des affaires étrangères, accompagnée de l’Egyptien Ahmed Abou Al-Ghayd, au Caire. Elle a dit que la situation à Gaza allait changer en exterminant le mouvement du Hamas. Du côté des Egyptiens, ni Abou Al-Ghayd, ni Omar Solayman n’a posé d’objection (comme si ses propos leur convenaient).

La guerre contre la Bande : les causes réelles, apparentes et dissimulées

Les occupants israéliens avaient tiré des leçons de la guerre du Liban en 2006. Ils n’ont donc pas déclaré les objectifs de leur guerre contre la bande de Gaza. Ils ont compris qu’il ne faut pas se donner de grands objectifs, sinon leur machine de guerre connaîtrait un grand échec, si un de ces objectifs n’est pas réalisé.

Du premier jour de la guerre, l’Entité sioniste a tenu une position ambiguë devant les médias. Cependant, plus d’un de ses dirigeants en ont parlé. Déjà, un peu avant, Tzipi Livni a dit, au Caire, le 25 décembre 2008, que les Israéliens voulaient changer la situation dans la bande de Gaza et mettre fin au pouvoir du Hamas. Plus tard, les Israéliens ont dit qu’ils voulaient affaiblir le Hamas. Le ministre de la sécurité intérieur israélien Dikhter a informé la chaîne satellitaire Al-Jazeera, le 4 janvier 2009, qu’ils voulaient stopper définitivement les tirs de roquettes de la résistance et arrêter la contrebande d’armes et réaliser une accalmie différente de la précédente.

La guerre a des objectifs stratégiques et tactiques. Des objectifs principaux et d’autres secondaires. Toutefois, il y a toujours un but stratégique.

Les objectifs israéliens peuvent être résumés et classés en quelques points.

Anéantir le Hamas reste une première priorité. Pour les Israéliens et pour leurs alliés, le mouvement constitue un élément principal de la résistance palestinienne et de tout le front d’opposition. Les Israéliens et leurs alliés veulent liquider le Hamas pour liquider la cause palestinienne, de façon définitive ou presque. On parle de ramener la région à l’état d’avant l’an 1967.

Ils veulent achever le Hamas, en le prenant comme le principal obstacle à un accord de paix, version israélienne, une version acceptée par l’autorité palestinienne.

Le rapport israélien Finograd publié après la guerre du Liban de l’an 2006 est une cause de cette guerre menée contre la bande de Gaza. L’armée de l’occupation israélienne voulait retoucher sa réputation, après le flagrant échec de leur guerre avec le Hezbollah libanais. L’armée est alors partie à Gaza, le point faible à son avis.

Puis les occupants israéliens essaient de réaliser un paquet d’objectifs sur le terrain :

- Empêcher le tir de roquettes de la résistance palestinienne venant de Gaza reste un autre objectif de cette guerre.

- Obliger le mouvement du Hamas à accepter une accalmie sous des conditions israéliennes en est un autre.

- Finalement, les Israéliens voulaient amener des forces internationales pour protéger leur Entité et pour empêcher la résistance palestinienne de la bande de Gaza de se ravitailler en armes. Ils croient que ces deux points permettraient d’ouvrir la voie aux autorités palestiniennes d’Abbas pour qu’elles reprennent le contrôle de Gaza.

La position de la l’autorité palestinienne

Regard sur la scène politique palestinienne

Les échanges médiatiques entre les Palestiniens ont un peu cessé, pendant la guerre. Toutefois, l’atmosphère négative règne toujours sur la scène politique palestinienne.

Aucune initiative pour restaurer la maison intérieure palestinienne n’a été prise.

En Cisjordanie, la population n’a pu manifester contre la guerre, à cause des services de sécurité de l’autorité palestinienne de Ramallah.

Des positions par rapport à la résistance ont été exprimées.

Un soutien populaire à la résistance palestinienne pourra certainement affaiblir la présidence palestinienne. Cette présidence a montré une position très faible dans cette guerre. Pas seulement. Elle a été accusée d’y avoir participé. Elle n’a pas appelé à l’ouverture du point de passage de Rafah. Elle a soutenu avec force les positions égyptiennes.

La position de Ramallah s’est alignée sur celle de l’Egypte et de l’Europe pour garantir l’arrivée de Mahmoud Abbas à Gaza sous un accord qui suivrait les combats.

L’autorité palestinienne a protégé les arrières d’"Israël". Elle a réprimé toute manifestation en Cisjordanie et tout aspect de résistance. Elle a protégé l’Entité sioniste du risque d’ouverture d’un autre front en Cisjordanie.

Les actions politiques de cette autorité étaient pour des intérêts partisans, dit-on. Ses positions politiques riment avec ses intérêts venant à l’encontre de la résistance.

Les positions arabes

Regard sur la scène politique arabe

Les Arabes connaissent une faiblesse qui fait tort à la résistance palestinienne. Les Egyptiens ont refusé de traiter la cause palestinienne de façon positive.

Le camp des Arabes dits modérés a été accusé d’être avec les ennemis israéliens et américains. Cela a affaibli la politique américano-israélienne dans les pays arabes.

Le vide laissé par la déficience des pays arabes a été rempli par d’autres forces régionales, surtout par les Turcs.

Le refus populaire des systèmes arabes s’est renforcé. Les peuples commencent à pratiquer des pressions sur leurs dirigeants pour qu’ils viennent en aide aux Palestiniens et pour reprendre la position nationale de la Palestine.

L’Egypte a pour sa part montré son incapacité à faire quelque chose concernant le dossier palestinien. Elle a exprimé son besoin de la Turquie. Elle a voulu reprendre son rôle en invitant le Hamas au Caire.

Le point de passage de Rafah a été pris comme excuse pour faire des pressions sur le Hamas afin qu’il accepte une accalmie permanente et qu’il libère Chalit. Mais la direction égyptienne peut se retirer d’un moment à l’autre. L’opposition intérieure ne cesse de s’agrandir, au moment où les Israéliens poussent les Egyptiens à adopter des positions plus agressives avec le Hamas.

Grandes divergences, l’Egypte la plus perdante

En énumérant les causes et les objectifs de la guerre (israélienne menée contre la bande de Gaza), on remarque que cette guerre est dans l’intérêt de l’Egypte actuelle, se prenant pour une représentante de la tendance modérée dans la région.

En effet, la victoire du Hamas représente toujours un élément nouveau pour la position égyptienne face à la cause palestinienne. Les politiciens du Caire croient qu’il y a un lien entre le Hamas et l’opposition égyptienne d’une façon ou d’une autre.

Durant longtemps, le gouvernement égyptien a pu se retenir, se croyant capable de contenir le Hamas, même si c’est un peu difficile et fatiguant. Mais la position du Hamas fait face à l’initiative égyptienne par rapport à la réconciliation palestinienne interne.

Frapper le Hamas devient une nécessité pour les Egyptiens. Il faut éliminer toute chose qui prend une telle nomination, tel était leur vœu.

Le journal hébreu Haaretz dit, le 6 janvier 2009, que le président égyptien Mobarak avait déclaré, la veille, aux ministres des affaires étrangères européens, qu’il faut empêcher une sortie victorieuse du Hamas de ces affrontements.

Dans le même contexte, le vice-ministre de la guerre israélien Mtan Filnaaï, dans une interview donnée à la télévision israélienne, le 30 décembre 2008, a dit que plusieurs partis arabes comprennent "Israël" qui voulait frapper le Hamas. Cette compréhension arabe était un élément encourageant pour "Israël" pour qu’elle entame sa campagne militaire. Beaucoup de gouvernements arabes croient qu’ils ont un point commun avec "Israël" dans leur guerre contre l’Islam extrémiste, dit le magazine égyptien Al-Distour, le 5 janvier 2009. Il y a également le refus du système égyptien d’ouvrir le point de passage de Rafah, en dépit de la grave agression israélienne et du grand besoin de la bande de Gaza.

L’Egypte a beaucoup fait de mal à son rôle historique dans la région, par ses positions négatives envers le mouvement du Hamas.

L’Egypte est la grande perdante dans cette guerre. Elle perd de sa capacité d’influence. Elle perd aussi sa sécurité nationale, en se prenant comme une protégée américaine, laissant à "Israël" le rôle de force régionale unique.

La Syrie considère cependant l’agression israélienne contre la bande de Gaza comme une agression contre sa sécurité, dans la même mesure où frapper le Hezbollah est pris comme une menace à l’Iran. On veut faire comprendre à la Syrie qu’elle n’a aucune porte de sortie de ce que les Américains veulent pour la région, ni elle ni personne, ni tout pays ni toute organisation.

Pour ce qui est du Qatar, il traite le sujet avec une sorte d’équilibre. Il accorde au peuple palestinien son droit. Et il appelle à l’organisation d’un sommet arabe d’urgence.

La situation libyenne était claire. Son représentant au Conseil de sécurité et son ministre des affaires étrangères ont fait des déclarations positives.

L’Algérie a pour sa part reçu une personnalité du mouvement du Hamas : Sami Abou Zahra.

Le Soudan a pris une position positive contre la guerre. Son président Al-Bachir a rencontré la direction du Hamas, à Damas.

La scène arabe s’est montrée déchirée. Les dirigeants n’ont pas réussi à se rencontrer dans un sommet, malgré tous les efforts donnés par un parti ou par un autre. L’objection égyptienne était pour quelque chose dans cet échec.

La scène mondiale

Les Européens montrent une compréhension envers la guerre israélienne contre Gaza. Ils condamnent cependant le fait de prendre en cible les civils.

Ils proposent une initiative pour un cessez-le-feu permanent sans vouloir que le Hamas en profite.

Le rôle français sous la présidence de Sarkozy est actif.

En ce qui concerne l’administration américaine, Bush suivait de près la guerre, Obama ne montrait qu’une position floue.

Les Turcs se montrent très actifs, en coordination avec la Syrie et l’Iran.

Les Russes se détachent un peu de la position américano-européenne.

L’occupation israélienne n’a pas réussi à accomplir ses objectifs. Elle s’est alors retrouvée obligée de baisser un peu la barre de ses objectifs. Toutefois, elle a refusé toute initiative internationale pour se montrer forte et pour trouver une issue lui permettant de quitter Gaza sans perdre la face.

L’initiative européenne donne aux Egyptiens le droit de réagir, exclusivement.

Et les Egyptiens veulent en profiter pour ramener le Hamas sous leur égide. Ils veulent que ce dernier comprenne qu’il ne peut rien faire sans l’Egypte.

La septième guerre : les résultats

La scène israélienne

Les israéliens ne parlent pas tous sur la même longueur d’onde, ni au niveau politique, ni au niveau sécuritaire, en ce qui concerne les objectifs finaux de la guerre.

En tout cas, ils ont mené une politique destructrice à Gaza.

Ils mettaient du temps pour mettre à exécution leurs opérations, malgré le petit temps qui leur reste avant les élections et avant l’investiture du président Barack Obama.

La majorité de l’opinion publique israélienne soutient la continuation de l’opération militaire. Les chefs politiques ne voulaient rater cette opportunité pour renforcer leur popularité. L’axe Livni-Barak contre Netanyahu.

Les Israéliens ont plusieurs positions face à l’accalmie, face au déploiement des forces internationales, contrôleur d’un cessez-le-feu. Ils veulent mondialiser l’affaire comme cela s’est qui passé au sud du Liban. Un accord de cessez-le-feu non écrit laissant à "Israël" la possibilité de répliquer violemment à tout tir de roquette.

Mais sur la perte psychologique, les Israéliens en ont beaucoup. Leur image positive en occident s’est lourdement entamée, par la tombée de beaucoup de civils palestiniens.

La scène à Gaza

Le mouvement du Hamas a totalement mis la main sur la bande de Gaza après l’opération de 2006. Depuis, il contrôle les infrastructures de la résistance.

Il a pu profiter de l’ancienne accalmie pour renforcer la résistance : entraînement, matériels et planification.

La résistance palestinienne s’est préparée pour cette guerre depuis pas mal de temps.

La population abrite la résistance et la protège.

Le Hamas a fait de la coordination avec les factions palestiniennes une priorité. Elles participent et dans la résistance et dans la décision politique.

Il y a eu, pendant la guerre, une réaction palestinienne populaire forte à l’extérieur comme dans les territoires palestiniens occupés en 1948.

Un système de guerre urbaine a été adopté par les factions palestiniennes.

La résistance palestinienne a beaucoup profité de l’expérience de la résistance libanaise. Il y a une grande ressemblance entre les deux réalités de terrain.

La solidarité arabe et musulmane ne s’est jamais arrêtée.

Les médias arabes ont soutenu la résistance avec force. Ce soutien a épuisé la propagande israélienne.

Les médias de la résistance palestinienne étaient également très actifs et efficaces.

Le Hamas a tenu une position défensive, après que la banque d’objectifs israéliens a été épuisée.

Il faut noter que la victoire et la défaite ne seront pas chiffrés par les résultats sur le terrain, mais surtout par l’accomplissement des objectifs délimités.

En fait, l’armée israélienne a entamé la guerre pour reprendre sa notoriété perdue pendant sa dernière guerre avec le Hezbollah, et pour d’autres raisons, déjà évoquées plus haut. Pour sa part, la résistance palestinienne travaille pour sa survie. Donc ce que donne la résistance ne compte pas comme une perte.

La résistance a fait la surprise de ne pas dévoiler ses dispositions. Elle a pu tirer ses roquettes vers des portées assez éloignées, ce à quoi l’ennemi ne voulait même pas penser. Cela a constitué un élément supplémentaire capable de dessiner le parcours de la guerre. La résistance a pu résister et lancer des roquettes de façon constante, malgré tous ces tanks qui l’entouraient. Des données qui ne viennent pas au goût de l’armée israélienne.

Après la guerre : les gagnants et les perdants

C’est après la guerre qu’on fait le tri entre les gagnants et les perdants. Les grands perdants sont tout d’abord l’autorité palestinienne et le mouvement du Fatah. Et puis le régime égyptien. Le système arabe en général. Les grands gagnants sont les résistants, palestiniens en particulier, et arabes en général.

Conclusion

L’occupation israélienne a refusé la décision 1860 du Conseil de sécurité des Nations Unies publiée le 9 janvier 2009. Néanmoins, ce refus ne signifie guère qu’elle ne cherche pas une issue politique la sauvant du bourbier dans lequel elle s’est mise. Par ailleurs, la décision était au profit de l’occupation israélienne. Elle l’a refusée parce qu’elle n’avait pu accomplir ses objectifs. Elle a eu peur que le Hamas et la résistance palestinienne ne soient sortis victorieux de cette guerre après cette résistance héroïque devant l’armée israélienne, la plus forte de la région. Elle a essayé de travailler, couverte par les Américains, pour réaliser un de ses objectifs qu’elle avait échoué pendant deux semaines durant. Surtout stopper les roquettes de la résistance palestinienne qui entachent toujours sa réputation.

A la fin, les occupants israéliens essayent de pratiquer plus d’opérations militaires et de mettre les bouchées doubles, sur le niveau diplomatique, pour trouver une issue à son bourbier. Ils veulent accomplir un cessez-le-feu à leurs conditions pour sauver la face complètement souillée par le sang de civils palestiniens.

Ils veulent que les combats continuent sur le terrain au moment où les efforts diplomatiques frappent de plein fouet. Il est clair que le Hamas garde toujours la main haute pour tout accord possible, grâce à sa résistance et à la résistance du peuple palestinien. Cette résistance obligera tout le monde à stopper en fin de compte cette affreuse agression et à lever le blocus imposé sur le peuple palestinien.

Rapport stratégique réalisé par le Centre Palestinien d’Information (CPI), pendant la guerre israélienne menée par les occupants israéliens contre la bande de Gaza, à partir du 27 décembre 2008. Ont participé à sa préparation Bachar Saïd, Nahed Abou Khaled, Osama Achqar et Ahmed Al-Hila.

Résumé et traduit de l’arabe par le département français.



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