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Raid israélien sur la flottille humanitaire : bilan (1ère partie)

Raid israélien sur la flottille humanitaire : bilan (1ère partie)

Raid israélien sur la flottille humanitaire : bilan (1ère partie)


Il est déjà possible de faire un premier bilan politique de l’agression israélienne contre la flottille humanitaire dans les eaux internationales ; bilan provisoire car des développements de cette crise sont à prévoir.

Il y a d’abord les faits. Un acte de piraterie caractérisée, commis par un Etat membre des Nations Unies et qui, de surcroît, vient d’être admis à l’OCDE. On compte au moins 9 morts par armes à feu : tous des militants d’ONG humanitaires cherchant à soulager la misère des habitants de Gaza, transformée en prison à ciel ouvert par le blocus israélo-égyptien. La flottille transportait des vivres, des médicaments, des jouets, du matériel scolaire, etc. Des citoyens de soixante-dix pays ont cherché à briser le blocus israélien en apportant 10 000 tonnes d’aide. Ce blocus depuis 2007 est une « punition collective » selon l’expression du juge Richard Goldstone, administrée à la population de Gaza (1 million et 400 000 habitants) pour avoir « mal voté » en préférant le parti de la résistance, le Hamas, à un parti plus docile envers Tel-Aviv. Il s’agit, par le blocus, de tenter d’achever ce que l’opération « Plomb durci » n’a pas obtenu militairement.

Une fois de plus, toutes les caractéristiques du sionisme se trouvent réunies : politique de force (agression) et mépris total du droit international (piraterie en haute mer et blocus de populations civiles). Toute l’histoire du sionisme et d’Israël n’est que cela, depuis ses origines.

Mais, peut-être, s’est-il agi de l’agression « de trop » quand on en mesure les conséquences.


La Turquie :

Son gouvernement, son peuple et son armée ont été bafoués, humiliés. L’orgueil national turc est touché. N’oublions pas que la Turquie, avec l’Iran et l’Afghanistan, est un des rares pays musulmans à ne jamais avoir été directement colonisé. Le Premier Ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, a qualifié l’agression de « terrorisme d’Etat inhumain », évoquant des « conséquences irréparables sur les relations bilatérales » (Turquie - Israël). Allié stratégique d’Israël dans le contexte de la guerre froide, la Turquie n’a cessé de s’éloigner de Tel-Aviv depuis l’agression contre Gaza (fin 2008), jusqu’à signer avec le Brésil et l'Iran un accord portant sur le nucléaire civil de ce dernier, ouvrant ainsi la voie à un vote de l’Assemblée Générale de l’ONU qui pointe clairement le nucléaire militaire israélien jusque-là tabou.

Il s’agit ici d’un tournant capital, battant en brèche le monopole du Conseil de Sécurité (quelques Etats dotés de l’arme atomique et agissant à la demande d’Israël non signataire du TNP). Ajoutons que l’influence d’Ankara va bien au-delà de ses frontières, jusque dans les Républiques d’Asie Centrale de langue turque et immenses réservoirs de matières premières. Un énorme basculement est en train de s’opérer sous nos yeux. Le temps où l’Europe occidentale et les USA sionisés dictaient leur loi, semble révolu.


A suivre…


Le Président,
Yahia Gouasmi

http://www.partiantisioniste.com/communications/raid-israelien-sur-la-flottille-humanitaire-bilan-1ere-partie-0424.html


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