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Résoudre le 9-11


Chapitre 2« Objectif l'Amérique »Le 9-11 et la tradition terroriste d'Israël pour entrainer l'Occident dans le 'choc des civilisations' cher a Sarkosy Ben Mossad


Par Christopher Bollyn,

le 20 novembre 2007



​​​​Le premier chapitre, « Les avions du 9-11 -- Une compagnie aéronautique appartenant aux militaires israéliens est liée au 9-11, » explique que l'armée israélienne a un passé de propriétaire et d'exploitant de compagnies de location et de maintenance d'avions privés aux États-Unis.


​​​​Ces compagnies privées d'aviation, créées par l'armée israélienne et liées à l'industrie aéronautique appartenant à l'État, avait manifestement les moyens en avionique de pointe, nécessaires pour transformer des avions Boeing en missiles télécommandés, comme ceux qui ont apparemment heurté le World Trade Center le 11/9/2001. [NDT : Les attentats du 11/9/2001 sont simplement désignés par 9-11.]

​​​​L'armée israélienne ayant la capacité d'effectuer ces attaques, l'évidence de la connaissance anticipée israélienne soulève une question fondamentale qui doit être posée : Les militaires israéliens ont-ils dirigé ces actions terroristes atroces ?

​​​​Des millions d'Étasuniens ont accepté aveuglément, sans aucune preuve, le récit du gouvernement et des médias sous contrôle, selon lequel 19 Arabes, sans compétence élémentaire de pilotage, « étaient responsables des attaques aériennes à la précise synchronisation, et du carnage et de la destruction qui en ont résulté le 11/9.

​​​​D'un autre côté, ce même gouvernement et ces médias n'ont montré absolument aucun intérêt à approfondir ou à rechercher les indices à propos des nombreuses questions sans réponse entourant ces attaques.

​​​​Il ne peut y avoir qu'une explication logique à l'ignorance persistante des pièces à conviction par les institutions qui devraient être à la tête de l'enquête. C'est évidemment parce que les preuves ne concordent pas ou entrent en contradiction avec le conte inventé qu'elles ont présenté au public.

​​​​Le nombre de gens ayant réalisé que le gouvernement et les médias ont menti sur le 9-11 est important et en pleine croissance. Le paquet de mensonges entourant les attaques a été entièrement dévoilé, et il ne peut pas être défendu plus longtemps.

​​​​Incapables de défendre leur histoire fabriquée contre les évidences présentées par des scientifiques et des auteurs honnêtes, les défenseurs du mensonge ont recours à la désinformation, à la diffamation et à la calomnie pour tenter d'éviter que la vérité ne se répande comme une traînée de poudre.

LA CONNAISSANCE ANTICIPÉE DES ISRAÉLIENS

​​​​Bien que les preuves de la connaissance anticipée israélienne soient sans conteste révélatrices, les idées fausses communément entretenues à l'égard d'Israël, et l'ignorance de la vérité toute nue de l'histoire terroriste du Sionisme, empêchent la plupart des gens de comprendre le rapport israélien au 9-11. L'ignorance de l'histoire sioniste, cultivée par les médias contrôlés, empêche les gens de comprendre la réalité actuelle.

​​​​Pour comprendre le 9-11, il est essentiel d'avoir un aperçu de l'histoire des attaques israéliennes précédentes contre les États-Unis. Ce chapitre récapitule quelques événements peu connus, mais primordiaux, de l'histoire des attaques terroristes israéliennes sous fausse bannière et des planificateurs sionistes derrière elles. Les noms et les événements étudiés dans ce chapitre sont au centre du terrorisme sioniste, sous fausse bannière et autrement.

​​​​Terrorisme « sous fausse bannière » signifie action terroriste planifiée et commise par l'une des parties dans le but d'en faire porter la responsabilité par l'ennemi, pour des raisons politiques ou stratégiques. Le 9-11, comme nombre d'autres grands attentats terroristes et ceux qui frappent l'Irak occupé depuis des années, sont typiquement des opérations sous fausse bannière. Ce genre d'attentat est conçu pour susciter l'hostilité ou fomenter des conflits entre groupes ou nations.

​​​​Les États-Unis, séparés par des océans des guerres d'Europe et d'Asie, n'ont en fait été attaqués par des forces armées étrangères que très rarement. L'invasion britannique durant la guerre de 1812 et le bombardement japonais de Pearl Harbor en 1

​​​​Bien que le gouvernement et les médias travestissent et représentent le 9-11 comme un acte terroriste arabe, les données indiquent qu'il s'agissait d'une attaque sous fausse bannière, soigneusement planifiée et exécutée par l'armée israélienne, après des années de planification et de préparation.

LES PREUVES DE L'IMPLICATION ISRAÉLIENNE

​​​​Ce n'est pas une hypothèse pouvant être facilement écartée comme simple spéculation basée sur des préjugés. Il existe de solides preuves que les agences de renseignement israéliennes connaissaient à l'avance le 9-11, ce qui est révélateur de leur participation à ces attaques.
​​​​Les déclarations publiques faites par les principaux suspects terroristes, par exemple les cinq « déménageurs » radieux, qui étaient en fait des agents du renseignement israélien, indiquent qu'ils avaient la connaissance de ces attaques avant qu'elles se produisent.

​​​​En novembre 2001, après leur libération de deux mois de détention aux USA, trois des cinq agents israéliens apparaissaient à la télévision et admettaient, clairement en hébreu, que leur objet était de documenter l'événement. L'intervieweur israélien n'a pas demandé aux hommes qui les avait envoyés, mais il est assez évident qu'ils travaillaient pour une agence de l'État israélien.

Trois des cinq agents du Mossad apparaissaient à la télévision israélienne, après avoir été relâché en novembre 2001, et ils admettaient publiquement que leur « objectif était de documenter l'événement »

​​​​Les cinq faux déménageurs d'Urban Moving Systems, de Weehawken dans le New Jersey, étaient en réalité des agents des services secrets israéliens. Les cinq agents israéliens, décrits au début du bulletin d'informations comme des « moyen-orientaux, » avait été recherchés par le FBI et les autorités du New Jersey après qu'ils aient été aperçus en train de faire la fête et de filmer la destruction du World Trade Center.

​​​​Les Israéliens se filmaient avec les tours en train de brûler derrière eux, tout en frottant leurs briquets, riant, et s'exaltant, pendant que des centaines de gens innocents étaient grillés vivants. Selon des témoignages, ils portaient des costumes arabes ou palestiniens, retrouvés plus tard dans leur fourgonnette.

​​​​Deux des cinq Israéliens, pris avec plusieurs passeports, un couteau à lame rétractable, des milliers de dollars bourrés dans leurs chaussettes, conduisant une fourgonnette testée positive aux explosifs, étaient en réalité à cette époque sur une liste d'agents étrangers connus des autorités du maintien de l'ordre.

​​​​ABC News a fait une relance sur les agents israéliens en juin 2002 :
Les agents qui les ont arrêtés ont dit avoir vu beaucoup de choses ayant éveillé leurs soupçons contre eux. L'un des passagers avait 4.700 dollars cachés dans sa chaussette. Un autre portait deux passeports étrangers. Un couteau à lame rétractable a été retrouvé dans la fourgonnette. Mais peut-être que la plus grande surprise pour les agents est arrivée quand les cinq hommes ont été identifiés comme des citoyens israéliens.

« Nous ne sommes pas votre problème. »

Selon le rapport de police, l'un des passagers a dit aux agents qu'ils étaient sur l'autoroute de West Side à Manhattan « pendant l'incident, » en se référant à l'attentat au World Trade Center. Le conducteur de la camionnette, Sivan Kurzberg, a dit aux agents, « Nous sommes israéliens. Nous ne sommes pas votre problème. Vos problèmes sont nos problèmes. Les Palestiniens sont le problème. » Les autres passagers étaient son frère Paul Kurzberg, Yaron Shmuel, Oded Ellner et Omer Marmari.

​​​​Les cinq « déménageurs » étaient à l'évidence un élément d'une beaucoup plus vaste opération terroriste israélienne dans la ville de New York. La société Urban Moving Systems a par la suite été éventée comme une compagnie « façade » du Mossad, une fausse agence mis en place pour leur faciliter l'opération terroriste. Un Étasunien qui travaillait avec l'entreprise s'est dit choqué de voir que les employés israéliens s'étaient publiquement réjouis des attentats.

​​​​En novembre 2001, les cinq agents israéliens suspectés de terrorisme étaient renvoyés en Israël pour « visas périmés, » mais ils avaient à maintes reprises refusé de se soumettre, et puis d'échouer, aux tests du détecteur de mensonges à propos de leur participation au 9-11.
​​​​Les SMS avertissant des attaques du World Trade Center, précis à la minute près, envoyés par le système de messagerie Odigo appartenant au Mossad quelques heures avant que le premier avion frappe la Tour Nord, sont une preuve de plus du fait que les membres des agences de renseignement israéliennes connaissaient de manière très explicite et précise les attaques terroristes, bien avant qu'elles ne se produisent.

​​​​Dans un crime terroriste de meurtre de masse complexe et minutieusement planifié tel que le 9-11, la jouissance de connaissance anticipée précise comme celle détenue par les faux déménageurs israéliens et les expéditeurs des messages d'Odigo, est évidemment une preuve d'implication dans le crime.

​​​​Si les bénéficiaires des avertissements d'Odigo avaient contacté les autorités responsables à New York, des milliers de vies auraient pu être sauvées. Si ces gens n'étaient pas complices de ce crime, pourquoi n'ont-ils pas contacté les autorités ?

​​​​En considérant la preuve de la connaissance anticipée israélienne avec la capacité de l'armée israélienne à lancer ce genre d'attaque terroriste sophistiquée sous fausse bannière, la question flagrante doit être posée : Est-ce que les organismes militaires israéliens commettaient un acte terroriste aussi ignoble aux États-Unis pour réaliser un objectif stratégique ?

​​​​La question de savoir si les planificateurs stratégiques israéliens dirigeraient une attaque terroriste sous fausse bannière contre les États-Unis, leurs plus puissants alliés, afin d'en faire porter la responsabilité aux Arabes, leurs ennemis, soulève plusieurs questions précises :

1. L'armée israélienne a-t-elle mené dans le passé des attaques terroristes sous fausse bannière contre les États-Unis ?
2. Si c'est le cas, y a-t-il des liens entre les gens ou les organismes, impliqués dans les attentats terroristes antérieurs, et le 9-11 ?
3. Y a-t-il un objectif stratégique pour lequel les planificateurs sionistes effectueraient une opération terroriste pareille, extrêmement dangereuse et sophistiqués ?
4. Dans l'affirmative, un objectif stratégique a-t-il été obtenu suite au 9-11 ?

​​​​La réponse est oui aux quatre questions.
​​​​L'armée israélienne a une histoire documentée de conduite militaire d'attaques terroristes sous fausse bannière contre les États-Unis. Elle a aussi un passé de rétention d'informations à l'encontre des États-Unis sur des menaces dont elle est informée.
​​​​Par ailleurs, les sionistes extrémistes sont précisément les premiers suspects, avec les plus forts mobiles, d'avoir mis à exécution le 9-11. L'objectif sioniste était de donner un coup de pouce à leur « guerre contre le terrorisme, » prévue de longue date et menée par les États-Unis, grâce à une spectaculaire attaque terroriste contre eux.

​​​​Comme pour tout autre crime, la résolution du 9-11 exige que nous examinions consciencieusement les suspects ayant de fortes motivations et un passé de perpétration de crimes similaires. Un certain nombre de hauts responsables israéliens suspects correspondent à cette description.
​​​​D'autre part, les Arabes n'avaient pas de mobile raisonnable pour attaquer le World Trade Center ou le Pentagone. Pourquoi des Arabes ou des Musulmans commettraient-ils un acte aussi contre-productif ? Pourquoi une organisation arabe commettrait-elle un crime insensé en sachant qu'il entraînerait une invasion militaire de leur nation ou d'une autre nation islamique de la part des USA ? Le scénario du terrorisme arabo-islamique a très peu de sens.

LE PASSÉ TERRORISTE D'ISRAËL

​​​​D'un autre côté, de hauts responsables du gouvernement israélien, du Mossad, et du renseignement militaire israélien, une organisation connue sous le nom de « Aman, » ont une longue tradition d'exécution d'attaques terroristes sous fausse bannière contre les États-Unis et la Grande-Bretagne, depuis, au moins, l'attentat de l'hôtel King David de Jérusalem, le 22 juillet 1946.
​​​​L'attentat à la bombe contre le luxueux hôtel avait été ordonné par Menahem Begin, le chef de l'Irgun, une organisation terroriste sioniste durant les années 30 et 40. Begin est devenu plus tard Premier ministre d'Israël, poste qu'il occupait en 1982, lors de l'invasion du Liban conduite par Ariel Sharon, alors ministre de la Défense.
Menahem Begin, le chef de l'Irgun natif de Pologne, et l'hôtel King David qu'il a ordonné de faire sauter en 1946. « Tout était coordonné avec la Haganah, » a dit plus tard Begin, le Premier ministre d'Israël, à la télévision
​​​​Les terroristes de l'Irgun et de la Haganah, déguisés en Arabes, ont fait exploser 7 grandes bombes dans le sous-sol de l'hôtel King David, qui était la base du Secrétariat et du Commandement militaire Britannique en Palestine occupée par les Anglais. 91 personnes ont été tuées, pour la plupart des fonctionnaires du secrétariat.

​​​​L'attaque contre l'hôtel fut la plus meurtrière attaque contre les Britanniques dans l'histoire de leur Mandat. A ce jour, l'attaque sioniste de l'hôtel King David est l'acte terroriste qui a causé le plus grand nombre de victimes dans l'histoire du conflit israélo-arabe. Les extrémistes sionistes sont pourtant fiers de cet attentat terroriste à la bombe, l'une de leurs actions qui a forcé les Britanniques à abandonner leur Mandat en Palestine.
​​​​David Ben Gourion, le chef de la milice de la Haganah, soutenait l'attentat. Bien que la Haganah ait ensuite publiquement condamné l'attentat à la bombe, de nombreux chercheurs insistent sur le fait que la Haganah l'a directement autorisé.
David Ben Gourion, le chef de la Haganah natif de Pologne, a autorisé l'attentat contre l'hôtel King David. Ben Gourion a développé le terrorisme sioniste comme un outil pour contraindre l'Occident
​​​​« Tout a été coordonné avec la Haganah, déclarait Menahem Begin, ancien Premier ministre et chef de l'Irgun, dans un clip de la série Scroll of Fire (parchemin de Feu) de la télévision israélienne. »

LE SOUTIEN DE NETANYAHU AUX TERRORISTES

​​​​Selon Arie Perliger et Leonard Weinberg, les auteurs de Jewish Self Defense and Terrorist Groups Prior to the Establishment of the State of Israel: Roots and Traditions (Autodéfense juive et groupes terroristes antérieurs à la création de l'État d'Israël : Racines et traditions), les membres de l'Irgun, qui ont effectué des dizaines d'attentats terroristes dans les années 30 et 40 (et leurs successeurs politiques du parti Likoud), ont une conception du monde où « la violence politique et le terrorisme » sont « des outils légitimes dans la lutte nationale juive pour la Terre d'Israël. »

​​​​En juillet 2006, Benjamin Netanyahu, ancien Premier ministre et chef du Likoud, participait avec d'anciens terroristes de l'Irgun et de la Haganah aux deux jours de célébration du 60ème anniversaire de l'attentat de l'hôtel King David. La manifestation était organisée par la Maison du Patrimoine de Menahem Begin, l'Université de Haïfa, et l'Association des Combattants d'Irgun Zvai Leumi (IZL).

​​​​Dans son avis avant la manifestation, le Jerusalem Post signalait que, le séminaire avait été organisé « pour marquer le 60ème anniversaire de l'attentat de l'hôtel King David, à Jérusalem, par les membres du Mouvement de Résistance Unie (Haganah et Irgun). » Le journal notait précisément que les membres de la Haganah et de l'Irgun avaient été impliqués dans l'attentat terroriste à la bombe.

​​​​L'un des terroristes a même dirigé une visite de l'hôtel qu'il avait fait sauter. Le fait que le politicien de droite, d'instruction étasunienne et spécialiste en terrorisme, « Bibi » Nétanyahou, participait à la manifestation de deux jours célébrant l'attentat à la bombe contre l'hôtel King David, a été signalée dans le Jerusalem Post et dans les principaux journaux en Grande-Bretagne, en France, et en Inde, mais pas un seul mot sur l'événement n'a été imprimé dans la presse contrôlée des États-Unis, la nation soi-disant en lutte dans la « guerre contre le terrorisme. »

« C'est très bon, » a dit Benjamin Netanyahu, extrémiste sioniste et spécialiste en terrorisme, à propos des attentats du 11/9/2001
​​​​La manifestation célébrant l'action terroriste, avec Netanyahu dans le rôle bien visible d'orateur principal, n'était signalé dans aucun journal étasunien, jusqu'à ce que Patrick Buchanan le mentionne dans son article intitulé « Culpabilité morale pour Qana, » le 2 août 2006.
​​​​Cependant, les commentaires de Buchanan ne sont parus que dans des journaux régionaux indépendants, à Pittsburgh, dans le Wyoming, et dans l'Ohio :

Retournant le couteau dans la plaie de notre propre lâcheté, « Bibi » Nétanyahou a pris le temps de sortir il y a une semaine, pour commémorer le 60ème anniversaire de l'attentat terroriste contre l'hôtel King David par l'Irgun de Menahem Begin, une attaque qui tua 92 personnes, dont des infirmières britanniques. Ce n'était pas un acte terroriste, a expliqué Bibi, car l'Irgun avait prévenu l'hôtel par téléphone 15 minutes avant que les bombes n'éclatent.
Parfait. Et ces enfants à Cana n'auraient pas dû ignorer les tracts qui les avertissaient que les Israéliens allaient nettoyer le sud du Liban.

Nos amis israéliens semblent jouer à nous prendre pour des imbéciles.

« TERRORISTES DÉGUISÉS »

​​​​En 1946, The Times décrivait l'Irgun comme des « terroristes déguisés. »
​​​​Sarah Agassi, 80 ans, était parmi les « terroristes déguisés » impliqués dans l'attentat à l'hôtel King David.
​​​​Elle et un autre agent avaient examiné l'extérieur de l'hôtel. Son frère et d'autres terroristes s'étaient habillés comme les Arabes qui livraient le lait, et ils ont apporté dans le sous-sol de l'hôtel sept bidons de lait, contenant chacun 50 kilogrammes (110 livres) d'explosifs.
​​​​Selon le Jerusalem Post du 27 juillet 2006, d'importantes raisons stratégiques motivaient l'attentat :
L'attentat répondait directement aux événements de l'Opération britannique Agatha et au Black Sabbath du 29 juin 1946, au cours desquels 17.000 soldats britanniques confisquèrent des armes et des documents du renseignement, et arrêtèrent des milliers de leaders et de militants de Yishuv et de la Haganah.
Les documents, amenés au quartier général de King David, révélaient la plupart des plans de Yishuv et incriminaient l'Agence juive, dans la direction de la Résistance Unie, ainsi que le IZL et le Lehi, contre les Britanniques.

Les preuves devaient être utilisées pour juger les militants juifs et, très probablement, pour les pendre.
Vingt-cinq combattants ont pris part à l'attentat soigneusement planifié et exécuté avec précision. Six d'entre eux, déguisés en ouvriers arabes, ont placé les sept bidons de lait, remplis de 350 kilogrammes d'explosifs, munis d'une minuterie réglée pour éclater au bout de 40 minutes, autour de la poutre de soutien centrale de l'aile sud de l'hôtel. D'autres explosifs étaient répartis le long des routes menant à l'hôtel pour empêcher les renforts et les équipes de secours médicaux d'arriver sur les lieux.

LES RACINES TERRORISTES DE NETANYAHU

​​​​Netanyahou est le fils de Ben Zion Netanyahu (né Mileikowsky à Varsovie en Pologne). Ben Zion était l'ancien assistant de Vladimir « Ze'ev » Jabotinsky, le militant extrémiste fondateur de Sionisme Révisionniste et de l'Irgun.
​​​​Benjamin « Bibi » Netanyahu est un grand défenseur des préceptes de Jabotinsky.
​​​​Le 8 juillet 2007, Netanyahou était conférencier d'honneur lors d'un événement marquant le 67ème anniversaire de la mort du fondateur de l'Irgun à l'Institut Jabotinsky.
​​​​L'Irgun est le prédécesseur politique du Likoud, le parti de droite d'Israël, dont Benjamin Netanyahu est actuellement le chef.

​​​​Selon Howard M. Sachar, l'auteur de A History of Israel from the Rise of Zionism to Our Time (une histoire d'Israël de la montée du Sionisme à nos jours), l'Irgun était l'« expression armée » du Sionisme Révisionniste, lequel était formulé de cette façon par Jabotinsky :
• Chaque Juif a le droit d'entrer en Palestine ;
• Seules les représailles actives [c'est-à-dire le terrorisme] découragerait les Arabes et les Britanniques ;
• Seule la force armée juive garantirait l'État juif.


​​​​Netanyahou est également un spécialiste du terrorisme, qui a fait carrière en promouvant depuis le début des années 80 la notion sioniste de « guerre mondiale contre le terrorisme. »
​​​​Le 11 septembre 2001, le New York Times demandait à Netanyahou ce qu'il pensait des attentats :

« C'est très bon, » a dit Netanyahu, apparemment incapable de se contenir.
​​​​Qui d'autre, à part un terroriste endurci impliqué dans la criminalité, utiliserait le mot « bon » pour qualifier le 9-11 ?
​​​​Comme le rapportait James Bennet du New York Times, le 12 septembre 2001 :
Ayant demandé ce soir ce qu'impliquait l'attaque pour les relations entre les États-Unis et Israël, Benjamin Netanyahu, ancien Premier ministre, a répondu : « C'est très bon. » Puis, il a corrigé lui-même : « Eh bien, pas très bon, mais ça va engendrer de la sympathie immédiate. »
​​​​En 2006, le Jerusalem Post et d'autres journaux rapportaient le franc soutien de Netanyahu envers les terroristes qui firent sauter l'hôtel King David en 1946. Au moment de l'attentat, le chef des opérations de l'Irgun était Eitan Livni, le père de « Tzipi » Livni, l'actuelle ministre des Affaires Étrangères d'Israël.

​​​​Le 24 juillet 2006, The Hindu [Inde] notait avec sagesse dans un article intitulé Celebrating Terror, Israeli-style (Commémoration du terrorisme de style israélien) : « En Israël, les rapports entre les hauts niveaux politiques et les terroristes de l'Irgun des années 40 sont un indice du degré de l'influence du terrorisme dans l'establishment politique israélien. »
​​​​L'ambassadeur britannique en Israël, Simon McDonald, et son consul-général à Jérusalem, M. John Jenkins, ont mollement protesté dans une lettre à l'administration israélienne locale de Jérusalem : « Nous ne pensons pas qu'il s'agissait juste de commémorer un acte de terrorisme, qui a entraîné la perte de nombreuses vies. ».

LES ATTENTATS ISRAÉLIENS ANTÉRIEURS CONTRE DES CIBLES US

​​​​Huit ans après l'attentat de l'hôtel King David, l'État d'Israël menait une série d'attaques terroristes sous fausse bannière contre des bibliothèques, des théâtres et d'autres institutions gouvernementales appartenant aux USA et aux Britanniques en Égypte, dans une campagne de terreur destinée à être attribuée à des groupes égyptiens.
​​​​Cette campagne terroriste israélienne de juillet 1954 est souvent appelée l'« Affaire Lavon, » d'après le nom du ministre de la Défense israélienne de l'époque, Pinhas Lavon.
​​​​En juin 1967, treize ans après l'Affaire Lavon, l'armée de l'air et la marine d'Israël mitraillaient, bombardaient, envoyaient du napalm et torpillaient délibérément, un navire étasunien non armé, l'USS Liberty, et tentaient de tuer la totalité des quelque 300 membres d'équipage, simplement pour réaliser un objectif stratégique en temps de guerre.
​​​​Des documents de la National Security Agency (NSA) récemment rendus publics confirment qu'à l'époque le gouvernement des États-Unis avait la preuve que les Israéliens avaient attaqué délibérément l'USS Liberty, en sachant que c'était un navire US.

​​​​Oliver Kirby, le directeur adjoint des opérations de la NSA lors de l'attaque israélienne contre l'USS Liberty, a confirmé l'existence de transcriptions, qu'il avait personnellement lues, à John Crewdson du Chicago Tribune :
Lui ayant demandé s'il avait lu personnellement ces transcriptions, Kirby a répondu : « Je l'ai certes fait. Bien sûr que je l'ai fait. »
Ils ont dit : « Nous l'avons dans le zéro, » s'est souvenu Kirby, quelle que soit la signification, j'imagine quelque chose comme les viseurs. Et puis l'un d'eux a dit : « Pouvez-vous voir le drapeau ? »
Ils ont dit: « Oui, il est américain, il est américain. » Ils l'ont dit plusieurs fois, de sorte que personne n'avait le moindre doute à l'esprit sur le fait qu'ils savaient.
​​​​Aujourd'hui, Kirby qui a 86 ans et a pris sa retraite au Texas, dit que les transcriptions sont « un truc qui m'a embêté toute ma vie. Je suis prêt à jurer sur une pile de Bibles que nous savions qu'ils savaient. »

Sur l'USS Liberty, le principal poste de secours de la bataille était décrit comme une « scène sanglante rappelant la Guerre Civile Américaine. » Les explosions de torpilles et les mitrailleuses des avions ont pris un terrible tribut dans l'équipage du Liberty, tuant 34 personnes et en blessant 172

MORDECHAI FEIN, ALIAS MOTI HOD

​​​​Les avions israéliens impliqués dans l'attaque relevaient directement du commandant de l'armée de l'air, le général de division Mordechai Hod. Hod (alias Mordechai Fein ou « Moti » Hod) était commandant de l'armée de l'air israélienne (IAF) lors de la Guerre des Six Jours, en 1967. Hod était du kibboutz Degania, tout comme Moshe Dayan, le ministre de la Défense sous lequel il servait.
Le général de division Mordechai « Moti » Hod, commandant de l'IAF (1966-1973)
​​​​Hod quittait l'armée en 1975 et créait CAL, une compagnie de fret aérien israélienne. Bizarrement, après seulement deux ans, il est parti de la société, a débuté à la compagnie aérienne El Al, et y est devenu directeur de 1977 à 1979. En 1985, il a fondé une société de sécurité anonyme, selon sa nécrologie dans The Guardian (Royaume-Uni) en juin 2003. De 1987 jusqu'à sa retraite en 1993, il était président d'Israel Aircraft Industries (IAI).
​​​​ICTS, la firme israélienne de sécurité des aéroports et de filtrage des passagers, est un accusé clef dans les contentieux du 9-11. Le site Internet d'ICTS dit ceci au sujet de la compagnie : « ICTS International N.V. a été fondée en 1982 par un petit groupe d'experts en sécurité, anciens militaires, commandants et vétérans du renseignement gouvernemental et des agences de sécurité. »

​​​​En 2001, un employé d'ICTS m'a dit que Huntleigh USA, la filiale de sécurité d'aéroport leur appartenant entièrement, s'occupait des passagers des aéroports de Boston et de Newark le 11/9/2001. En fait, ces entreprises appartenant au Mossad avaient probablement des gens dans chaque aéroport impliqué en quelque manière dans le 9-11.

​​​​Le site Internet de la société ICTS dit également : « En 1998, ICTS International NV prenait la décision stratégique de se concentrer sur le marché US. L'année suivante, elle achetait Huntleigh USA Corp, qui fournit aux compagnies aériennes le service de filtrage des passagers dans 47 aéroports US, notamment à toutes portes aériennes internationale des États-Unis. »
​​​​La société ICTS a été développée à partir de la sécurité d'El Al (la compagnie aérienne de l'État israélien). La compagnie israélienne de sécurité aérienne a subi un certain nombre de changements de nom car elle avait commencé par assurer la « sécurité » des aéroports européens et américains. Les relations de Mordechai Hod avec l'entreprise de « sécurité » dirigée par le Mossad au centre du 9-11 seront examinées dans un chapitre sur ICTS et le 9-11.
​​​​Moshe Dayan, ministre de la Défense pendant la Guerre des Six Jours, était proche associé et allié politique de Shimon Peres. En 1965, l'ancien Premier ministre Ben Gourion et ses plus proches partisans, dont Shimon Peres et Moshe Dayan, se sont séparés de Mapai, le parti travailliste au pouvoir, et ont formé une faction minoritaire séparée, le Rafi ou Liste des Travailleurs.

LA DISSIMULATION

​​​​Le gouvernement US, les militaires, et les médias ont tous coopéré pour étouffer l'affaire de l'attaque délibérée contre l'USS Liberty pour éviter de rendre responsable Israël du meurtre de 34 militaires étasuniens, 26 d'entre eux mourant dans l'explosion d'une torpille, et quelques 173 autres étant blessés. Shimon Peres, le Président israélien, sait qui a pris la décision d'attaquer le navire US en 1967.

L'USS Liberty, après son bombardement, pilonnage et torpillage par l'armée de l'air et la marine israélienne
​​​​L'article de Crewdson révèle que les Israéliens savaient très bien que l'USS Liberty était un navire étasunien dans les eaux internationales. Ils ont tout d'abord tiré une torpille, tuant d'un seul coup 26 soldats US :
Vingt minutes plus tard, après que le Liberty ait été touché à maintes reprises par les mitrailleuses, les canons de 30 mm et le napalm des chasseurs bombardiers Mirages et Mystères achetés aux Français par les Israéliens, le contrôleur dirigeant l'attaque a demandé à son chef à Tel Aviv à quel pays appartenait le navire cible.
« Apparemment aux USA, » a répondu le chef du contrôleur.

Quatorze minutes plus tard, le Liberty était frappé au milieu par une torpille tirée d'un bateau israélien, tuant vingt-six techniciens parmi la centaine de spécialistes en russe et en arabe de la NSA, qui travaillaient dans des compartiments à accès restreint sous la ligne de flottaison du navire.

« COULEZ LA CIBLE. PAS DE SURVIVANT »

​​​​Le lieutenant James M. Ennes, Jr, un officier sur le pont de l'USS Liberty, a rédigé en 1979 un récit de première main sur l'attaque israélienne, dans un livre intitulé Assault on the Liberty (Attaque contre le Liberty). L'ouvrage du lieutenant Ennes prouve littéralement que l'attaque israélienne était délibérée et non pas une bavure de guerre.

​​​​Ennes décrit comment les torpilleurs israéliens mitraillaient à maintes reprises les marins du Liberty qui luttaient sur le pont contre les feux de napalm, et tiraient sur les canots de sauvetage dans l'eau, pendant qu'un drapeau US surdimensionné flottait à son mât.
La torpille israélienne a tué 26 soldats US et a laissé un trou de 12 mètres (39 pieds) de large
​​​​Le mitraillage des canots de sauvetage indique que les Israéliens voulaient que personne ne survivre à l'attaque et qu'ils avaient l'intention de couler le navire US.

​​​​Steve Forslund, analyste des renseignements du 544ème Air Reconnaissance Technical Wing en 1967, a vu les transcriptions des pilotes israéliens et de leurs contrôleurs au sol quand ils sont tombés du téléscripteur de la base de l'armée de l'air d'Offutt à Omaha :
« La station de contrôle au sol a déclaré que la cible était étasunienne et a demandé à l'avion de le confirme, » s'est rappelé Forslund. « L'appareil a confirmé l'identité de la cible, grâce à son drapeau étasunien. »

« La station de contrôle au sol a ordonné à l'avion d'attaquer et de couler l'objectif, et de s'assurer qu'il ne reste pas de survivant. »
Forslund dit s'être clairement souvenu de « la frustration manifeste du contrôleur à cause de l'impuissance des pilotes à couler rapidement et totalement la cible. »

« Il continuait à affirmer que la mission était de couler l'objectif, et était frustrée par les réponses des pilotes qu'il ne coulait pas. »

​​​​Le premier maître Stanley W. White, président de l'Association des Vétérans du Liberty, a déclaré : « Les avions et les canonnières israéliens ont passé plus d'une heure à nous tirer dessus, avec des roquettes, des bombes au napalm, des torpilles, des canons et des mitrailleuses. Ils ont mitraillé nos pompiers sur le pont et ils ont tiré sur nos canots de sauvetage hors de l'eau... Je ne connais pas un seul membre de notre association qui pense que l'attaque était accidentelle. »

​​​​Trois raisons ont été données quant aux raisons pour lesquelles les Israéliens voulaient couler le navire US de reconnaissance électronique :

1. Pour empêcher que les États-Unis sachent qu'Israël envisageait de s'emparer du Plateau du Golan en Syrie ;
2. Pour éviter que les États-Unis obtiennent les preuves du massacre de quelques 1.000 prisonniers de guerre égyptiens près de Gaza par les troupes israéliennes ;
3. Pour détruire le navire US qui était capable de détecter qu'Israël envoyait de fausses communications à la Jordanie et à l'Égypte pour les maintenir en guerre jusqu'à ce que l'armée israélienne atteigne ses objectifs territoriaux sur le terrain.

​​​​« Les documents du renseignement US indiquent que les Israéliens ont attaqué délibérément le Liberty. Ils craignaient qu'il soit à l'écoute de leurs plans d'attaque du Plateau du Golan en Syrie, une démarche à laquelle s'opposaient les États-Unis, par peur de provoquer l'intervention militaire soviétique, » a dit James Ennes.

​​​​Wilber Crane Eveland, un auteur autrefois avec la CIA au Moyen-Orient, a écrit que le Liberty avait intercepté des messages « faisant comprendre qu'Israël n'avait jamais eu l'intention de limiter son attaque à l'Égypte. »

LES ISRAÉLIENS MASSACRENT LES PRISONNIERS DE GUERRE ÉGYPTIENS

​​​​Un article de The Tribune a signalé que le directeur adjoint de la NSA de l'époque, Louis Tordella, spéculait dans une note récemment tombée dans le domaine public, que l'attaque « aurait été ordonnée par certain haut commandant de la Péninsule du Sinaï, qui soupçonnait à tort que le Liberty surveillait leurs activités. »

​​​​Les activités qui devaient être cachées incluent le massacre de quelques 1.000 prisonniers de guerre égyptiens.
​​​​Aryeh Yitzhaki de l'Université Bar Ilan, qui travaillait au département d'histoire des Forces de Défense Israéliennes (IDF), a déclaré en août 1995 dans une entrevue avec Radio Israël, qu'une unité de reconnaissance, connue sous le nom de Shaked (amande), dirigée par Binyamin Ben-Eliezer, avait massacré des centaines d'Égyptiens qui avaient abandonné leurs armes et s'enfuyaient dans le désert lors de la guerre de 1967.
​​​​Yitzhaki dit avoir enquêté sur six ou sept incidents distincts, dans lesquels environ 1.000 prisonniers de guerre égyptiens désarmés furent tués par l'IDF.

L'ATTENTAT CONTRE LE QUARTIER DES MARINES À BEYROUTH EN 1983

​​​​Seize ans plus tard, 241 Marines US mourraient quand un camion Mercedes bourré d'explosifs démolissait leur caserne à l'aéroport international de Beyrouth, le 23 octobre 1983. Une explosion s'est produite presque simultanément à la caserne de l'armée française à quelques kilomètres, tuant 56 soldats français.

​​​​Dans le sillage de l'invasion israélienne au Liban en 1982, le Président Ronald Reagan envoyait 1.800 marines à Beyrouth pour y jouer le rôle de « casques bleus. » Quoi qu'il en soit, selon Victor Ostrovsky, dans son livre sur le Mossad, By Way of Deception (Par la voie de la tromperie), Ariel Sharon et les dirigeants israéliens n'ont pas du tout aimé cette ingérence, et ils ont utilisé la présence étasunienne pour commettre une opération sous fausse bannière qui tua 241 Marines.
​​​​Ostrovsky, un ancien agent du Mossad, a rapporté que Nahum Admoni, le directeur du Mossad à l'époque, avait des informations très précises sur le camion en cours de préparation pour l'attaque contre les Marines US, mais qu'il avait à dessein omis de faire connaître ces informations cruciales à l'armée US.
​​​​« Non, nous ne sommes pas là pour protéger les Étasuniens. Ils sont un grand pays. N'envoyez que les informations habituelles, » aurait dit Admoni.

​​​​Admoni, un fils d'immigrés polonais, était directeur du Mossad de 1982 à 1989. En 1947-48, Admoni servait dans la Shai, la branche du renseignement de la Haganah dirigée par Isser Harel, et plus tard dans le nouvellement créé renseignement de l'IDF, Aman. Après la guerre de 1948, Admoni a étudié jusqu'en 1954 à l'Université de Californie de Berkeley.
​​​​Selon Ostrovsky, les attaques terroristes sous fausse bannière au Liban avaient pour but d'engendrer l'animosité des USA envers le Monde Arabe et d'aligner les États-Unis sur Israël. Il y avait eu un précédent attentat à la voiture piégée, le 18 avril 1983 à l'ambassade des États-Unis à Beyrouth, qui avait tué 17 Marines. Ces attaques avaient contraint les Marines de se déplacer à l'étranger et le Président Reagan ordonnait leur retrait du Liban le 7 février 1984.
​​​​En une seule journée, l'attentat de Beyrouth avait le bilan le plus meurtrier pour les Marine US depuis la bataille d'Iwo Jima. Le renseignement israélien est soupçonné d'avoir été impliqué dans les attentats à la bombe au Liban.

« GUERRE CONTRE LE TERRORISME »

​​​​L'objectif ultime de la création de l'animosité US envers le Monde Arabe est la méga-fraude sioniste connue sous le nom de « guerre contre le terrorisme. » Avec l'invasion et l'occupation de l'Afghanistan et de l'Irak menées par les USA, la « guerre contre le terrorisme » réalise un important objectif stratégique des planificateurs militaires israéliens.
​​​​L'occupation de l'Irak, la nation arabe la plus puissant et la plus avancée, par les armées US et européennes a toujours été le rêve des planificateurs stratégiques sionistes. Benjamin Netanyahu, par exemple, a explicitement appelé à ce genre de « guerre mondiale contre le terrorisme » depuis le début des années 80.
​​​​Même si ce n'est jamais mentionné ainsi dans la presse, il faut bien comprendre que la « guerre contre le terrorisme, » avec ses invasions planifiées de l'Afghanistan et de l'Iraq, constitue une guerre d'agression.

​​​​Préparer et effectuer une guerre d'agression est le plus grave crime de guerre, c'est-à-dire un crime contre la paix selon les principes adoptés à Nuremberg en 1950. Les États-Unis et leurs alliés ont déclaré coupables et littéralement étranglés à mort des douzaines de hauts responsables nazis au procès de Nuremberg, pour avoir commis de tels crimes de guerre.
​​​​Après le 9-11, le gouvernement US n'a pas prouvé que les attentats avaient été planifiés, parrainés ou exécutés par des membres du régime Taliban au pouvoir avant l'invasion de l'Afghanistan. Six ans après l'invasion de cette nation, le gouvernement US doit encore prouver qu'il existait un lien entre le régime Taliban et le 9-11.

​​​​De plus, il n'existe aucun indice de participation d'un quelconque membre du régime de l'ancien dirigeant irakien, Saddam Hussein. Par ailleurs, les accusations selon lesquelles le régime irakien avait obtenu des armes de destruction massive, claironnées par de hauts fonctionnaires de l'administration Bush et Judith Miller du New York Times, se sont révélées n'être rien d'autre que des mensonges élaborés uniquement dans le but de tromper le public et de provoquer une autre invasion illégale.
​​​​Le passage du temps ne rend pas moins illégale une guerre d'agression et une occupation.

DES DÉCENNIES DE PLANIFICATION

​​​​Des personnages clefs, impliqués dans les attentats terroristes israéliens de 1954, contre la librairie de l'Agence d'Information l'US d'Alexandrie et du Caire, tenaient des positions de haut niveau dans le gouvernement israélien de 2001. Il existe d'autres Israéliens, avec un long passé de terrorisme et de planification stratégique, qui ont révélé avoir la connaissance anticipée très précise du 9-11 longtemps avant 2001.
​​​​Le plus haut fonctionnaire de renseignement israélien au moment de l'Affaire Lavon, Isser Harel, était évidemment au courant de la planification de longue durée du 9-11, plus d'une vingtaine d'années avant qu'il se produise.

​​​​En 1980, vingt et un ans avant le 11 septembre 2001, Isser Harel, ancien directeur du renseignement de la Haganah, le Shin Bet (à l'intérieur) et les services de renseignement du Mossad (à l'étranger), prédisait avec une exactitude surprenante les événements du 9-11 à Michael D. Evans, un Étasunien sympathisant des extrémistes sionistes de l'acabit de Jabotinsky.
​​​​Le 23 septembre 1980, Evans s'est rendu au domicile de Harel en Israël et a dîné avec lui et le Dr Reuven Hecht, conseiller supérieur de Menahem Begin, alors Premier ministre.
Isser Harel, maître espion et maître terroriste israélien, connaissait en 1980 les plans d'Israël pour les attentats contre le World Trade Center

« OBJECTIF L'AMÉRIQUE »

​​​​Dans un éditorial intitulé « Obectif l'Amérique, » publié dans le Jerusalem Post du 30 septembre 2001, Evans a raconté ce que Harel lui avait dit :
Je me suis assis avec l'ancien chef du Mossad, Isser Harel, pour converser sur le terrorisme arabe. Comme il me passait une tasse de thé chaud et une assiette de biscuits, je lui ai demandé, « Pensez-vous que le terrorisme viendra en Amérique, et si oui, où et pourquoi ? »
Harel a regardé son visiteur étasunien et a répondu, « Je crains qu'il vienne à vous en Amérique. Les États-Unis ont le pouvoir, mais pas la volonté de lutte contre le terrorisme. Les terroristes ont la volonté, mais pas le pouvoir de lutter contre les USA, mais tout cela pourrait changer avec le temps. L'argent du pétrole arabe achète bien autre chose que de tentes. »
En ce qui concerne l'endroit, a continué Harel, « La ville de New York est le symbole de la liberté et du capitalisme. Il est probable qu'ils vont frapper l'Empire State Building, le plus grand édifice [il pensait à tort] et un symbole de votre puissance. »
​​​​Dans un autre article, intitulé Jimmy Carter: Radical Islam's Ally (Jimmy Carter : Allié de l'Islam radical), Evans a raconté la même histoire au sujet d'Harel :
Ma dernière question était le terrorisme pourrait-il jamais venir en Amérique. « Vous avez le pouvoir de lutter contre lui, » a-t-il dit, « mais pas la volonté. Ils ont la volonté, mais pas le pouvoir. Tout cela changera dans le temps. Oui, je crains qu'il vienne à New York et à votre plus grand building, qui est un symbole de votre fécondité. »
​​​​Pensez à ça une minute. Le fondateur et le pivot central du renseignement israélien raconte à un sympathisant étasunien en 1980, que le terrorisme arabe viendra aux USA, et que les terroristes frapperont le plus grand immeuble de New York. Son étrange prédiction, qui n'a pas beaucoup de sens, survenait 13 ans plus tard en 1993, lors d'un malheureux attentat totalement contrefait, arrangé à l'évidence par le FBI.

​​​​Huit ans plus tard, l'événement terroriste sous fausse bannière, coordonné par le FBI, est suivi par une attaque spectaculaire, bien planifiée, et extrêmement meurtrière, qui tue des milliers de gens. Comment Isser Harel savait-il ce que les terroristes arabes avaient prévu plus de deux décennies avant le 11/9/2001 ?

ISSER HAREL, LE MAÎTRE TERRORISTE DU MOSSAD

​​​​Isser Harel fut le premier chef du renseignement de la Haganah (Shai), sous David Ben Gourion à partir de 1944, du Shin Bet à partir de 1948, et du Mossad jusqu'en 1963. Admoni, le directeur du Mossad qui avait refusé de prévenir les Marines US en 1983, avait servi sous Harel.
​​​​Étant donné sa position unique, son penchant pour le terrorisme comme moyen de coercition, et l'exactitude surprenante de sa prédiction, Harel en dit plus au sujet des années de planification israélienne expliquant le 9-11, que ne le fait tout complot criminel d'origine présumé arabe.
​​​​Après presque deux décennies comme chef du renseignement israélien, Harel aurait été sommé par Ben Gourion de démissionner en 1963, à cause de son recours au terrorisme à la bombe comme moyen de coercition contre l'Occident.

​​​​Comme directeur du Mossad, Harel a initié au début des années 60 l'« Opération Damoclès, » une campagne terroriste à la bombes, pour dissuader les scientifiques allemands d'aider l'Égypte à développer ses systèmes de défense.

Isser Harel, patron du renseignement d'Israël en 1961
​​​​Deux agents du Mossad ont été arrêtés et emprisonnés en Suisse pour terrorisme à la bombe contre des scientifiques allemands. L'épouse d'un scientifique a été tuée dans une mystérieuse explosion, un autre scientifique a disparu, et la secrétaire d'un troisième scientifique a été aveuglée et mutilée par un courrier piégé au Caire.

​​​​Comme Ian Black et Benny Morris, auteurs de Israel's Secret Wars: A History of Israel's Intelligence Services (Secret de guerre israéliens : Une histoire des services de renseignement d'Israël), l'ont écrit :
Le Dr. Heinz Krug, directeur d'une société-écran égyptienne appelée Intra et basée à Munich, a mystérieusement disparu et il était présumé qu'il avait été assassiné en septembre 1962.
Le 7 octobre Harel [Isser Harel, le chef du Mossad] est parti pour l'Europe « afin de superviser personnellement les opérations autorisées et le programme spécial de collecte. »
En novembre, Aman [le renseignement de l'IDF] a envoyé plusieurs lettres piégées avec des bombes aux installations de missiles en Égypte et l'une d'elles, un grand colis qui avait été envoyé par bateau de Hambourg, a tué cinq Égyptiens. Quelqu'un, doté du sens de l'humour noir, a baptisé la campagne « poste mortem. »

​​​​Il convient de noter que Yosef Goell, un chroniqueur du Jerusalem Post, a publié le 22 février 1991 un éditorial intitulé Isser Harel and the German Scientists (Isser Harel et les scientifiques allemands), dans lequel le journal international d'Israël lançait un menace terroriste de style Harel aux scientifiques européens et aux compagnies qui font des affaires avec les pays arabes :
Les directeurs et les administrateurs de ces entreprises, et les experts qui travaillent pour eux, devrait se souvenir qu'ils jouent avec leur vie et le bien-être de leur famille. Il serait bien qu'ils reviennent et étudient l'épisode sur Isser Harel et les scientifiques allemands du programme de missiles de Nasser dans les années 60.

L'AFFAIRE LAVON

​​​​L'Affaire Lavon ou l'« Affaire Honteuse » (Esek Habish) telle qu'elle est appelée en hébreu, était une campagne terroriste israélienne sous fausse bannière contre les États-Unis et la Grande-Bretagne, mise en œuvre en Égypte en 1954.
​​​​Le renseignement militaire israélien avait établi en Égypte une cellule terroriste d'agents dormants, qui fut activée en juillet 1954 afin de faire sauter des cibles étasuniennes et britanniques.
​​​​L'opération israélienne avait pour nom de code « Susannah. » Les attaques terroristes sous fausse bannière étaient destinées à être imputées à des égyptiens dans le but d'éloigner les USA et la Grande-Bretagne du Président égyptien, Gamal Abdul Nasser, et d'empêcher la nationalisation du Canal de Suez.

​​​​L'Affaire Lavon est rarement abordée dans les médias ou dans les cours universitaires sur l'histoire du Moyen-Orient. La censure rigoureuse des médias a même empêché pendant de nombreuses années le public israélien de connaître l'affaire.
​​​​En 2005 seulement, cinquante et un ans après les attentats, Israël a enfin reconnu sa responsabilité dans la campagne d'attentats terroristes sous fausse bannière de 1954 en Égypte.
​​​​Ces attentats terroristes ont été effectués entre le 2 et le 27 juillet 1954 par une cellule terroriste clandestine composée d'une douzaine de Juifs égyptiens sous le commandement d'agents du renseignement israéliens.
​​​​La cellule terroriste dirigée par les Israéliens a été découverte et démantelée le 27 juillet 1954, quand l'un de ses membres a été pris à Alexandrie après que la bombe qu'il transportait ait explosé.

​​​​Une cellule terroriste israélienne, l'Unité 131, aurait été responsable des attaques terroristes à la bombe. Au moment des attentats, l'Unité 131 aurait fait l'objet d'un différend entre l'Aman et le Mossad qui aurait perdu son contrôle. Comme c'est commode !
​​​​Les agents égyptiens avaient été recrutés plusieurs années avant, quand un officier du renseignement israélien nommé Avram Dar était allé au Caire en se présentant comme John Darling, un citoyen britannique de Gibraltar. Dar a recruté des Égyptiens juifs, qui ont aidé à l'émigration clandestine vers Israël, et les a formés aux opérations clandestines.
​​​​La cellule terroriste israélienne passait à l'action en été 1954. Le 2 juillet, un bureau de poste d'Alexandrie était incendié par une bombe. Le 14 juillet, les bibliothèques de l'Agence d'Information des USA à Alexandrie et au Caire et un théâtre britannique étaient attaqués à la bombe. Les engins contenaient de la nitroglycérine et étaient placés sur les rayons des bibliothèques.

​​​​Après la découverte de la cellule terroriste, trois commandants terroristes israéliens réussissaient à s'enfuir d'Égypte et le quatrième se suicidait. Après le procès au Caire, deux des Juifs égyptiens accusés étaient condamnés à mort et exécutés, et huit étaient condamnées à de lourdes peines d'emprisonnement.

MOSHE SHARETT

​​​​Moshé Sharett, à l'époque Premier ministre israélien et ministre des Affaires Étrangères, n'était évidemment pas au courant de l'intrigue, qui avait été apparemment menée par des disciples de David Ben Gourion, à savoir Isser Harel, Moshe Dayan et Shimon Peres.

​​​​Sharett (né Shertok à Cherson en Ukraine) fut le tout Premier ministre des Affaires Étrangères d'Israël (du 15 mai 1948 au 18 juin 1956) et le deuxième Premier ministre (du 7 décembre 1953 au 2 novembre 1955). Sharett détenait deux fonctions au moment de la campagne terroriste israélienne.
​​​​Sharett, qui semblait ne rien savoir au sujet du réseau terroriste, fut informé des faits seulement par la suite.
​​​​En octobre 1953, peu avant que Ben Gourion prenne deux ans de pause dans le désert du Néguev en laissant Sharett aux affaires, il nommait Pinhas Lavon, fervent partisan des « rétorsions » [c'est-à-dire du terrorisme] politiques, comme ministre de la Défense, et désignait Moshe Dayan au poste de chef d'état-major des forces armées.
​​​​Quand Sharett a été informé de la décision de Ben Gourion, de nommer Dayan chef d'état-major, il a écrit cette note dans son journal : « L'immense capacité à comploter et à concocter des intrigues du nouveau chef d'état-major produira de nombreuses complications. »

LAVON TERRORISE L'OCCIDENT

​​​​Pinhas Lavon, ministre de la Défense d'Israël à l'époque des attentats, faisait partie d'un groupe de chefs militaires qui préconisaient le terrorisme contre des pays occidentaux, notamment la Grande-Bretagne et les États-Unis. Ce groupe comprenait des immigrés nés en Pologne, David Ben Gourion et Shimon Peres (Szymon Persky), et Moshé Dayan, le kibbutznik fils d'immigrants ukrainiens [NDT : kibbutznik ou habitant de kibboutz].

​​​​En janvier 1955, Sharett écrivait à Aharon Barkatt, le secrétaire général du parti Mapai, au sujet de Lavon :
Il [Lavon] a inspiré et cultivé dans l'armée des tendances négatives d'aventurisme et il a prêché une idéologie disant que l'ennemi n'est pas seulement les pays arabes mais aussi les puissances occidentales, et que le seul moyen de les décourager de leurs complots passe à travers des actions directes qui les terroriseront.

​​​​Quand le complot terroriste israélien contre la Grande-Bretagne et les USA a été dévoilé, Ben Gourion a désapprouvé Lavon, qui à son tour a critiqué le colonel Benjamin Givli, un autre protégé de Ben Gourion et chef de l'Aman, le renseignement militaire israélien. Lavon a prétendu que Givli avait organisé l'opération dans son dos.

SHARETT ET LE TERRORISME D'ISRAËL

​​​​Le Premier ministre Sharett n'avait cependant « aucun doute sur la culpabilité de la clique Dayan-Peres-Givli, » selon Livia Rokach, l'historienne israélienne défunte, fille d'Israel Rokach, ancien maire de Tel Aviv et ministre de l'Intérieur dans le gouvernement Sharett :
Pour lui [Sharett], la question de savoir qui avait donné l'ordre était secondaire par rapport à la nécessité de prononcer un jugement sur l'idéologie et la politique de terrorisme d'Israël. Par conséquent, alors qu'il ne doutait pas de la culpabilité de la cabale Dayan-Peres-Givli, pour lui la responsabilité politique de Lavon était aussi inévitable.

​​​​Le 10 janvier 1955, Sharett écrivait ceci sur Lavon :
[Les gens] me demandent si je suis convaincu sur le fait qu'« il a donné l'ordre ? »... Mais laissez-nous supposer que Givli ait agi sans instruction... ne plaçons pas toute la responsabilité morale sur ce même Lavon, qui a constamment prêché des actes de folie, et enseigné aux dirigeants de l'armée des leçons diaboliques sur la manière de mettre à feu le Moyen-Orient, de provoquer des frictions, de déchaîner des affrontements sanglants, de saboter des objectifs et des propriétés des Puissances [et d'effectuer] des actes de désespoir et de suicide ? »
​​​​En tant que « sioniste modéré, » Sharett estimait que la survie d'Israël serait impossible sans le soutien de l'Occident, écrivait Rokach, mais la « moralité » occidentale et les intérêts au Moyen-Orient ne soutiendraient pas un État juif « se comportant selon la loi de la jungle » et qui « élèverait le terrorisme au rang d'un principe sacré. »

SHIMON PERES : « EFFRAYER L'OCCIDENT »

​​​​En mai 1947, Ben Gourion affectait Shimon Peres dans le haut commandement de la Haganah, où il fut d'abord chargé des ressources humaines, puis est devenu plus tard impliqué dans l'achat et la production des armes.
​​​​En 1948, Peres occupait le poste de directeur du ministère de la Marine, et, en 1950, il fut envoyé aux États-Unis pour une mission d'achat d'armes.

​​​​Selon sa biographie, Peres jouait un rôle crucial dans acquisition des armes pour la Haganah et dans l'établissement de l'industrie de défense israélienne, surtout dans les avions et les industries d'avionique. Il est aussi connu comme parrain des industries de pointe de la défense d'Israël et de l'arsenal nucléaire illégal.
​​​​Peres a bâti avec la France une alliance qui garantissait une source d'armement, et il a été responsable du programme de développement des armes nucléaires d'Israël, convainquant les Français à aider Israël pour la construction d'un réacteur nucléaire secret à Dimona, dans le désert du Néguev en 1957.

​​​​C'est Peres qui a acquis les chasseurs à réaction perfectionnés français, Mirage III de Dassault, que les forces aériennes israéliennes ont utilisés pour attaquer l'USS Liberty en 1967.
​​​​Sharett, qui jugeait Shimon Peres comme l'un des principaux planificateurs de la campagne d'attentats terroristes contre des institutions US en Égypte, écrivait cette note en 1955 :
Peres partage la même idéologie [que Lavon] : il veut effrayer l'Occident en soutenant les objectifs d'Israël.
​​​​Deux ans plus tard, en 1957, Sharett écrivait de manière encore plus critique au sujet de Peres :
J'ai déclaré rejeter totalement et absolument Peres et je considère sa montée comme une protubérance maligne, un déshonneur immoral. Je déchirerai mes vêtements en signe de deuil pour l'État, si je le vois devenir ministre du gouvernement israélien.

Shimon Peres et Bibi Netanyahu, les plus anciens architectes du terrorisme israélien
​​​​Le terrorisme et la prédisposition à la violence des adversaires de Sharett, Ben Gourion, Dayan, et Peres, ont pourtant prévalu, et ont porté « un coup fatal » à « l'hypothèse d'un Sionisme très modéré, » concluait Rokach :

En dernière analyse l'Occident, et en particulier les USA, se laissent effrayer ou soumettre au chantage, en soutenant les ambitions mégalomanes d'Israël, parce qu'un but de rapport de complicité existait déjà, et parce que, une fois poussée dans l'ouverture, cette complicité s'est avérée capable de servir la cause de la politique des puissances occidentales dans la région.
​​​​Les immenses bénéfices qui ont afflué dans les coffres des cartels occidentaux du pétrole et de la drogue, en résultat du contrôle anglo-US sur la production d'opium en Afghanistan occupé et de pétrole en Irak occupé, illustrent amplement le thème de Rokach : que le terrorisme israélien sous fausse bannière est « capable de servir la cause politique des puissances occidentales dans la région. »

​​​​Comme concluait Rokach dans son étude du journal et des documents de Sharett :
Tout comme le Sionisme, basé sur la dé-palestinisation et la judaïsation de la Palestine, était intrinsèquement raciste et immoral, en réalité, jusqu'ici l'Occident n'avait pas l'usage au Moyen-Orient d'un État juif se comportant selon les lois de la jungle, et n'avait pas à compter sur son terrorisme comme l'un des principaux instruments d'oppression des peuples de la région.
​​​​En avril 1957, Sharett réalisait que la ligne dure de la faction terroriste dirigée par Ben Gourion et ses protégés, Dayan et Peres, avait gagné, et que lui, et sa vision d'un Sionisme modéré, avait perdu :

Je vais le répéter pour moi aujourd'hui, « Avoue que tu es le perdant ! » Ils ont montré beaucoup plus d'audace et de dynamisme... ils ont joué avec le feu, et ils ont gagné... Le public, même ton propre public, ne partage plus ton opinion. Au contraire... maintenant le public se tourne même contre ses « maîtres, » et son amertume contre le retrait [du Sinaï et de la Bande de Gaza] est en train de devenir une tendance de modification de l'équilibre politique de ce pays en faveur de [l'ancien dirigeant terroriste de Irgun Menachem] Begin.

​​​​« Sa [Sharett] défaite en politique interne israélienne reflète la montée du point de vue des Ben Gourion, Dayan et autres [Peres], qui ne répugnent pas à recourir à la force pour atteindre leurs objectifs, » écrivait Noam Chomsky dans son livre impertinent sur Rokach :
Son journal donne une image très révélatrice de l'évolution des conflits tels qu'il les percevait, et il offre un aperçu instructif sur l'histoire des débuts de l'État d'Israël, dont les répercussions s'étendent jusqu'au présent, et au-delà.

​​​​Le 9-11 et la « guerre contre le terrorisme » sont manifestement deux « répercussions » de la victoire des terroristes sionistes qui « s'étendent jusqu'au présent. »
​​​​Est-ce que Moshe Sharett, le Premier ministre israélien, en « parlant franchement et sans détour à l'opinion publique » et en arrachant « le masque du secret » entourant les attentats terroristes israéliens, aurait pu changer l'histoire du Moyen-Orient, comme l'écrivait Rokach :
À ce moment, Sharett aurait pu changer l'histoire du Moyen-Orient, il parla franchement et sans détour à l'opinion publique qui fut profondément troublée par les événements en Égypte : l'arrestation, le procès, les exécutions, les rumeurs contradictoires, le climat d'intrigue entourant l'« Affaire. » Déchirant le masque du secret, dénonçant les responsables, exposant ses véritables convictions concernant les orientations et l'idéologie terroriste d'Israël, [et] proposant une solution de rechange, il aurait pu créer pour lui-même les conditions permettant d'utiliser le pouvoir officiel dont il disposait pour faire un ménage radical dans les institutions de sécurité. L'impact d'un tel acte aurait probablement été considérable, non seulement en Israël mais aussi dans le Monde Arabe, surtout en Égypte. La chute de Lavon, d'une part, et du gang des Ben Gourionistes, dirigé par Dayan et Peres, d'autre part, aurait bloqué le retour au pouvoir de Ben Gourion, et à plus grande échelle, la guerre du Sinaï-Suez. Les événements auraient depuis lors pris un cours différent.

​​​​Malheureusement, « le gang des Ben Gourionistes, dirigé par Dayan et Peres » est arrivé au pouvoir. Peres, qui avait servi à des postes à haut niveau, a été élu à la Knesset aux élections de 1959. Peres, ancien directeur général du ministère de la Défense sous Moshe Dayan, devenu ensuite ministre adjoint à la Défense, poste qu'il a occupé jusqu'en 1965, quand il a été impliqué avec Dayan dans l'affaire Lavon.

​​​​Le 5 juin 1967, Israël démarrait la Guerre des Six Jours en lançant une attaque préventive contre l'Égypte et ses forces aériennes. Yitzhak Rabin était chef d'état-major et Moshe Dayan était ministre de la Défense au cours de cette guerre cruciale qui réorganisait le Moyen-Orient.
​​​​En 1965, Ben Gourion et son gang, avec Dayan et Peres, ont formé un nouveau parti, le Rafi, en partie à cause de leur implication dans l'Affaire Lavon. Dayan et Peres travaillaient en étroite collaboration depuis leur période à la Haganah.

SHIMON PERES : LE TERRORISTE EN CHEF

​​​​Shimon Peres, en 1994 le plus déplacé des bénéficiaires du prix Nobel de la paix, a une longue histoire de terrorisme manifestement méconnue en Occident. Peres, Président de l'État d'Israël à l'âgé de 84 ans, a un dossier documenté de participation à des crimes terroristes, sur une période de plus de 5 décennies.

Condoleezza Rice et le Président Shimon Peres en août 2007
​​​​Peres est un survivant de la lutte au sein des Sionistes, entre les militants purs et durs, qui favorisaient le recours à la violence et au terrorisme, et les doux « modérés, » qui s'opposaient au terrorisme et préconisaient le recours à la diplomatie.

​​​​Shimon Peres est un jusqu'au-boutiste. Né Szymon Persky, à Wiszniew en Pologne, le 2 août 1923, Peres est le premier cousin de Lauren Bacall, né Betty Joan Persky à Brooklyn. Cette relation entre un vétéran de la ligne dure sioniste et une star de film hollywoodien est un bon exemple de la façon dont les familles juives sionistes en provenance du Pale of Settlement ont souvent créé des succursales en Israël et aux États-Unis au début des années 1900 [NDT : Pale of Settlement ou Zone de Résidence, était une région à l'Ouest de la Russie impériale où les Juifs pouvaient résider de façon permanente].

​​​​En 1947, le dirigeant sioniste immigré de Pologne, David Ben Gourion (né David Grün), rencontrait Peres alors âgé de 23 ans au siège de la Haganah, et lui confiait la responsabilité des effectifs et de l'achat des armes pour le réseau de la milice clandestine sioniste qu'il commandait en Palestine.
Ben Gourion et Shimon Peres en 1955

​​​​Peres est devenu un protégé de Ben Gourion. Après l'attentat terroriste à l'hôtel King David, et d'autres meurtres commis par la Haganah et les autres gangs terroristes sionistes, les Britanniques se retiraient de Palestine.
​​​​Les bandes armées sionistes des immigrants et des vétérans de l'Armée Rouge ont ensuite tourné leur savoir-faire terroriste, que certains avaient acquis lors de la Seconde Guerre Mondiale, contre la population indigène de Palestine. Près de 400 villes et villages palestiniens ont été complètement détruits ou « ont subi un nettoyage ethnique » au cours de la conquête de la Palestine par les Sionistes en 1947-48.

​​​​Peres a aussi été chef de la marine israélienne, dont la tâche principale à l'époque était d'introduire illégalement des hommes et des armes pour les forces sionistes en Palestine.
​​​​Selon sa biographie, lorsque la guerre de 1947-48 s'est terminée, Peres « a assumé le poste de directeur de la délégation des achats aux États-Unis du ministère de la Défense. »

​​​​En tant que directeur des achats d'armes aux États-Unis, Shimon Pérès était responsable de l'organisation illégale de la contrebande d'armes. Les transferts d'armes et d'avions aux forces sionistes violaient la loi de neutralité des USA.

​​​​Une grande partie de l'activité de contrebande d'armes de la Haganah était dirigée depuis un bureau au-dessus du « syndicat propriétaire » du Copacabana Club de New York, où Peres et Teddy Kollek, le fils, né en Hongrie, du directeur de la banque Rothschild de Vienne, travaillaient étroitement avec le « syndicat du crime » dirigé par les principaux gangsters juifs de l'époque.

​​​​Après la Seconde Guerre Mondiale, Kollek a été envoyé à New York, où il a travaillé comme représentant de la Haganah et patron de son équipe d'achat d'armes à New York. Depuis un bureau au-dessus de la boîte de nuit Copacabana dans l'hôtel Fourteen de la Haganah, Kollek travaillait à armer les forces sionistes dans la Palestine occupée par les Britanniques.

Ben Gourion et Teddy Kollek, le trafiquant d'armes de la Haganah
​​​​Les Juifs étasuniens, Adolph « Al » Schwimmer et Hank Greenspun, ont aussi été profondément impliqués dans cette activité criminelle de contrebande d'armes. Greenspun, un publiciste du gangster Benjamin « Bugsy » Siegel établi à Las Vegas, a par la suite été gracié pour ses crimes par le Président Bill Clinton, un proche ami de la famille Greenspun.

​​​​En 1951, à la demande de Ben Gourion, Schwimmer, et Peres fondaient Bedek, la firme d'aviation des militaires qui est devenue Israel Aircraft Industries (IAI), la plus importante compagnie d'Israël.
Adolph W. Schwimmer et Ben Gourion

​​​​En 1952, l'année même où Ben Gourion nommait Isser Harel patron du Mossad, il désignait Peres comme directeur général adjoint du ministère de la Défense.
​​​​L'année suivante, à l'âge de 29 ans, Peres devenait le plus jeune directeur général du ministère de la Défense, poste qu'il a occupé jusqu'en 1959. Il est intéressant de noter que, selon le journal Ha'aretz (d'Israël) du 14 juin 2007, Peres n'a jamais fréquenté l'université ni servi dans l'armée.
​​​​En tant que directeur général, Pérès a été l'un des fondateurs de l'armée d'Israël et de sa filiale, Israel Aircraft Industries. Ben Gourion, le Premier ministre d'Israël, a donné à Peres la charge de créer le programme nucléaire illégal d'Israël et le réacteur secret de Dimona dans le désert du Néguev.

​​​​Peres n'a jamais été très populaires chez les électeurs israéliens. Bien qu'il ait servi deux fois comme Premier ministre, il n'a jamais été élu à ce poste. En 2000, il a même perdu l'élection parlementaire pour la présidence contre Moshe Katsav, un Iranien juif immigrée.
​​​​En juillet 2007, à près de 84 ans, Peres a finalement obtenu la présidence, mais seulement après que Katsav ait été forcé de quitter ses fonctions sous une tempête d'allégations de viol et de dépravation sexuelle.

​​​​On peut se demander pourquoi un homme âgé de 84 ans voudrait encore être Président. Est-ce là un exemple de la maxime « pas de repos pour les malfaisants ? » Peres a-t-il toujours besoin de travailler pour protéger des secrets critiques sur le 9-11 et sur l'ordre du jour de guerre qu'il a inauguré ?
​​​​Bizarrement, avant le 9-11, Peres, un homme politique de gauche, tenait le plus puissant des postes, Premier ministre adjoint et ministre des Affaires Étrangères, dans un gouvernement dirigé par un Premier ministre d'extrême droite, Ariel Sharon. Sharon, qui serait désormais dans le coma, est un terroriste bien connu, un va-t'en-guerre et un criminel de guerre ayant de longues années de perpétration d'atrocités en Palestine et au Liban. Pérès a tenu ces postes de haut niveau dans le gouvernement israélien du 3 mars 2001 au 2 novembre 2002.

​​​​Peres, le parrain et l'architecte en chef de la haute technologie militaire d'Israël et de l'arsenal nucléaire illégal, est une personne qui a toujours appuyé le recours au terrorisme pour contraindre l'Occident à soutenir les objectifs stratégiques d'Israël. Il a été impliqué au plus haut niveau dans de nombreuses opérations terroristes clandestines sous fausse bannière, comme l'Affaire Lavon, qui avait même été maintenue cachée au Premier ministre israélien de l'époque.
Ariel Sharon et Shimon Peres, qui ont les deux un long passé terroriste, dirigeaient le gouvernement israélien en 2001-2002

​​​​Peres s'est-il servi de sa position dans un gouvernement ayant des dispositions guerrières bellicistes pour lancer les attentats terroristes sous fausse bannière du 9-11 afin de contraindre les États-Unis et l'Occident à faire la « guerre contre le terrorisme » planifiée par les sionistes ?
​​​​Shimon Peres a les références d'un Sioniste archi-terroriste. Il a par ailleurs les antécédents, la perception du monde, et la capacité à être le planificateur du 9-11 au niveau architectural. Peres est-il l'un des cerveaux derrière le crime terroriste du siècle ? Isser Harel et Mordechai Hod étaient-ils aussi impliqués dans la planification du 9-11 ?

​​​​Pour déterminer l'identité des planificateurs au niveau de l'organisation du 9-11 nous aurons besoin de mieux saisir comment les attaques terroristes aériennes ont été exécutées au cours et dans le contexte des exercices militaires US et internationaux de contre-terrorisme, et de comprendre ce que renfermait exactement le scénario d'un avion de passagers s'écrasant sur un bâtiment militaire près du Pentagone.
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SOURCES EN ANGLAIS
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​​​​John Crewdson, Special Report: New revelations in attack on American spy ship (Reportage spécial : Nouvelles révélations dans l'attaque sur l'équipe d'espions américains), Chicago Tribune, 2 octobre 2007 :
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Original : http://www.bollyn.com/index/Traduit au mieux par Pétrus Lombard pour Alter InfoPremière partie : Les avions du 9-11 -- Une compagnie aéronautique appartenant aux militaires israéliens est liée au 9-11
Vendredi 30 Novembre 2007
Christopher Bollyn
Source :
http://www.alterinfo.net

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