شبكة الإستخبارات الإسلامية

Le lobby israelien derriere la recente vague d'islamophobie, la France et ses GIAs préparent-ils une nouvelle vague d'attentats ?


Pourquoi la France a besoin de croire au terrorisme islamiste ?

La France à besoin de croire à Al-Qaeda au Maghreb. Jean-Claude Mallet, le « père » du Livre Blanc sur la Défense est allé le dire à Washington. Ca tombe bien car c’est ce qu’ils voulaient entendre.

« Personne n’est plus concerné par Al-Qaeda Maghreb que la France, excepté peut-être l’Italie, l’Espagne, l’Allemagne ou la Grande-Bretagne », a déclaré sans rire le président de la Commission du Livre blanc, faisant écho aux inquiétudes récemment exprimées par Washington vis-à-vis de cette « menace croissante ».

«Nous sommes clairement visés par le terrorisme jihadiste », a-t-il encore assuré à quelques journalistes médusés. Le « terrorisme jihadiste », cela ne veut strictement rien dire, mais il est certain que le terme plaira aux médias, il sonne bien.

Al-Qaeda au Maghreb est assurément une nécessité pour le renseignement français. Et comme l’indique J.-C. Mallet, il est d’ors-et-déjà nécessaire de « renforcer l’arsenal de nos lois », de sorte a « investir le renseignement de nouveaux pouvoirs si nous ne voulons pas perdre la bataille du 21ème siècle». En clair, il s’agit de restreindre les libertés individuelles. Pour cette raison, quelques attentats attribués à la « nébuleuse » Al-Qaeda ne manqueront pas de se produire prochainement en France, car il est urgent de provoquer le choc émotionnel nécessaire afin de faire accepter ces lois liberticides. C’est une méthode classique, et dans le langage très spécial du renseignement cela s’appelle une « stratégie de tension ».

L’histoire du terrorisme a démontré qu’il s’agit toujours, pour une faction politique, de manipuler des groupes terroristes en vue de provoquer un revirement avantageux de l’opinion publique dont le but est de renforcer des dispositifs policiers pour contrer une agitation sociale, présente ou prévisible. Les Brigades Rouges en Italie étaient manipulées par les services secrets italiens et la CIA. On sait aujourd’hui qu’à la même époque des groupes d’élite de l’OTAN ont mené des opérations de « False Flag », c’est-à-dire actes terroristes qui ont ensuite été attribués à des activistes d’extrême gauche. Les terroristes existent, bien sûr, et il est toujours aisé de manipuler la foi ou le désir de vengeance d’un homme, qui sera opportunément présenté, le moment venu, comme un coupable à montrer sur un plateau. La tâche première des services secrets est de gérer la perception que les gens ont de la société, en maniant les émotions comme la peur, le besoin de sécurité, etc. En imposant leur représentation du monde ils entretiennent les populations dans une psychose qui permet toutes les manipulations.

Le danger qui guette les démocraties occidentales n’est pas le terrorisme islamiste. Si les services secrets ont besoin d’accroître leur capacité de contrôle c’est parce que nos systèmes économiques sont en train de s’effondrer. Les populations occidentales ne manqueront pas de se soulever quand elles auront compris que les promesses du néolibéralisme n’étaient motivées que par une volonté de domination. C’est pour prévenir les futurs soulèvements de la faillite inéluctable de nos sociétés que l’on agite sans cesse le spectre du « terrorisme islamiste » et que les services de renseignement ont urgemment besoin d’obtenir de plus larges pouvoir. La guerre contre le terrorisme n’est qu’un leurre.

Mecanopolis


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