شبكة الإستخبارات الإسلامية

L'extreme droite juive sioniste Balladur, Sarkozy, Pasqua, Gueant, Hortefeuj, Leotard a-t-elle fait assassiner Rafik Hariri, financier occulte de la Chiraquie, car celui-ci avait reussi a detourner l'essentiel des retro-commissions dans ses reseaux occultes au Moyen Orient et en Asie ? Il semble que non seulement Hariri aidait Saddam Hussein et d'autres dans leurs relations avec la France et notamment celles avec Chirac-Jean Luc Lagardere !

Assassiner Jean-Luc Lagardere puis Rafik Hariri signifiait prendre le controle de leurs reseaux de financement occultes ,  et defaire Chirac-Villepin en 2007. Reprendre les retro-commissions récupérés par Hariri pour les contrats SAWARI II et AGOSTA sur ordre de Chirac. En 2003, Balladur et Sarkozy ont soutenu la decision d'Israel et leurs valets americains  d'envahir l'Iraq, pensant recuperer l'argent perdu pour preparer la montée de Sarkozy en 2007, ceci avec l'aide des reseaux israeliens de l'AIPAC et de l'AJC, Londres dans leur agenda du remodelage du Moyen Orient.  

Karachi: la DGSE a évoqué une «piste financière» dès le jour de l'attentat 

L'Etat français a caché pendant près de neuf ans l'existence d'une note de ses services secrets évoquant le jour même de l'attentat de Karachi, le 8 mai 2002, une «piste financière» liée aux ventes d'armes franco-pakistanaises comme un possible mobile de l'attaque terroriste, qui a coûté la vie à quinze personnes, dont onze ouvriers français de la Directiondes constructions navales (DCN).
 

 
Deux autres notes des services de renseignement français, datées du 11 mai 2002 et du 16 septembre 2004, indiquent par ailleurs que, dès le départ, la Direction générale des services extérieurs (DGSE) semblait exclure que la mouvance islamiste internationale Al-Qaïda soit impliquée dans l'attentat. A rebours, donc, de la thèse retenue dès le début par Jean-Louis Bruguière, le –très contesté – juge chargé de l'affaire entre 2002 et 2007, date de son départ de la magistrature.   
 
Ces trois documents issus des archives de la DGSE, auxquels Mediapart a eu accès, sont parvenus cette semaine au juge Marc Trévidic, qui, depuis qu'il a succédé à Jean-Louis Bruguière, a totalement relancé l'affaire, justement en direction d'une piste financière. Il examine notamment les dessous du contrat Agosta, la vente à Islamabad décidée en 1994 de sous-marins que les victimes françaises de Karachi étaient précisément chargées d'assembler.
Le juge Trévidic n'a réussi à obtenir ces précieux rapports, qui auraient pourtant dû être versés à sa procédure depuis longtemps, qu'après une énième demande de levée du “secret défense” formulée en novembre dernier. Depuis qu'il a réorienté son enquête, courant 2008, le magistrat se heurte à la mauvaise volonté manifeste de l'exécutif, qui ne déclassifie qu'au compte-gouttes les documents qui lui sont demandés.
 
 
D'ailleurs, si le magistrat antiterroriste vient de recevoir au total 26 documents, le ministre de la défense Alain Juppé, sur les recommandations de la Commission consultative du secret de la défense nationale (CCSDN), s'est opposé à la déclassification de 28 autres.  
Pire: plusieurs représentants de l'Etat français, à commencer par le premier d'entre eux, Nicolas Sarkozy, mais aussi Hervé Morin (ex-ministre de la défense) ou Michèle Alliot-Marie (ex-garde des Sceaux), avaient préalablement fait des déclarations publiques (ici, ici ou ) pour affirmer que tous les documents intéressant l'enquête du magistrat avaient été déjà mis à sa disposition. Manifestement, il n'en était rien.
 
 
Comment expliquer sinon que la justice n'ait connaissance que début 2011 de cette note rédigée par la DGSE le jour même de l'attentat? Une note dont l'actuelle ministre des affaires étrangères, Michèle Alliot-Marie, ex-ministre de la justice, ne pouvait ignorer l'existence, puisqu'au moment de sa rédaction, elle venait d'être nommée au ministère de la défense, tutelle de la DGSE.
 
Dès novembre 2009, Mediapart s'était étonné, en les révélant, que les quarante documents de la DGSEque le gouvernement, sollicité par le juge Trévidic en juillet 2009, avait daigné déclassifier ne fassent même pas mention du contrat Agosta et des soupçons de corruption s'y attachant.
Il est vrai qu'examiner la piste financière n'est pas sans risque pour le pouvoir, puisqu'elle mène à d'éventuelles rétrocommissions dont le premier ministre de l'époque Edouard Balladur aurait bénéficié, en marge de contrats d'armement, pour financer sa campagne présidentielle malheureuse de 1995. Campagne dont l'actuel chef de l'Etat, Nicolas Sarkozy, alors ministre du budget, était l'un des piliers.
 
 
Depuis des mois, plusieurs familles de victimes de l'attentat de Karachi, défendues par l'avocat Me Olivier Morice, dénoncent les «entraves» répétées de l'exécutif dans ce dossier, stigmatisant la mauvaise volonté avec laquelle les documents classifiés sont livrés à la justice, ce que la révélation pour le moins tardive des notes rédigées par les services en mai 2002 et septembre 2004 illustre de manière caricaturale.
 
Le rapporteur (PS) de la mission d'information parlementaire sur l'attentat, Bernard Cazeneuve, a lui aussi dénoncé à plusieurs reprises les obstructions de l'exécutif dans cette affaire.
Numéroté NR 735, le premier des documents enfin révélés, dont l'objet est on ne peut plus clair – «Attentat de Karachi» –, a été rédigé par des agents de la DGSEle 8 mai 2002 dans les heures qui ont suivi l'attentat, sur la foi des confidences d'une source du service dont le nom a été effacé.
 
La note indique, pour commencer, que «l'attentat contre les ressortissants français à Karachi ne porte pas les marques d'une opération montée par Al-Qaïda».
 
 «Il est probable, poursuit-elle, que l'organisation Al-Qaïda s'attaque en premier lieu à des ressortissants américains ou britanniques. L'attaque suicide de ce matin est semblable à d'autres attentats perpétrés par des groupes terroristes basés au Pakistan, comme Harakat Ul Mujahedin, Jaish e Mohammed, Lashkar E Tayyaba, Harakat Ul Jihad ou Al Saiqa», certains d'entre eux étant notoirement liés à l'ISI, les redoutables services secrets pakistanais.
Or, comme Mediapart l'a déjà raconté, une note de l'ancien conseiller pour le renseignement et les opérations spéciales (CROS) du ministère de la défense, le général Philippe Rondot, faisait état dès le 23 mai 2002 (voir ci-dessous) d'«interrogations sur le rôle de l'ISI» dans l'attentat de Karachi, la France n'étant «pas précisément ciblée(par) la menace terroriste», selon le militaire.
Note Rondot
Note Rondot
 
La note de la DGSE du 8 mai 2002 explique ensuite que «si l'attentat visait spécifiquement des ressortissants français (ce qui est aujourd'hui établi, NDLR), on ne peut écarter la possibilité d'une piste financière». Si la formulation est prudente, la suite de la note atteste que les services secrets accordaient dès le départ du crédit à cette piste.
 
 «Au Pakistan, poursuit ainsi le rapport du 8 mai 2002, les contrats militaires sont “célèbres” pour les pots-de-vin et les commissions demandés par les officiers pakistanais et les hommes politiques. Les ressortissants français qui ont été tués étaient engagés dans la fourniture et la construction de sous-marins réalisés par une société française
 
De fait, les personnels de la DCN, morts ou blessés dans l'attentat, étaient en poste au Pakistan pour exécuter un contrat de vente de trois sous-marins Agosta, conclu en 1994 par le gouvernement d'Edouard Balladur dans de troubles conditions financières, entre corruption de plusieurs dignitaires pakistanais et soupçons de financement politique occulte en France.
 
 
La DGSEévoque alors l'existence de «rumeurs» qui «font état de commissions payées au frère du général Musharraf  (président du Pakistan en 2002, NDLR) ou au général Musharraf et à son épouse».
Puis: «Le couple aurait investi cet argent dans l'achat d'une maison aux Etats-Unis. Le contrat avait été signé lorsque Benazir Bhutto était premier ministre (1993-1997), mais des rumeurs persistantes faisaient état de pots-de-vin versés à des officiers (de l'armée de terre ou de la marine) et au frère du général Musharraf installé aux Etats-Unis.»
 
 
Là encore, ces éléments d'analyse susceptibles d'établir un lien entre l'attentat de Karachi et le contrat Agosta sont confortés par d'autres documents, notamment un fax adressé le 9 mai 2002 à un agent américain en poste à Karachi, Randall Bennett, dans lequel son adjoint lui écrit que les «officiers de la Naval(e) sont convaincus que cette attaque avait pour but de saborder le projet franco-pakistanais de constructions des sous-marins» (voir ci-dessous).

Toujours dans sa note du 8 mai 2002, la DGSEindique qu'«il est suspect et étrange de constater l'empressement des officiels pakistanais  proches de Musharraf  à accuser l'organisation Al-Qaïda et également l'Inde et ce dans les minutes qui ont suivi l'explosion de la voiture piégée dans le Sheraton», c'est-à-dire l'hôtel du centre de Karachi où logeaient la plupart des ouvriers de la DCN victimes de l'attentat.
 
 
Trois jours plus tard, le 11 mai 2002, les services secrets français émettent une nouvelle note dont l'objet porte sur les «hypothèses» concernant les«responsables de l'attentat de Karachi». Selon la source de la DGSE(dont il semblerait qu'elle soit différente de la précédente), l'Inde, l'ennemi historique du Pakistan, «peut être considérée comme un des responsables possibles de l'attentat du 8 mai 2002».  
 
Il est ensuite fait état du caractère «peu vraisemblable» de l'hypothèse selon laquelle des «groupes islamistes pakistanais ou leurs bras armés interdits récemment» seraient derrière l'attaque meurtrière. Ils «n'auraient eu, selon la source, aucun intérêt à frapper des ressortissants français».
 
 «En tout état de cause, continue la note de DGSE, la participation de la France aux opérations en Afghanistan aux côtés des forces américaines ne peut justifier à elle seule un tel acte. L'absence de revendication et le caractère suicidaire de l'attentat renforcent la conviction de la source d'une responsabilité étrangère.»
 
 
Une intuition paraît, en revanche, constante: Al-Qaïda n'est pas responsable de l'attentat.«Concernant Al-Qaïda, peut-on encore lire dans la note, (la source) a tenu à affirmer qu'il n'était toujours pas convaincu de la responsabilité d'Oussama Ben Laden, décrit par lui comme un homme vivant dans les grottes et ne disposant d'aucun moyen de communication moderne.»  
 
Deux ans plus tard, dans une note datée du 16 septembre 2004 et classée, comme les deux précédentes, “confidentiel défense”, la DGSEfait le point sur l'avancée de l'enquête pakistanaise s'agissant de l'attentat de Karachi, enquête qui s'est révélée être une pure construction policière, comme Mediapart l'a déjà détaillé.
 
A la rubrique «Commentaire», la DGSE est formelle: «L'implication d'Al-Qaïda est définitivement exclue dans (...) l'attentat du 8 mai 2002 à Karachi contre la DCN.» D'autres attentats sont également cités. «Les responsables des opérations (...) ainsi qu'un certain nombre d'autres attaques de moindre envergure à Karachi sont tous des Pakistanais. Tous faisaient partie des volontaires qui se battent depuis plusieurs années aux côtés des talibans en Afghanistan.»
 
Plus loin, on peut aussi lire: «L'absence d'étrangers dans la préparation et l'exécution des opérations citées plus haut est bien conforme aux consignes d'Oussama Ben Laden qui avait interdit à ses combattants de monter des attaques au Pakistan.»
Les informations de la DGSE, contenues dans ces trois notes de mai 2002 et septembre 2004, dont le juge Trévidic n'aurait jamais eu connaissance s'il ne s'était entêté à relancer l'exécutif, semblent donc conforter l'hypothèse d'enquête du magistrat. A savoir, d'une part, qu'une piste financière est un mobile possible de l'attentat et que, d'autre part, l'implication d'Al-Qaïda est à écarter.  
 
 
Pourtant, dans une note de cette même DGSE, datée du 3 février 2009, que le juge avait obtenue après la première vague de déclassification d'octobre 2009 évoquée précédemment, les conclusions des services secrets français allaient dans le sens opposé: «Viser la DCN à Karachi pour ces terroristes en lien avec Al-Qaïda permettait de frapper à la fois une cible liée au complexe militaire et sécuritaire pakistanais, en représailles à l'alignement officiel du Pakistan sur la rhétorique antiterroriste de Washington, et de frapper un allié occidental des Etats-Unis engagé militairement en Afghanistan.»
 
 
Et la DGSE, aujourd'hui dirigée par un proche de Nicolas Sarkozy, Erard Corbin de Mangoux, de conclure par une phrase touchant au sublime: «Si l'identité du commanditaire (de l'attentat) demeure inconnue, son appartenance à Al-Qaïda ne fait aucun doute.»
 
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