Le general britannique Dannatt confirme la défaite americano-britanno-israelienne en Iraq
Moins de deux mois après être entrée en fonction comme chef d'État-major des forces britanniques, le général Richard Dannatt se retrouve au coeur d'une vive polémique.
En effet, le général Dannatt a estimé, dans un entretien publié vendredi par le quotidien de droite Daily Mail, qu'il serait souhaitable que les 7000 soldats britanniques déployés en Irak se retirent le plus rapidement possible, leur présence exacerbant « les problèmes de sécurité ».
« Je ne dis pas que les difficultés auxquelles nous nous heurtons dans le monde sont causées par notre présence en Irak, mais il ne fait aucun doute que notre présence en Irak les exacerbe », a expliqué le général Dannatt.
Et les propos qu'il réserve aux stratèges américains et britanniques chargés de préparer la mission irakienne sont encore plus sévères. « Je pense que l'Histoire montrera que les préparatifs en vue de la période succédant à la première phase de combat, réussie, étaient insuffisants, et davantage fondés sur de l'optimisme que sur une planification raisonnée », a-t-il estimé.
Et les propos qu'il réserve aux stratèges américains et britanniques chargés de préparer la mission irakienne sont encore plus sévères. « Je pense que l'Histoire montrera que les préparatifs en vue de la période succédant à la première phase de combat, réussie, étaient insuffisants, et davantage fondés sur de l'optimisme que sur une planification raisonnée », a-t-il estimé.
Les opposants à la présence britannique en Irak ont rapidement salué l'intervention du militaire. Ils y voient la confirmation que la mission irakienne est en train, de plus en plus, de se transformer en bourbier.
« Si nous bénéficions d'un certain consentement au début, il s'est transformé en simple tolérance, et ensuite, en grande partie, en intolérance. C'est un fait », a martelé le général Dannatt pour expliquer l'absence de progrès sur le terrain et l'augmentation des pertes humaines.
Le Royaume-Uni a perdu 119 soldats en Irak, et les plus récents sondages démontrent que plus de la moitié des Britanniques demandent un retrait rapide de leurs troupes.
Le gouvernement du premier ministre Tony Blair n'a pas encore réagi officiellement aux déclarations du général Dannatt.
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