LES TROUBLES EN SOMALIE SE SITUENT DANS LE CADRE DE LA GUERRE CONTRE L’IRAN
A l’occasion de son webcast du 11 janvier, Lyndon LaRouche a reçu de nombreuses questions concernant les bombardements américains en Somalie et l’invasion éthiopienne. Voici des extraits de sa réponse :
« Le bombardement en Somalie est une autre manifestation des desseins de Cheney, avec l’envoi de renforts en Irak et la guerre prévue contre l’Iran. Il s’agit d’une vieille idée et d’un processus à longue terme, foncièrement néfastes. La politique vis-à-vis de l’Afrique, on peut la faire remonter à 1898 et [au lord britannique] Kitchener. Voilà le secret. Si vous regardez la politique britannique suite à cette victoire au Soudan, vous reconnaîtrez toute la tendance de la politique actuelle. C’est une politique impériale. Pour bien comprendre, notre ennemi est le gouvernement britannique, ou plutôt les forces libérales anglo-hollandaises qui contrôlent ce gouvernement. Depuis 1763, l’intention de la Compagnie britannique des Indes orientales, devenue entre-temps, pour l’essentiel, l’establishment anglo-hollandais actuel, est d’établir un empire mondial modelé (sans en être la copie) sur le contrôle vénitien exercé sur la chevalerie normande pendant la période médiévale. Leur politique, c’est ce genre d’empire. Ce n’est pas un empire du type de la Rome antique ou de Byzance en tant que tel, mais il est basé sur le même principe, bien que sous une forme différente. Dans ce cadre, il y a tout un concert de banquiers (...) qui dirigent des forces militaires privées et orchestrent des guerres et d’autres moyens pour contrôler les masses. L’intention a donc été, depuis 1763, d’établir un empire. (...) L’Afrique fait partie de ce dessein. (...)
« La politique des Britanniques vis-à-vis de l’Afrique a été exprimée par Henry Kissinger en 1974. Il postulait, en gros, que l’Afrique est trop vaste et qu’elle consomme une trop grande part de ses propres ressources, que nous voudrions avoir pour nous. Nous ne souhaitons pas que les Africains les consomment. Nous ne voulons pas d’augmentation démographique en Afrique, au contraire, la population devrait diminuer. Nous voulons empêcher les Africains de développer une productivité indépendante sur leur propre sol, en appliquant le progrès technologique dans cette partie du monde, afin qu’ils ne consomment pas les matières premières auxquelles nous pensons avoir droit. (...)
« Aujourd’hui, l’enjeu consiste à déstabiliser le monde en semant le chaos dans la région de l’Asie du Sud-Ouest, qui sert d’interface entre l’Asie et l’Afrique et de référence pour l’Europe et l’Asie du Nord. Voyez la situation ! De toute l’histoire européenne qui nous est connue, le théâtre autour de l’Asie du Sud-Ouest, l’Egypte, etc., a été l’enjeu déterminant de la politique impériale avant et pendant l’empire romain, sous l’empire byzantin, du temps du système ultramontain médiéval et dans le cadre du système libéral anglo-hollandais. Nous assistons actuellement à une tentative de perturber et de déstabiliser la région en provoquant une conflagration générale impliquant l’Asie centrale, l’Iran, le Transcaucase, la Turquie, jusqu’à la région du lac Victoria. Toute cette région fait l’objet d’intentions géostratégiques. Ce n’est pas la politique de Cheney, c’est la politique britannique que Cheney sert. (....)
« Ce que nous voyons ici, dans cette opération, est la force du mal. Prenez l’Ethiopie. Ce pays a été en guerre contre la Somalie, et c’est Henry Kissinger qui l’avait provoquée. (...) Au début des années 1970, avant que Kissinger y soit passé maître, la Somalie était soutenue par l’Union soviétique et l’Ethiopie par les Etats-Unis et l’Europe. Mais Henry Kissinger changeait de camp, tantôt l’un, tantôt l’autre ; alors que les Soviétiques soutenaient l’Ethiopie, les Etats-Unis, sous l’influence de Kissinger, se rangèrent du côté de la Somalie. Et la guerre fut orchestrée. De même, on monta une guerre entre l’Ethiopie et l’Erytrée, en vue de contrôler les eaux du Nil, du lac Victoria à la Méditerranée. Un accord fut conclu entre l’Ethiopie, le Soudan et l’Egypte sur la régulation des eaux.
« Si l’on déstabilise cette région comme jadis, comme on le fait actuellement de l’extérieur, les accords sont rompus. Alors les Britanniques s’emparent des eaux du Nil pour les donner à Israël. Ce n’est qu’un aspect du problème, mais c’est dans ce cadre qu’il faut le considérer.
« Nous avons affaire à une force maléfique - dont Henry Kissinger n’est que le reflet et le représentant - qui lance ce genre d’opérations. Il ne s’agit pas d’une cause qui passionne certains gouvernements ou certaines nations, au contraire, ils se laissent manipuler. »
http://www.solidariteetprogres.org/spip/sp_article.php3?id_article=2583
A l’occasion de son webcast du 11 janvier, Lyndon LaRouche a reçu de nombreuses questions concernant les bombardements américains en Somalie et l’invasion éthiopienne. Voici des extraits de sa réponse :
« Le bombardement en Somalie est une autre manifestation des desseins de Cheney, avec l’envoi de renforts en Irak et la guerre prévue contre l’Iran. Il s’agit d’une vieille idée et d’un processus à longue terme, foncièrement néfastes. La politique vis-à-vis de l’Afrique, on peut la faire remonter à 1898 et [au lord britannique] Kitchener. Voilà le secret. Si vous regardez la politique britannique suite à cette victoire au Soudan, vous reconnaîtrez toute la tendance de la politique actuelle. C’est une politique impériale. Pour bien comprendre, notre ennemi est le gouvernement britannique, ou plutôt les forces libérales anglo-hollandaises qui contrôlent ce gouvernement. Depuis 1763, l’intention de la Compagnie britannique des Indes orientales, devenue entre-temps, pour l’essentiel, l’establishment anglo-hollandais actuel, est d’établir un empire mondial modelé (sans en être la copie) sur le contrôle vénitien exercé sur la chevalerie normande pendant la période médiévale. Leur politique, c’est ce genre d’empire. Ce n’est pas un empire du type de la Rome antique ou de Byzance en tant que tel, mais il est basé sur le même principe, bien que sous une forme différente. Dans ce cadre, il y a tout un concert de banquiers (...) qui dirigent des forces militaires privées et orchestrent des guerres et d’autres moyens pour contrôler les masses. L’intention a donc été, depuis 1763, d’établir un empire. (...) L’Afrique fait partie de ce dessein. (...)
« La politique des Britanniques vis-à-vis de l’Afrique a été exprimée par Henry Kissinger en 1974. Il postulait, en gros, que l’Afrique est trop vaste et qu’elle consomme une trop grande part de ses propres ressources, que nous voudrions avoir pour nous. Nous ne souhaitons pas que les Africains les consomment. Nous ne voulons pas d’augmentation démographique en Afrique, au contraire, la population devrait diminuer. Nous voulons empêcher les Africains de développer une productivité indépendante sur leur propre sol, en appliquant le progrès technologique dans cette partie du monde, afin qu’ils ne consomment pas les matières premières auxquelles nous pensons avoir droit. (...)
« Aujourd’hui, l’enjeu consiste à déstabiliser le monde en semant le chaos dans la région de l’Asie du Sud-Ouest, qui sert d’interface entre l’Asie et l’Afrique et de référence pour l’Europe et l’Asie du Nord. Voyez la situation ! De toute l’histoire européenne qui nous est connue, le théâtre autour de l’Asie du Sud-Ouest, l’Egypte, etc., a été l’enjeu déterminant de la politique impériale avant et pendant l’empire romain, sous l’empire byzantin, du temps du système ultramontain médiéval et dans le cadre du système libéral anglo-hollandais. Nous assistons actuellement à une tentative de perturber et de déstabiliser la région en provoquant une conflagration générale impliquant l’Asie centrale, l’Iran, le Transcaucase, la Turquie, jusqu’à la région du lac Victoria. Toute cette région fait l’objet d’intentions géostratégiques. Ce n’est pas la politique de Cheney, c’est la politique britannique que Cheney sert. (....)
« Ce que nous voyons ici, dans cette opération, est la force du mal. Prenez l’Ethiopie. Ce pays a été en guerre contre la Somalie, et c’est Henry Kissinger qui l’avait provoquée. (...) Au début des années 1970, avant que Kissinger y soit passé maître, la Somalie était soutenue par l’Union soviétique et l’Ethiopie par les Etats-Unis et l’Europe. Mais Henry Kissinger changeait de camp, tantôt l’un, tantôt l’autre ; alors que les Soviétiques soutenaient l’Ethiopie, les Etats-Unis, sous l’influence de Kissinger, se rangèrent du côté de la Somalie. Et la guerre fut orchestrée. De même, on monta une guerre entre l’Ethiopie et l’Erytrée, en vue de contrôler les eaux du Nil, du lac Victoria à la Méditerranée. Un accord fut conclu entre l’Ethiopie, le Soudan et l’Egypte sur la régulation des eaux.
« Si l’on déstabilise cette région comme jadis, comme on le fait actuellement de l’extérieur, les accords sont rompus. Alors les Britanniques s’emparent des eaux du Nil pour les donner à Israël. Ce n’est qu’un aspect du problème, mais c’est dans ce cadre qu’il faut le considérer.
« Nous avons affaire à une force maléfique - dont Henry Kissinger n’est que le reflet et le représentant - qui lance ce genre d’opérations. Il ne s’agit pas d’une cause qui passionne certains gouvernements ou certaines nations, au contraire, ils se laissent manipuler. »
http://www.solidariteetprogres.org/spip/sp_article.php3?id_article=2583
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