شبكة الإستخبارات الإسلامية

Israel, les USA et la Grande Bretagne organisent la torture de civils Musulmans


Une compagnie aérienne très particulière de la CIA


NDLR: Nous venons de recevoir la copie de documents très intéressants concernant l'implication d'un certain service français dans la récente vague d'attentats qui a eu lieu en Algérie la semaine dernière, ces documents attesteraient et confirmeraient l'implication directe de ce que nous appelons la France-Israel (le lobby israelien à Paris) dans le terrorisme au Maghreb. Certains documents sont classés et demandent des authentifications et des clarifications, ils circulent depuis samedi dernier dans certains ministères et ambassades à Paris...



par Udo Ulfkotte,



Lorsque le 11 janvier 2003 un Boeing 737-7ET atterrit sur l’aéroport de Francfort, la tour de contrôle le considéra comme un avion de ligne tout à fait ordinaire. Le nom de la compagnie aérienne «Premier Executive Transport Services» n’intéressait personne à Francfort. Pourtant l’avion transportait tout autre chose qu’un fret ordinaire. Dans l’avion se trouvaient des membres de la CIA dont la spécialité était la déportation des hommes. Le B-737 – un jet à deux tuyères de type Gulfstream V – appartient à une petite flotte aérienne mystérieuse de la CIA: tandis que le Gulfstream V, plus petit et avec un rayon d’action de près de 11 000 kilomètres sert avant tout d’avion de transport pour des suspects terroristes, le Boeing de la CIA est aménagé, lui, avec quatre cellules pour des interrogatoires, selon les informations des membres de services secrets européens. La chaîne de télévision américaine CBS, pour son émission 60 minutes, a filmé au mois de mars 2005 le Boeing de la CIA à Glasgow en Ecosse et a rapporté que depuis le 11 septembre 2001 cet avion avait fait plus de 600 opérations prouvées dans 40 pays, dont 30 vols en Jordanie, 19 en Afghanistan et 16 en Irak. En plus, le Boeing avait atterri sur des aéroports en Egypte, au Libye et également sur la base militaire américaine et camp de détention de Guantánamo Bay à Cuba.



Avant le 11 septembre l’avion aurait accompli 72 opérations pour transporter des personnes dans les pays dans lesquels la torture est «usuelle», selon les dires de Washington.



Le plus petit Gulfstream, construit à la fin des années quatre-vingt-dix, autrefois en opération avec l’indicatif N379P, vole aujourd’hui avec l’indicatif N8068V et N44982. Le 21 juillet 2004 le Gulfstream atterrit sur l’aéroport de Stuttgart-Echterdingen, le 25 juin 2004 à Glasgow - Prestwick et le 16 avril 2004 à Genève. Le Gulfstream apparut à Riad et à Dubaï, à Kuwait, à Rabat au Maroc et sur la partie militaire de l’aéroport d’Amman en Jordanie. Il fut aperçu également à Tachkent et à Baku. Il atterrit et décolle sans cesse sur le Dulles International Airport à Washington. Apparemment il s’agit là – en plus d’un hangar de la CIA en Caroline du Nord – de sa base natale.



L’entreprise «Premier Executive Transport Services» ne possédait, avec le Boeing-737 et le Gulfstream, que deux avions, mais elle disposait de 325 managers. Ceux-ci étaient seulement atteignables par leurs cases postales dispersées dans cinq bureaux de poste de la capitale américaine Washington. Ces 325 collaborateurs n’avaient officiellement ni domicile ni téléphone. La destination des «vols spéciaux» de la CIA en dehors de l’Europe a été observée par les «Plain-Spotters»: souvent ils allaient à Islamabad, à Karachi et sur des pistes arabes.



Lorsque fin novembre 2004 on apprit que l’entreprise qui possédait le jet «Premier Executive Transport Services» était une entreprise camouflée de la CIA, celle-ci vendit secrètement la machine le 1er décembre 2004 à «Bayard Foreign Marketing» à Portland dans l’Etat Oregon, également une entreprise camouflée dans l’entourage des services secrets américains. Là, il n’y a que deux managers, l’avocat Scott D. Caplan et le chef d’entreprise Leonard Thomas Bayard, et toujours pas de téléphone. L’immatriculation de l’avion a été changée. Par contre, l’objectif opérationnel est resté le même: transporter des suspects terroristes pour des interrogatoires dans des pays comme l’Egypte, le Maroc, la Jordanie, l’Arabie Saoudite, pays dont chacun sait que la torture est à chose courante. On transporte avant tout des proches du réseau terroriste al-Kaida et des combattants du régime disparu des Talibans. Ils sont transportés comme «enemy combatants» (combattants hostiles) dans le camp à ciel ouvert de Guantánamo. Mais on amène également des suspects terroristes en Syrie pour des interrogatoires, un pays auquel les Etats-Unis reprochent de violer constamment les droits de l’homme.



Ce programme avait déjà démarré en décembre 1992 sous le président Bush senior. Celui-ci signa un «Executive Order» et fit appeler le programme «Extraordinary Rendition» (transfert extraordinaire). Autrefois les vols avaient généralement pour but de pouvoir «interroger» dans d’autres pays des hommes qu’on ne pouvait pas torturer aux Etats-Unis. Mais c’est seulement après le 11 septembre 2001 qu’on s’est concentré uniquement sur le transport de sympathisants terroristes supposés. L’ancien ambassadeur britannique en Ouzbékistan, Craig Murray, affirme qu’autrefois Washington faisait transporter beaucoup de prisonniers en Ouzbékistan avec l’aide de la CIA, avec la certitude absolue qu’ils y seraient torturés brutalement lors des interrogatoires.



Murray: «Les Ouzbekes sont connus pour leurs méthodes de torture particulièrement perverses. Cela va bien au-delà du simple battement. On ne casse pas seulement les dents, non, on coupe les lèvres, on dépiaute et on arrache les ongles.» Murray souligne le fait que son remplaçant a demandé au chef de section de la CIA à Tachkent si celui-ci ne trouvait pas problématique que des «aveux» étaient seulement obtenus sous torture brutale. L’Américain a affirmé que non, qu’il n’y voyait rien de grave, dit Murray aujourd’hui. La CIA, de son côté, nie qu’il y ait jamais eu un tel entretien avec un membre de l’ambassade britannique. Murray ajoute que les pilotes des avions de torture de la CIA ne sont pas entretenus directement par la CIA, mais par une entreprise appartenant à la CIA. Et cette entreprise a également quelques employés à Tachkent/Ouzbékistan. Depuis le 11 septembre 2001 on a recouru au moins dix fois aux «services» des tortionnaires d’Ouzbékistan.



Source: Ulfkotte, Udo, Der Krieg im Dunkeln. Die wahre Macht der Geheimdienste. Frankfurt a.M. 2006, ISBN 3-8218-5578-9, pp.194/196. (Traduction Horizons et débats)



La CIA entretient des prisons secrètes en 24 endroits Maintenant, on sait que la CIA entretient des prisons secrètes en 24 endroits du monde. En font partie la base aérienne de Bagram dans les environs de Kaboul en Afghanistan et le centre de torture d’Al-Tamara des Services secrets marocains, à dix kilomètres de la capitale Rabat. Un nombre important de détenus de ces prisons ont été remis aux Américains par les Services secrets pakistanais ISI. En Syrie, à la demande de la CIA, des hommes soupçonnés de terrorisme sont incarcérés dans une prison de Damas ainsi qu’à d’autres endroits du pays. Dans la prison de Maadi, en Egypte, on n’interroge apparemment que les suspects arrêtés en Europe. Il semble que la CIA ait assuré leur transport depuis l’Europe avec ses avions et soit présente dans des pièces voisines pendant les «interrogatoires»; c’est le cas au Caire dans la prison de Lazoughli et dans la maison d’arrêt de Mulhac-al-Mazra. Selon des organisations de défense des droits de l’homme, ces deux lieux de détention sont connus pour les tortures qu’on y pratique. Il y aurait d’autres prisons secrètes américaines à Bakou (Azerbaïdjan), en Arabie saoudite et en Thaïlande.



Source: Ulfkotte, Udo, Der Krieg im Dunkeln. Die wahre Macht der Geheimdienste. Frankfurt a. M. 2006, ISBN 3-8218-5578-9, pp. 202 sqq.



Un va-et-vient permanent C’est le Washington Post qui a dévoilé à la mi-décembre 2004 l’endroit où la CIA avait transporté beaucoup d’autres des présumés terroristes dans son Gulfstream V. Selon ces informations, il y aurait, au sein du complexe carcéral de l’Armée américaine de Guantánamo, une autre prison très secrète. La CIA y détiendrait à part des membres importants d’Al-Qaïda. D’après des milieux militaires américains, les bâtiments de la CIA de Guantánamo sont protégés par de hautes clôtures et éclairés par des projecteurs. Selon les reporters du journal, il y a là, depuis plusieurs mois, «un va-et-vient permanent». En tout, la CIA doit détenir trois douzaines de membres importants d’Al-Qaïda dans des endroits secrets.»
Source: Ulfkotte, Udo, Der Krieg im Dunkeln. Die wahre Macht der Geheimdienste. Frankfurt a. M. 2006, ISBN 3-8218-5578-9, p. 199



Combattants ennemis: prisonniers sans statut Le 11 mars 2005, le Washington Post a fait savoir qu’il avait reçu des documents secrets d’Abu Ghraib, prison américaine connue comme lieu de torture. D’après ces documents, les militaires responsables étaient tombés d’accord avec la CIA pour ne pas enregistrer les noms de certains prisonniers afin qu’il n’en reste aucune trace. Ils seraient détenus dans des cellules d’isolement et les organisations humanitaires et de défense des droits de l’homme se seraient vu refuser l’accès à ces prisonniers. Cela a été confirmé par le lieutenant Steven Jordan, responsable de la collecte des informations des Services secrets d’Abu Ghraib. La 205e Military Intelligence Brigade, la CIA et la 800e Military Police Brigade se seraient entendues en septembre 2003 dans un mémorandum secret pour créer une prison secrète. La CIA aurait insisté pour que des cellules soient libérées à Abu Ghraib afin qu’on puisse y incarcérer des prisonniers qui ne seraient pas soumis à la procédure d’accueil normale. Rien qu’en Irak, la CIA détiendrait plus de 100 prisonniers qui – à une exception près – ne sont enregistrés nulle part. Elle les appelle «OGA-1», «OGA-2», «OGA-3», OGA signifiant «Other Government Agency».



Source: Ulfkotte, Udo, Der Krieg im Dunkeln. Die wahre Macht der Geheimdienste, Frankfurt a.M. 2006, ISBN 3-8218-5578-9, p. 203.



Interrogatoires en présence de spécialistes israéliens de la torture Lors des «interrogatoires», des spécialistes israéliens de la torture étaient également présents. C’est ce qu’a confirmé la générale américaine Janet Karpinski dans un entretien accordé à la BBC. Elle a déclaré avoir rencontré un homme qui se disait Israélien. Il aurait été présent pendant plusieurs interrogatoires. L’Etat hébreu cherchait ainsi à avoir accès à des membres incarcérés ayant appartenu aux Services secrets irakiens spécialistes d’Israël.



En février 2002, le président Bush avait, par un executive order, donné expressément l’autorisation de refuser aux prisonniers le traitement prévu par les Conventions de Genève.
Source: Ulfkotte, Udo, Der Krieg im Dunkeln. Die wahre Macht der Geheimdienste, Frankfurt a.M. 2006, ISBN 3-8218-5578-9, p. 204



Prisonniers fantômes en Irak Les premiers prisonniers fantômes d’Irak, au milieu de l’année 2003, étaient encore détenus au Camp Cropper situé à proximité de l’aéroport de Bagdad, mais le refus du chef de la police militaire locale, le lieutenant Ronald Chew, a forcé la CIA à trouver un nouveau site: Abu Ghraib. En même temps, il a été convenu de cacher l’existence de ces prisonniers au Comité International de la Croix-Rouge. Le ministre de la Défense Donald Rumsfeld aurait dans certains cas donné personnellement l’ordre de ne pas enregistrer ces personnes.



En novembre 2003, un des prisonniers fantômes est mort lors d’une «douche». C’est ce qu’on dit officiellement quand on emmène un prisonnier dans les douches pour le tabasser, parce qu’il n’y a pas là de témoin.



Source: Ulfkotte, Udo, Der Krieg im Dunkeln. Die wahre Macht der Geheimdienste, Frankfurt a.M. 2006, ISBN 3-8218-5578-9, p. 204.Udo Ulfkotte (site en allemand)

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