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Affaire Khalifa : Guerre entre factions francaises et anglo-saxonnes pour le controle du brut algerien


Après sa mise en liberté conditionnelle, Rafik Khalifa sous une étroite surveillance policière. Il a séjourné une semaine dans un centre de rétention avec les « harragas ».



Par Hichem Aboud,



Dans son édition du mardi 6 mars, le très sérieux quotidien arabophone « Echourouq Elyaoumi » rapporte que le milliardaire déchu, Abdelmoumen Rafik Khalifa est placé actuellement sous une étroite surveillance policière à Londres.


Arrêté à son domicile dans la matinée du 27 février dernier, Rafik Khalifa a été transféré à Portmouth une ville distante de 200 km de Londres. Durant toute la période de sa détention il était placé dans un centre de rétention réservé pour les immigrés clandestins où il a rencontré quelques « harragas » algériens ». Son audition par les éléments de Scotland Yard s’est effectuée dans ce centre. Aux policiers qui l’interrogeaient sur sa fortune Khalifa a affirmé vivre dans un état de précarité.

Selon le quotidien « Echourouq El-yaoumi » Khalifa n’a pas payé de caution vu son état de précarité financière. C’est ce qui a amené les autorité britanniques à le soumettre à une surveillance policière des plus sévères. Sept conditions lui ont été dictées.1/ Sa résidence personnelle est placée sous contrôle policier.2/ Il lui est interdit d’utiliser son téléphone portable.3/ Le numéro de la ligne fixe de son téléphone doit être changé et placé sous écoute.4/ Interdiction de quitter son domicile sans autorisation. Tout déplacement se fera sous protection policière.5/ Interdiction de recevoir des visites autres que celles de la police.6/ Interdiction d’utiliser le réseau Internet de sorte qu’il ne puisse avoir aucun contact avec l’extérieur.7/ Interdiction de faire de déclaration à la presse écrite et audiovisuelle.

Telles sont les conditions de vie de celui qui il n’y a pas longtemps flambait dans les capitales européennes, se déplaçait à bord d’un jet privé et faisait poireauter des ministres algériens devant son bureau. Des ministres qui se sont vendus pour le plus bas prix comme l’a souligné l’un des avocats plaidant dans l’affaire Khalifa au tribunal de Blida. Mais aucun de ces ministres vils et sans dignité n’a pensé démissionner. Ils méritent tous un sort pire que celui qui a été réservé à Khalifa qui n’était en réalité qu’un pantin entre les mains des barons de la mafia qui dirige le pouvoir algérien. Des barons dénoncés dans le livre « La Mafia des Généraux » et qui le seront encore dans un prochain ouvrage.


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