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La fin d'une epoque

Connaissez-vous Amar Saïfi, dit El Fara ?

On connaissait Amar Saïfi dit El Para. Voici maintenant Amar Saïfi, dit El Fara pour des raisons qui deviendront évidentes d’ici trois ou quatre lignes. D'après sa page publicitaire sur El-Chorouk du 24 Mars 2007, El Fara nous propose une « biographie » de Boutef, intitulée, excusez l'excès d’humilité : "Le Géant de la Politique Mondiale, le Génial Président Bouteflika".
Dans le sommaire de la "biographie" du premier volume, on peut lire, en autres débilités :
- Les grandes réalisations de Bouteflika ;
- le règlement de la dette algérienne ;- la liquidation de la mafia politique ;
- la volonté du peuple algérien d'immortaliser Bouteflika ;
- Bouteflika sera immortel ;- l'amour du peuple pour Bouteflika ;
- le peuple ne permettra pas à Bouteflika de quitter le pouvoir.
On aurait pensé qu’El Fara – de part ses prédispositions à quitter tout bateau qui menace de couler - devrait se sentir assez honteuse pour s’arrêter là, ramasser les quelques os jetés par le petit prince, et se barrer très loin… mais hélas pour toi peuple Algérien, voici qu’El Fara te menace de quatre autres volumes de la même veine…
Apparemment, même chez les rongeurs, il y a du « horr » et du « barhouch »…
On ne sait pas si les généraux Toufik et Smain ont pu lire le « livre », mais en tous cas, ils devraient quand même trouver hautement arrogante l’affirmation d’El Fara que « le scénario de l'assassinat du Président Boudiaf ne se répètera pas ». Les encenseurs d’alors avaient bien dit au pôvre Boudiaf que tout le peuple était derrière lui...
D’après le rapport du « professeur » Riddouh, c’est le seul Boumaarafi qui se trouvait « derrière » Boudiaf au théâtre de Annaba… Après ce « livre » qui propose à Boutef l’immortalité contre quelques viles bénéfices terrestres, il serait intéressant pour El Fara de plancher sur la « biographie » d’un autre grand patriote, le dénommé £’Harki Belkheir. On ose lui suggérer le sommaire qui suit :
- Le règlement de la dette de £’Harki Belkheir et la saturation de ses comptes en Suisse ;- Par vases communicants: l’explosion de la dette de la RADP ;
- La volonté du peuple de ne pas laisser Belkheir au Maroc, mais de le juger à Alger pour haute trahison ;
- Le peuple ne permettra pas à Belkheir de quitter le pouvoir… normalement ;
- L'amour de Belkheir pour l’argent des indigènes.
Pour le bien de l’Algérie, espérons seulement que le « livre » d’El Fara sur Boutef sera un oiseau de mauvais augure pour le principal intéressé. D’autant plus que des sources journalistiques habituellement bien informées nous apprennent que le général £’Harki Belkheir, sentant la khmira des 80 milliards lever, s’apprête à quitter Rabat pour rentrer à Alger. Est-ce pour amener Boutef au musée ou bien au « théâtre » ?

Mounir Sahraoui
27 mars 2007
http://institut.hoggar.org/modules.php?name=News&file=article&sid=236

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