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Yisrael a perdu le droit a l'existence...


Les nations Unies et le racisme d’Israël.


Traduction - CPI



Rakan al Majali.

C’est en 1974 que l’Assemblée générale des Nations Unies décide, par une majorité écrasante, de considérer le sionisme comme une forme de racisme. Cette décision fut la dénonciation politique et morale la plus importante d’Israël par la communauté internationale. Elle resta pendant longtemps le cauchemar des sionistes et de l’Etat Hébreux jusqu’à ce que celui-ci parvienne à l’annuler. Les Nations Unies reviennent sur leurs propos dans ce qui ressemble à des excuses mondiales, alors que les arabes s’en excusent en se pliant aux conditions israéliennes et participant à la conférence de Madrid de 1991. Israël avait alors conditionné sa présence à cette conférence par l’annulation de la résolution liant le sionisme au racisme, ainsi que d’autres conditions en faveur d’Israël.


Il est actuellement évident que cette décision de l’Assemblée générale était une carte entre les mains des palestiniens et des arabes car elle leur permettait de révéler la véritable identité de l’occupation et de la dénoncer. Mais les arabes laissèrent tomber toutes les cartes qu’ils détenaient sans aucune contrepartie, parmi celles-ci : les résolutions internationales demandant la fin de l’occupation des territoires arabes conquis par la force. En effet, les accords arabes et surtout les accords d’Oslo ont remplacé l’occupation des territoires arabes par ce qu'ils ont appelé les « territoires disputés ».


Cette discussion à propos du racisme sioniste intervient au moment où les Nations Unies étudient encore la nature raciste des mesures de l’occupant sioniste : c’est ainsi que le comité pour l’abolition des discriminations raciales des Nations Unies s’est réuni dernièrement (le 22 et 23 Février) à Genève pour discuter de l’application israélienne du traité international pour l’abolition de toute forme de discriminations raciales.


« Adala » le centre légal des droits de la minorité arabe en Israël a indiqué qu’il « a présenté au comité un rapport répondant clairement aux questions très critiques posés par le comité à Israël en Juillet 2006. Le comité des Nations Unies chargé de vérifier l’application du traité par les pays signataires avait pris en compte toutes les remarques de « Adala », qui avait décrit l’ensemble des violations israéliennes à l’encontre des citoyens arabes dans les domaines des droits, de la terre, du logement, des crimes contre les innocents, de la loi de la citoyenneté et de l’immigration en Israël, de l’inégalité dans les financements israéliens au détriment des communes et villages arabes, l’expulsion des arabes du Néguev, etc…


Il est clair que les violations israéliennes des droits des palestiniens de 1948 sont des détails et des conséquences du grand crime qu’est celui de l’occupation intervenue en 1948.


Néanmoins, le crime le plus grave reste l’élargissement de l’occupation dans les territoires occupés de 1967, de même que les mesures racistes de vengeance et de haine entreprises, qui révèlent le caractère raciste du sionisme, à partir duquel avait été prise la décision de l’Assemblée générale en 1974. Et au moment où les palestiniens arabes des territoires occupés de 1948 sont présents pour participer dans le débat, on constate l’absence de la voix palestinienne et arabe dans la dénonciation du caractère raciste d’Israël, malgré que la porte reste ouverte aux Nations Unies pour discuter des méfaits du racisme sioniste.

Le Quotidien Jordanien Destour, 24/02/2007.


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