شبكة الإستخبارات الإسلامية

Divide and conquest : Liban, Algerie, Iraq : La guerre civile entrenue par la France, Israel, la Grande Bretagne et les Etats-Unis


Un soldat étasunien d'origine irakienne : Notre mission est de tuer le chiite et le sunnite pour les pousser à s'entretuer !!!!!!!!!



Traduit de l'arabe par Ahmed Manaï : [www.tunisitri.net]url:www.tunisitri.net/



Arrabitat Al irakia : Bagdad : 09/05/07



Un soldat étasunien, d'origine irakienne met à nu les crimes de l'occupant étasunien, les assassinats, les attentats terroristes et les opérations de sabotage commis par les troupes d'occupation à l'encontre des civils irakiens pour approfondir la discorde interconfessionnelle. Il raconte avoir servi pendant deux ans et demi dans l'armée d'occupation étasunienne et a réussi à fuir Bagdad pour échapper aux forces d'occupation. Il raconte : « j'étais soldat dans l'armée irakienne au cours de la guerre de 1991. Lors du retrait du Koweït, j'ai décidé de me réfugier en Arabie Saoudite avec des dizaines de mes camarades et c'est là-bas que j'ai été recruté par une commission de recrutement militaire étasunienne, chargée d'incorporer les anciens soldats irakiens dans l'armée étasunienne et de les transférer aux Etats-Unis. En 1992, j'ai été transféré aux Etats-Unis ou plutôt dans une île dont tous les équipements étaient militaires. J'étais avec de nombreux autres irakiens dont l'ancien gouverneur du Nadjaf, Adnan Atharfi. Nous suivions des exercices militaires ainsi que des cours intensifs d'anglais mais surtout une formation spéciale « dans les liquidations physiques ». Au cours de la guerre actuelle, l'agent a été transféré à l'intérieur de l'Irak pour des missions très spéciales au profit des services secrets étasuniens.



Il raconte : « au cours de la guerre actuelle qui a conduit à l'occupation de l'Irak, j'ai accompli, avec une certain nombre de mes camarades qui ont suivi avec moi la formation aux Etats-Unis, des missions diverses. On nous a infiltré en Irak par la frontière Saoudienne avec des tenues de l'armée irakienne. Notre mission consistait à répandre les fausses nouvelles parmi les irakiens, tel que l'armée étasunienne est entrée dans telle ville ou qu'elle est aux abords de Bagdad. Les fausses nouvelles étaient un des facteurs qui ont précipité l'effondrement de l'armée irakienne ». Le soldat ajoute : « l'unité à laquelle j'appartenais s'est installée dans le palais présidentiel de Al Adhamia. Nous étions autorisés à rendre visite à nos familles à Bagdad une fois par mois. Moi-même je rendais visite à ma famille à la Cité Sadr à l'est de Bagdad. Quand les choses se compliquèrent et que les hommes armés ont commencé d'attaquer tous ceux qui sortaient du palais, j'ai demandé aux membres de ma famille de venir de temps en temps pour les voir.



J'étais chargé de la surveillance. Puis de nouveau des changements et l'armée US m'a chargé de commander une unité chargée d'opérations d'assassinats dans les rues de Bagdad ». Notre mission consistait à liquider des gens sur des listes que nous fournissait l'armée, avec photos, adresses et un plan de leurs déplacements quotidiens. On nous demandait par exemple de tuer le chiite dans le quartier Al Adhamia (sunnite) et le sunnite à la cité Sadr (chiite) et ainsi de suite. Quant à la manière dont était traité l'agent qui commet une erreur sur la victime ou ne réussit pas dans sa mission, l'ex-agent raconte : « l'agent qui commet une erreur, est liquidé à son tour. Ainsi, trois membres de mon équipe ont été liquidés par les forces étasuniennes, après avoir échoué à tuer une personnalité politique sunnite à Bagdad. Cela s'est passé il y a un peu plus 2 ans ». L'ex-agent raconte que les forces d'occupation disposent d'un escadron chargé d'exécuter les « basses besognes ». Cet escadron est composé d'irakiens, d'américains et d'étrangers dont les membres, se répartissent à Bagdad et dans les autres villes irakiennes, en patrouilles de sécurité. Sa mission ne consiste pas seulement aux liquidations physiques mais certains de ses membres s'occupent aussi de poser les bombes et les voitures piégées dans les quartiers et les marchés. Elle s'occupe aussi d'interpeller les personnes que l'armée d'occupation ne veut pas tuer. Il raconte que les opérations de piégeage et d'explosion se font de diverses manières. La plus fréquente chez les forces d'occupation consiste à poser des bombes explosives lors des fouilles des véhicules ou lors des interrogatoires. Ainsi, une personne est convoquée à une base étasunienne et alors qu'elle est interrogée, on place la bombe dans son véhicule puis on la lâche en lui demandant d'aller à tel poste de police ou à tel marché, pour un motif quelconque et c'est là que se fait l'explosion.



La version de cet ex-agent irakien des services militaires étasuniens, concorde avec les nombreux rapports occidentaux qui avaient impliqué les forces étasuniennes d'occupation dans des attentats ayant visé des civils irakiens. Certains de ces rapports sont contenus dans une série d'articles du journaliste Britannique Robert Fisk, sur la base d'entretiens avec des Syriens et des Irakiens à Beyrouth au sujet de ces attentats. L'écrivain Egyptien Mohamed Hassaneyn Heikal a déclaré pour sa part à la chaîne Al Jazeera que les mercenaires « constituaient la deuxième force organisée, au plan des effectifs et des équipements, après les forces étasuniennes ». Il les a appelés « les chevaliers de Malte » et leur a attribués de nombreuses opérations ayant visé les civils irakiens, en insistant que des irakiens et des libanais y étaient en grand nombre.






Lire aussi SICK STRATEGIES FOR SENSELESS SLAUGHTER



By Robert Fisk

The Independent UK 04/29/06



Un jeune irakien raconte : « j'ai été formé par les américains pour devenir agent de police à Bagdad. Je passais 70% de mon temps à apprendre la conduite des voitures et 30% à manipuler les armes. Au bout d'un certain temps les américains m'ont dit de m'en aller et de revenir au bout d'une semaine. A mon retour, ils m'ont donné un téléphone portable et une voiture et m'ont demandé d'aller près des mosquées et Husseiniètes (lieux de culte chiites) pour voir ce qui s'y passait et de le leur téléphoner. Arrivé au lieu dit, je suis sorti de la voiture et j'ai téléphoné mais il n'y avait pas de couverture et je me suis éloigné un peu pour tenter une autre fois à un point où se trouvait la couverture.



Dès les premières sonneries de la communication, la voiture a explosé. Un autre… Un autre irakien, formé auprès des américains pour devenir lui aussi agent de police, raconte : « Ils m'ont donné un téléphone portable et une voiture et m'ont demandé d'aller à un lieu où il y avait un rassemblement de gens pour s'assurer si c'était une manifestation ou un sit inn. On lui a demandé aussi de les appeler à son arrivée sur les lieux pour les informer de ce qui se passe. La personne a eu comme la première des difficultés à établir la communication. Elle est sortie de voiture pour leur téléphoner d'une cabine publique dès que la communication est établie il leur a dit qu'il était sur les lieux et qu'il pouvait leur dire donc ce qui s'y passait.



Aussitôt sa voiture explosa.



Un autre irakien raconte : « Il y a quelques jours, j'ai été arrêté à un point de contrôle US. On m'a confisqué mon permis de conduire et on m'a dit d'aller le récupérer tout de suite à un camp américain, proche de l'aéroport de Bagdad où je serais interrogé. On m'a dit qu'ils ont envoyé le permis et les papiers de la voiture au poste de police de Kadhimia pour les suites. Le conducteur est parti en hâte, mais bientôt, il eut le sentiment que sa voiture se conduisait comme si elle portait une lourde charge. Sa méfiance grandit à cause d'un hélicoptère volant bas qui continuait à planer au-dessus de sa voiture, comme s'il le suivait.



Il a arrêté la voiture et l'a inspectée soigneusement. Il a trouvé presque 100 kilogrammes d'explosifs cachés sous la banquette arrière et à côté des portes arrière ! Le 13 mai 2005, Al Hadj Hayder Abou Sejjad, 64 ans, originaire de Hilla et paysan de son état, chargea son camion de cageots de tomates, se fit accompagner par son petit-fils Ali, âgé de 11 et s'en alla à Bagdad. Il fut arrêté à un point de contrôle US qui le somma de descendre du camion. Puis on les autorisa à continuer leur route. C'est alors que le petit fils informa le grand père qu'il avait aperçu les américains mettre quelque chose de couleur cendre du volume d'une pastèque dans le camion, entre les cageots de tomates. Ils avaient l'intention que ça explose à Bagdad pour prétendre que c'était le travail des " terroristes ", ou des " insurgés " ou de ceux qu'ils appellent eux-mêmes la " résistance ".






Les forces étasuniennes d'occupation piègent les véhicules Un citoyen irakien a accusé les forces étasuniennes d'occupation d'avoir piégé sa voiture et tenté de le tuer à l'avenue de Palestine, à l'est de Bagdad. Après l'utilisation des jeunes handicapés mentaux irakiens pour détecter les mines, révélée par de nombreux témoignages, les forces étasuniennes d'occupation recourent au piégeage des véhicules civils. C'est du moins ce qu'a révélé Hussein Jawad Abdel Mohsen, 54 ans, un chiite irakien qui travaille à la société Al Afia de distribution des produits alimentaires.



Il raconte : « Hier soir, alors que je conduisais mon camion de marque KA sur la route du camp Errachid, au sud-est de Bagdad, j'ai été arrêté par un barrage des forces étasuniennes d'occupation qui ont procédé à une fouille minutieuse durant une dizaine de minutes, accompagnée du déballage d'un certain nombre de cartons j'ai été autorisé à repartir. A mon arrivée à l'avenue de Palestine, au niveau du centre Turkemène de loisirs, j'ai arrêté mon camion près du local d'un de nos agents pour lui livrer sa commande. C'est alors que j'ai eu la surprise de découvrir qu'il y avait dans mon camion une bombe d'une vingtaine de kilogrammes, munie d'une minuterie.



Le propriétaire du local a aussitôt téléphoné aux forces spéciales du ministère de l'intérieur qui ont procédé à mon arrestation durant 12 heures pour interrogatoire. Les forces spéciales ont conduit en même temps Le véhicule jusqu'à une grande place non fréquentée…et attendu jusqu'à ce qu'il explose. Et Jawad d'ajouter que « l'interprète qui accompagnait les forces étasuniennes m'avait demandé ma destination et je lui avais répondu faussement que j'allais à la Cité Sadr, étant persuadé que les forces étasuniennes ne suspectaient pas les gens et ne fouillaient pas beaucoup les véhicules qui y allaient. C'est pour cette raison que mon véhicule n'avait pas explosé, puisqu'il fallait entre une heure et une heure et quart pour me rendre du Camp Errachid à la Cité Sadr, étant donné les difficultés de circulation. Or j'étais arrivé à l'avenue de Palestine au bout d'une demi-heure et l'explosion était prévue pour après mon arrivée à la Cité Sadr ».

http://www.islammemo.cc/article1.aspx?id=39340/

Lundi 14 Mai 2007

tunisielibre@yahoo.fr

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