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Des Raids de Sarko Secouent l'Elite Dirigeante

Dans le dernier épisode de la Saga qui a divisé le gouvernement conservateur précédent et menace de diviser le nouveau, Michèle Alliot –Marie, la ministre de l'intérieur va être interrogée sur ce qu'elle savait du complot pour diffamer Nicolas Sarkozy il y a 3 ans dans une tentative apparente pour l'empêcher de devenir président.

Un maître espion à la retraite, le Général Philippe Rondot, a affirmé la semaine dernière qu'il avait révélé à Alliot Marie, qui alors était ministre de la défense, les détails d'un soi disant complot pour salir le nom de Sarkozy.

Loyale comme elle l'était à l'époque au Président Jacques Chirac, et au premier ministre Dominique de Villepin, qui tous deux détestaient Sarkozy, elle a prétendument échoué à le mettre en garde qu'il était la cible d'une tentative pour le discréditer.

L'histoire a captivé la France aux prises avec une intrigue machiavélique dans ses hautes sphères politiques. Le complot était centré sur de fausses accusations en 2004 que Sarkozy, parmi d'autres politiciens et hommes d'affaires, avait des comptes en banques secrets offshore via la Banque internationale Clearstream, basée au Luxembourg. De faux documents bancaires ont été forgés pour suggérer qu'ils avaient reçu de vastes pots de vin en lien avec la vente de frégates françaises à Taiwan.

A cette époque, Chirac était déterminé à empêcher Sarkozy de se présenter à la présidentielle. Il se méfiait de l'ambition non déguisée de cet homme plus jeune et éprouvait du ressentiment pour une affaire qu'avait eu Sarkozy avec la fille de Chirac, Claude, que Sarkozy avait ensuite laissé tomber.

» De penser que je l'ai vu dans ses sous vêtements », avait-on rapporté de ce qu'avait dit Chirac commentant la « trahison » de Sarkozy.

En fait, il y a eu deux trahisons. Non seulement Sarkozy a largué Claude, il a aussi plaqué Chirac, son mentor politique, en se ralliant à Edouard Balladur, un rival pour la nomination gaulliste à l'élection présidentielle de 1995. Les Chirac ne le lui ont jamais pardonné.

Uns fois qu'il a su que Sarkozy serait candidat à la présidentielle, Chirac a apporté son soutien à de Villepin, 56 ans, un poète amateur et historien à mi temps, qui a servi comme chef du personnel et ministre des affaires étrangères mais qui n'a jamais été élu à un quelconque poste.

Quand l'affaire Clearstream a fait surface, Sarkozy était furieux. Il a affronté de Villepin, qui était alors ministre de l'intérieur, et l'a réprimandé pour avoir ordonné une enquête du service de contre espionnage, suggérant ainsi qu'il pouvait bien y avoir anguille sous roche.

Par la suite, Sarkozy a dit qu'il attendait de la justice qu'elle lève le voile «sur les tactiques de bas niveau des conspirateurs en herbe. Je veux savoir qui m'a mis sur ces listes, pourquoi et comment ? »

Il a évité de prendre une position publique contre Chirac sur cette affaire, bien qu'il ait été convaincu que le président était derrière elle. « Je ne doit pas confondre la défense de mon honneur avec mes obligations envers le pays » a-t-il dit.

Sarkozy a rêvé d'accéder à la présidence depuis son enfance. Il n'allait pas autoriser de Villepin, un homme qu'il considérait comme un poids plume en politique, à l'évincer. Brillamment, il a inversé les rôles, et utilisé le scandale Clearstream pour discréditer son rival.

Depuis que Sarkozy a été élu président il y a 9 semaines, l'enquête s'est considérablement accélérée. La semaine dernière, un signe qui montre qu'elle approche de sa phase finale, deux juges ont perquisitionné chez de Villepin.

Le raid a été précipité par la découverte de documents informatiques sur l'ordinateur de l'espion en chef Rondot, qu'il avait essayé d'effacer. Dans ces documents, Rondot a noté que deux des conspirateurs de Clearstream lui avaient dit qu'ils agissaient sous les ordres de de Villepin.

Les juges veulent maintenant établir l'étendue de ce que savait de Villepin et s'il avait laissé l'enquête se poursuivre longtemps après qu'il fut clair que les accusations avaient été fabriquées. « Plus il y a de monde après moi, plus proche nous sommes de la vérité » a déclaré de Villepin à un journaliste. « Je refuse de devenir un bouc émissaire, ce serait trop facile. »

Prudent de ne pas jubiler en public, le bureau de Sarkozy a seulement dit qu'il n'avait pas de commentaire à faire « bien sûr » sur un sujet dans les mains de la justice française.

Tout ceci laisse planer le doute sur le fait que des charges puissent être portées contre Chirac, déjà sous le coup d'une enquête, soupçonné dans une affaire de corruption lorsqu'il occupait le poste de maire de Paris. Il affirme que toutes ses actions comme président sont couvertes par son immunité présidentielle et qu'il n'a aucune obligation de répondre d'elles.

Actuellement, apparemment prise dans des tirs de feux croisés, ce serait au tour d'Alliot Marie, 61 ans, qui a été soi disant mise au courant brièvement par Rondot en mai 2004 que de Villepin était impliqué dans le complot Clearstream mais ne l'a pas dit à Sarkozy.

En janvier dernier, Alliot Marie, dont Chirac avait dit une fois qu'elle possède « la plus belle paire de jambes dans le parti » s'est retiré de la course à l'élection présidentielle et a soutenu Sarkozy, presque certainement avec la promesse d'une poste de haute responsabilité.

Il peut penser qu'il a invité un coucou dans son nid. Des preuves que les relations entre les deux sont déjà tendues ont fait surface. Elle a fait savoir qu'elle ferait tout en son pouvoir pour empêcher Sarkozy de se mêler de la façon dont elle gère son ministère.

Il a nommé des personnes qui lui sont très proches aux postes de chef de la police nationale et de la police de Paris. Un autre allié a été nommé à la tête des services de contre espionnage que Sarkozy veut faire fusionner avec l'agence de sécurité intérieure. Alliot Marie a dit au Monde qu'une fusion serait « pour le moins prématurée ».

De Villepin, qui a subi 17 heures d'interrogatoire par les juges chargés de l'enquête en décembre dernier, une première pour un premier ministre en poste, commence a être perçu comme un bouc émissaire dans l'affaire. On dit que les juges sont prêts à engager des poursuites contre lui pour conspiration, pour impliquer Sarkozy dans le scandale.

Il doit publier cet automne un livre sur Napoléon, dont le titre, « Le Soleil Sombre du Pouvoir » a été largement considéré comme des piques à l'égard de Sarkozy. Suite aux révélations récentes, ce qui se murmure à Paris c'est que le titre du livre s'applique aussi à son auteur.

John Follain Paris – 8 juillet 2007 – http://www.timesonline.co.uk/

Traduction Mireille Delamarre pour http://www.planetenonviolence.org/

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