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Attentats de 1995 :Tewfik, la DST... le GIA c'est la France


NDLR: La France a cree le GIA, le GICM et le GSPC, a l'aide sa filiale DRS en Algerie pour garder le controle des hydro-carbures face aux consortiums anglo-saxons. Aujourd'hui Sarkosy a fini de fusionner les services francais afin qu'ils servent de filiale aux interets americano-sionistes.


Non seulement Sarkosy est derriere la tentative d'attentat sur Bouteflika le 7 Spetembre 2007, mais Sarkosy, ex-ministre de l'interieur, et Alliot-Marie, ex-ministre de la defense ont arme le GSPC durant ces 24 derniers mois.


En France tout ce qui se dit 'anti-terroriste' est directement lie au terrorisme, ainsi Bruguiere est le bras juridique du GIA, du GICM, et du GSPC, son role est de proteger les services de l'etat, en l'occurence ici la DST, et son clan allie au ministere de la defense...


L'affaire Ramda avait ete relancee en Juillet 2005, juste apres les attentats de Londres, lorsque les infiltres du mossad en France, Sarkosy en tete, aient ete denonces publiquement pour avoir voulu faire sauter le metro de Paris. Les attentats de 1995 sont l'oeuvre du terrorisme francais en Algerie, le DRS et Tewfik ne sont que des executants. L'enquete vise toujours Pasqua, la DST, des generaux du ministere de la defense, la DGA a Toulon, et plusieurs partis politiques, dont le RPR.


Les commanditaires des attentats de 1995 et des grands massacres de civils en Algerie sont a Paris, les reseaux terroristes qu'ils ont tisse en Europe sont tous au service des interets financiers sionistes, n'est ce pas Abu Zarksuzy Al AZFI.


Rachid Ramda est un otage du systeme, les preuves accablent la France... le fait que la France soit accusee et ne puisse avancer aucune preuve pour se dedouaner en dit long, une instance internationale doit juger les partis politiques et les services de l'etat en France et en Algerie pour genocide.


Rachid Ramda parle en exclusivité pour «Libération».


Par PATRICIA TOURANCHEAULibération, 1 octobre 2007


Douze ans après les d’attentats - dont celui du RER Saint-Michel, huit morts - qui ont frappé la France en 1995, Rachid Ramda comparaît ce matin devant la cour d’assises spéciale de Paris. Cet intellectuel algérien de 38 ans est poursuivi pour avoir «financé» et «supervisé» depuis Londres cette campagne terroriste pour le compte du Groupe islamique armé algérien (GIA). Libération ouvre ses colonnes à ce terroriste présumé, actuellement écroué. Vues les conditions strictes de sa détention au centre pénitencier de Fresnes (Val-de-Marne), cet interview a été réalisé de façon indirecte. Nous lui avons transmis des questions, Rachid Ramda nous a transmis ses réponses. Il nous livre son strict point de vue et retouche son portrait. Il réfute dans l’ensemble les accusations, évoque un «montage policier», se défend d’être un islamiste armé et se définit comme «un simple musulman». Il admet avoir «participé à la rédaction d’El-Ansar» mais dément qu’il s’agisse du bulletin de propagande du GIA. Il prétend ne pas connaître les auteurs des attentats de 1995, en s’exprimant de manière bien plus détaillée que dans ses interrogatoires.Quel a été votre itinéraire ? Je suis né le 29 septembre 1969 à El Ogla, dans l’est du pays, dans une grande famille d’origine berbère (chaouia pas kabyle). Ma culture comme ma langue c’est l’arabe. Ma famille est de confession musulmane et nous pratiquons l’islam d’une façon traditionnelle. Mon père est herboriste dans sa propre officine et gère également la grande ferme familiale. Nous sommes une famille où la culture et le savoir ont une place prédominante. Tous mes frères ont fait des études supérieures. Ahmed, mon frère aîné, est ingénieur architecte. Un autre de mes frères, Lazhar, est ingénieur informaticien. Ma mère est l’âme de la maison, c’est à elle qu’a incombé la lourde tâche de nous élever en nous inculquant les vraies valeurs humanistes de notre culture. En Occident, ma mère serait qualifiée de femme au foyer, mais ce terme est trop réducteur au regard de la place et du rôle essentiel de la femme et de la mère dans la civilisation arabo-musulmane. J’ai également plusieurs sœurs, toutes mariées. J’ai fait mes études à l’institut polytechnique, en architecture.Avez-vous assisté à la création du FIS en Algérie ? Depuis l’indépendance, le pays fut dirigé d’une main de fer par le FLN, qui a étouffé la vie des musulmans. Il y avait bien sûr quelques mouvements de résistance à ce régime totalitaire. Ces mouvements que le monde, depuis le 11 Septembre, feint de découvrir en les qualifiant d’islamistes. Le régime a écrasé de manière brutale toute forme d’opposition, surtout au début des années 70 et 80. Mon frère aîné a vécu en direct cette période et nous a transmis ces expériences. Dès cette époque et malgré mon jeune âge, j’ai commencé à prendre conscience de ce qui se passait à l’intérieur du pays, mais aussi à l’extérieur. 1988 est l’année charnière et le tournant de la révolution du peuple musulman algérien pour reconquérir sa Liberté de penser et d’agir contre l’injustice, la pauvreté et la corruption érigée en institution. Le mouvement islamique commence alors à prendre la forme d’un parti politique. Tout le peuple algérien voulait appartenir a ce parti, sauf les mouvements radicaux de la gauche (léniniste, trotskiste, etc).Certes, j’ai été parmi les jeunes gens qui ont encouragé et soutenu ce parti d’opposition, mais quelles que soient mes qualités réelles ou supposées, j’étais bien trop jeune et je ne pouvais pas en être l’un des créateurs ou inspirateurs. Par contre, l’un de mes prof de littérature arabe était un des fondateurs du FIS. En ce qui concerne l’annulation des élections et la constitution des GIA (Groupes islamiques armés), j’étais déjà hors du pays.Comment analysez-vous ces évènements ? La révolution contre le régime dictatorial était une obligation religieuse et une nécessité humaine pour que le pays se débarrasse de la pourriture, et commence à respirer enfin l’air pur de la liberté et de la prospérité. Nous étions pendant trente années (pas glorieuses) sous la direction d’une clique militaire corrompue qui nous a conduit vers un abîme, vers l’extermination de l’esprit inventif, culturel et aussi moral.Pourquoi quittez-vous l’Algérie ? J’ai quitté l’Algérie en 1989 pour le Pakistan, car j’ai eu une envie irrépressible d’aller là-bas après avoir vu un documentaire à la télé en 1987, qui traitait de la situation catastrophique des réfugiés afghans, dans l’indifférence internationale. Je sortais certes à peine de l’adolescence, mais j’étais déjà assez mature pour avoir pris conscience que le constat du malheur des autres ne me suffisait pas, et qu’il me faudrait m’investir personnellement pour être en accord avec mon créateur. Dès lors, toutes mes préoccupations durant les deux années qui ont suivi ont été de trouver le moyen de me rendre au Pakistan.Je me suis donc rendu à Peshawar pour être en contact direct avec les refugiés afghans afin de leur venir en aide. Au début, j’ai rencontré des musulmans de toutes nationalités, puis des arabes musulmans, travaillant avec les organisations humanitaires mais aussi des membres d’organisations non musulmanes, telles que MSF. J’ai mis entres parenthèses mes études d’architecture pour me consacrer à plein temps à l’aide humanitaire.Avez-vous participé à Londres à la rédaction ou à la diffusion d’ El-Ansar, le bulletin clandestin du GIA ? La revue hebdomadaire El-Ansar n’a jamais été le bulletin clandestin ou officieux du GIA. La preuve se trouve dans le communiqué no34 de monsieur Djamel Zitouni, chef du GIA, diffusé le 21/5/1995, où il dénie toute appartenance d’ El-Ansar au GIA. Par contre, il ne faisait aucune objection à ce que El-Ansar reste un supporteur comme tant d’autres de par le monde. Je réitère donc qu’ El-Ansar n’a jamais été particulièrement le porte-parole du GIA ou de tout autre mouvement de lutte. Oui, j’ai participé à la rédaction et à la diffusion d’ El-Ansar qui soutenait tous les mouvements (algérien ou d’autre) combattant les dictatures et les tyrannies.Vous êtes arrêté le 4 novembre 1995 à Londres, car les juges et les policiers vous considèrent comme le «donneur d’ordre» et financier d’actes de terrorisme commis en France. Comment expliquez-vous ces accusations ? Je n’étais pas et je ne suis pas en mesure de donner des ordres à quiconque car je ne possède aucun pouvoir sur quiconque. Ces accusations sont aberrantes. En ce qui concerne le «financier» que je suis censé être, les Britanniques ont confirmé à leurs collègues français que «no bank accounts have been identified which could be associated with Ramda, or the other possible names used» (rapport de l’inspecteur de Scotland Yard John MacMillan du 23/11/1995) (1).L’enquête démontre que le chef du réseau à Paris, Boualem Bensaïd, vous appelle à Londres, juste avant ou après les attentats. Dans le dossier d’accusation, le gouvernement français parle d’enregistrements de conversations téléphoniques entre membres soi-disant du GIA et moi-même ! Ce que je nie catégoriquement. Face à ces affirmations péremptoires, j’ai demandé à pouvoir prendre connaissance de ces fameux enregistrements et que soit procédé à une analyse comparative du spectre. Or, j’apprends maintenant que ces fameux enregistrements n’existent pas. Que dois en conclure ? Est-ce vrai, faux, une coïncidence de dernière minute ? Quant à parler d’un complot…Vous apparaissez dans les carnets d’adresses des poseurs de bombes sous des pseudonymes. Etes-vous Abou Farès ? Dans l’acte de l’accusation, le gouvernement français m’a attribué plus de huit alias, je ne sais d’ou ils viennent ! La presse française, durant ces douze années, a toujours fait croire au public que ces alias et moi-même ne faisions qu’un. Comme dit le proverbe français : «Quand on veut tuer son chien, on prétend qu’il a la rage !» Pour ma part, j’ai essayé au cours de «l’instruction à sens unique» de donner les explications permettant de tirer au clair cette histoire d’alias, mais de toute évidence la vérité n’intéresse pas l’accusation…. Pour moi, confirmer ou nier ne change rien, mais j’aime le nom que mes parents m’ont donné, et jamais je n’en changerai. Quant aux numéros de téléphone qu’on m’attribue, je peux vous confirmer qu’ils ne sont pas les miens.Connaissez-vous Boualem Bensaid et l’artificier Ait Ali Belkacem ? Je suis catégorique : non, je ne connais ni l’un ni l’autre, et je ne les ai jamais rencontré.Mais vos empreintes digitales figurent sur un bordereau de 38 000 francs versés à Bensaïd. Je ne conteste pas les empreintes, mais je conteste les interprétations données d’abord par les services de police français, et ensuite l’instruction faite uniquement à charge afin d’étayer et de donner corps à ce qui est et restera un montage policier.Vous définissez-vous comme un émir du GIA, un fondamentaliste religieux, un membre d’Al - Qaeda ou un simple musulman algérien ? Depuis la Révolution de 1789, les Français sont obsédés par la classification des genres et des gens : «les sans-culottes», «pantalon contre culotte», «sectionnaire contre clubiste», «pétitionnaire contre émeutier», «robespierriste» etc. A croire que pour exister, il faut absolument enfermer les êtres dans des cases ! Je suis un simple musulman qui vit dans les préceptes de sa foi et qui veut vivre en harmonie les principes d’humanité et de justice.Que pensez-vous du combat d’Oussama ben Laden et des attentats le 11 septembre 2001 ? En prison depuis douze longues années, je suis trop loin de la vie sociale, coupé de ce qui passe dans le monde. Je n’ai pas les capacités d’un homme libre pour donner des jugements basés sur mes propre analyses, et je ne peux considérer les informations du monde extérieur que par les analyses de ceux qui font l’information. Je me fais bien sûr ma propre opinion et, pour ce qui est du sujet que vous abordez, je me place davantage sur le point de vue historique que dans l’événementiel.Pouvez-vous comparer vos conditions de détention en Grande-Bretagne et en France ? Belmarsh, ou j’ai passé dix ans en détention provisoire, à l’isolement total dans une unité spéciale haut risque (HSSU), est, je crois, ce qui se rapproche le plus de ce que j’ai pu voir et lire dans la presse sur Guantánamo. J’ai beaucoup souffert du manque total de contact humain,, et plus particulièrement avec ma famille. Le gouvernement anglais a refusé à douze reprises de donner des visas à mes parents pour me rendre visite. Ma situation carcérale en France n’est pas très différente. Dès que j’ai été remis au autorités françaises, j’ai été choqué par la façon irrespectueuse dont les policiers et les personnels penitentiaires se comportent avec les personnes détenues. J’ai d’abord pensé que cette attitude m’était réservée mais j’ai dû me rendre à l’évidence, c’est un comportement généralisé.Qu’attendez-vous de votre procès à Paris ? J’espère que mes explications seront entendues et que les interrogations qu’elles ne manqueront pas de susciter obligeront la Cour à pousser les vérifications. Je me demande pour quelle raison le gouvernement français me juge deux fois pour les mêmes faits. J’ai déjà été condamné à dix ans de prison pour les mêmes chefs d’accusation. Il est à craindre que ce procès soit sous les auspices de l’amalgame et de l’escamotage.(1) «Aucun compte bancaire n’a pu être associé à Ramda, ou à un autre nom qu’il aurait utilisé.»http://www.liberation.fr/actualite/societe/281773.FR.ph

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