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L'apocalypse selon Tel Aviv, Londres et Washington

LE « GRAND JEU » BRITANNIQUE MÈNE À LA GUERRE


A aucun autre moment depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale, on n’avait vu autant de régions du monde sombrer dans le chaos, la guerre asymétrique et la désintégration économique. Sur fond d’effondrement du système financier mondial, ces conflits apparemment isolés posent la menace grandissante d’une troisième guerre mondiale, cette fois-ci asymétrique.
Tout comme l’assassinat de l’Archiduc François-Ferdinand à Sarajevo en 1914 servit de détonateur à la Première Guerre mondiale, l’un quelconque de ces foyers de crise pourrait provoquer une conflagration.
Toutefois, hier comme aujourd’hui, la vraie cause du conflit se trouve dans les machinations géopolitiques de l’empire britannique. Il existe cependant une différence fondamentale par rapport à cette époque : aujourd’hui, les Etats-Unis sont beaucoup plus sous l’mprise des maîtres du jeu géopolitiques et de l’idéologie libérale anglo-hollandaise qu’à la veille de la Première Guerre mondiale. A travers des agents comme Bernard Lewis, George Shultz et tout l’appareil néo-conservateur, le gouvernement Bush-Cheney est devenu l’instrument de l’autodestruction des Etats-Unis et de l’abolition de l’Etat-nation au profit de l’Empire.
Des sources au sein de la communauté du renseignement américain ont qualifié de « chaos géré » cette stratégie britannique consistant à plonger de plus en plus de nations dans l’ingouvernabilité, sans aller jusqu’à provoquer l’éclatement d’une guerre généralisée. En même temps, à la faveur de la faiblesse du dollar, les cartels de l’énergie et des matières premières renforcent leur emprise.
Cependant, de tels jeux d’équilibre mènent souvent à la guerre.
Depuis la Corne de l’Afrique jusqu’au Caucase, en passant par le Proche-Orient et l’Asie centrale, on a affaire à des crises « locales » à une échelle sans précédent :
Une guerre entre la Turquie et l’Irak est attisée par les attaques militaires contre l’armée turque, menées par les Kurdes du PKK depuis leurs bases situées dans le nord de l’Irak, à la frontière turque. L’Armée turque et le parti au pouvoir sont convaincus que les opérations du PKK sont protégées et soutenues par les Etats-Unis et l’OTAN, du fait que les insurgés kurdes conduisent également des attaques contre l’Iran, pays prioritaire sur l’agenda Bush-Cheney pour un « changement de régime ».

La région frontalière entre le Pakistan et l’Afghanistan est au bord de l’explosion, suite à la « guerre au terrorisme » menée par les Etats-Unis et l’OTAN, créant des conditions d’instabilité dans les deux pays (cf. ci-dessous). En même temps, l’Afghanistan est devenu un véritable narco-Etat, les « seigneurs de l’opium » à l’oeuvre dans tout le pays fournissant entre 75 et 90 % de la consommation mondiale d’héroïne.

Le constat est semblable pour toute la région de la Corne d’Afrique. L’instabilité du Soudan gagnerait automatiquement l’Egypte. Le 5 novembre, le Groupe de crise international a publié une déclaration, avertissant que l’Ethiopie et l’Erytrée sont au bord d’une véritable guerre, bien pire que le conflit qui ensanglanta la région en 1998-2000. Les deux pays sont engagés dans une guerre interposée en Somalie, et depuis fin septembre, l’Ethiopie menace de rompre le Pacte d’Alger qui mit fin à la guerre en instaurant une commission frontalière.

Dans le Caucase, le président géorgien Mikhail Saakashvili a déclaré un état d’urgence de quinze jours pour faire taire les protestations, de plus en plus violentes, contre son gouvernement. Il reproche aux Russes de fomenter les manifestations, provoquant un regain de tension entre Tiflis et Moscou, qui risque de relancer d’autres insurrections séparatistes dans la région, entretenues depuis longtemps par des combattants étrangers, souvent recrutés en Grande-Bretagne.

La faction de Dick Cheney à la Maison Blanche continue de mobiliser pour des frappes militaires américaines contre l’Iran, ce qui ne manquerait pas de provoquer une explosion régionale et, probablement, des guerres de religion.
http://www.solidariteetprogres.org/spip/article-imprim.php3?id_article=3505

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