14 janvier 2008 (LPAC) - Le Géant du secteur bancaire Citigroup s’apprête à annoncer une dépréciation d’actifs pour environ 24 milliards de dollars, avec une perte de 4 milliards pour le 4e trimestre 2007. En conséquence, la première banque américaine est à la recherche de quelques 10 milliards pour rester provisoirement à flot, alors que le fonds d’Etat d’Abu Dhabi avait déjà injecté 7,5 milliards d’argent frais au mois de novembre. Le Financial Times parle déjà d’une contribution de 4 milliards de l’Autorité d’investissement Koweitienne, ainsi que des apports du prince saoudien Alwaleed bin Talal et d’un groupe chinois. Citigroup a d’ores et déjà annoncé le licenciement de 20 000 employés.
Mais tout ça n’est que la partie volontairement émergée de l’iceberg, ce qui fait dire à Lyndon LaRouche « Est-ce que Citigroup va dire la vérité ? » mais « Je ne pense pas qu’ils aient le courage de le faire ». Dans ce contexte, il a également mis en cause la décision de Bank of America, la plus grosse banque de dépôt américaine, de racheter le numéro 1 du crédit hypothécaire américain Countrywide Financial. Car lorsqu’une banque agrée se retrouve à devoir renflouer une escroquerie, c’est tout le système bancaire qui est mis en danger, a t-il dit.
La banque d’affaires new-yorkaise Merrill Lynch est également sur le point d’annoncer une dépréciation d’actifs de 11 milliards avec des pertes sèches de 3,2 milliards pour le 4e trimestre 2007 après les 2,2 milliards du 3e. Selon plusieurs rapports, Merrill Lynch chercherait aussi les faveurs d’ « un fond souverain du Moyen-Orient ». JP Morgan Chase et Wells Fargo doivent également rendre leurs comptes cette semaine.
GAME OVER.
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