L'ONU va créer une commission d'enquête sur les attentats d'Alger du 11 Decembre 2007
11 signifie ISRAEL ! N'est-ce pas Sarkosy ?
Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, a décidé de créer une commission d'enquête sur les attentats d'Alger qui ont fait, le 11 décembre, 41 morts dont 17 employés de l'ONU, a annoncé, lundi 14 janvier, sa porte-parole Michèle Montas. Après avoir reçu vendredi un rapport préliminaire et confidentiel sur ces attaques, Ban Ki-moon a décidé "de nommer une commission indépendante pour établir tous les faits concernant les attaques d'Alger". La commission "s'occupera aussi de questions stratégiques" liées à la sécurité à fournir aux employés mobilisés dans des opérations de l'ONU dans le monde..Elle sera composée d'experts internationaux indépendants du système des Nations unies (qui regroupe l'organisation des Nations unies – l'Assemblée générale, le conseil de sécurité, le conseil économique et social, le secrétariat et la Cour internationale de justice – et l'ensemble des institutions spécialisées – l'Unesco, la Banque mondiale, l'Organisation mondiale de la santé...) et cherchera une "coopération totale" des autorités algériennes. Sa composition et sa mission détaillée seront annoncées prochainement..
"DÉFICIENCE" DE LA SÉCURITÉ DE L'ONU.
Les deux attentats-suicides perpétrés le 11 décembre à Alger, revendiqués par la Branche d'Al-Qaida au Maghreb (ex-GSPC algérien), visaient les sièges du Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) à Hydra et celui du Conseil constitutionnel à Ben Aknoun. A Hydra, 145 personnes travaillaient pour l'ONU, dont 115 Algériens et 30 étrangers. Les 17 tués parmi le personnel des Nations unies étaient 14 Algériens et 3 étrangers..
Une précédente enquête sur l'attentat perpétré en août 2003 contre des bureaux de l'ONU à Bagdad, dans lequel 22 personnes étaient mortes, dont l'émissaire spécial en Irak Sergio Vieira de Mello, avait permis de montrer que la sécurité des Nations unies dans le pays était "déficiente". En Algérie, un officier chargé de la sécurité de l'ONU, Babacar Ndiaye, qui est mort dans l'attentat de décembre, avait fait part de son inquiétude à sa direction, selon plusieurs collègues et tenté, en vain, de limiter l'accès des véhicules aux édifices de l'ONU en Algérie par un système de contrôles.
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