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Les Sionistes montrent leur obstination pour tout accord final


Palestine – CPI



Un document concernant les négociations de Taba et de Camp David des années 2000 et 2001 a été publié. Il avait été envoyé du bureau du premier ministre de l’époque Ariel Sharon au bureau d’Ehud Barak devenu à son tour premier ministre. Ce document montre de façon claire un entêtement sioniste chaque fois qu’on discute des accords finaux.


Le document publié par le journal hébreu Haaretz précise que les principes vus dans le conseil des ministres tenu avant la conférence d’Annapolis ressemblent énormément à ceux délimités par Barak.


Le sous-titre du document est : « La réalité actuelle de l’opération politique avec les Palestiniens ». Il met sous lumière un accord entre les deux parties sur la constitution d’un Etat palestinien pour donner aux Palestiniens leur droit à l’autodétermination. Le document rapporte que les Palestiniens sont divisés quant à la reconnaissance de l’Entité sioniste comme étant « un pays du peuple juif ».


Par le document, on sait maintenant que les Sionistes ont proposé des principes qui leur sont vitaux. Ils ne veulent transférer aucuns territoires à l’autorité palestinienne avant un accord final sur toutes les affaires fondamentales. Et avant cet accord, il n’y aura pas d’accord partiel, considérant toutes les affaires comme liées entre elles.


Selon le document, dans les négociations de Taba et de Camp David (2000-2001), les Palestiniens ont grandement protesté contre les exigences sécuritaires israéliennes et contre un Etat palestinien désarmé. Ils ont aussi voulu arriver à un « accord pour servir de cadre à l’accord final » de façon à traiter toutes les questions essentielles du conflit et à délimiter de grandes lignes et des calendriers temporels pour la solution.


Quant à la question des frontières, le document mentionne que les Palestiniens étaient prêts à montrer une certaine souplesse. Ils ont accepté quelques changements sur les frontières du 4 juin 1967 pour qu’elles puissent répondre aux exigences démographiques de l’Entité sioniste. La différence d’avis concerne toujours la définition de 100% des territoires et de la démographie.
Le document montre aussi que dans ces négociations-là, on n’est pas arrivé à un accord pour déterminer l’avenir de la zone annexée à la ville d'Al-Quds après 1967 et de la zone de la Mer Morte. Tel-Aviv a voulu un changement de terrains à une proportion de 6 à 8 de la Cisjordanie afin de préserver les blocs coloniaux. Les Palestiniens se sont opposées à la notion de blocs. Ils ont demandé que l’échange soit de 1/1 et qu’il ne dépasse pas 3,2% des territoires de la Cisjordanie.


Et sous le titre d’Al-Quds (Jérusalem), le document dit que cette ville aura deux capitales, Jérusalem et Al-Quds. Les Palestiniens ont insisté pour que la ville toute entière soit ouverte. L’Etat d’occupation a besogné selon le principe suivant : « Tout ce qui est arabe est pour les Palestiniens ». Mais, en pratique, ils ont proposé une carte avec des pieds israéliens déchirant les territoires palestiniens. Les Palestiniens ont demandé le contraire.


Quant à la question de la vallée sacrée et de l’ancien bourg, les Sionistes ont voulu pour eux une position spéciale. Les Palestiniens y ont posé leur objection. Ils veulent leur autorité sur les quartiers islamiques et chrétiens, et sur la plupart du quartier arménien. Et dans les zones sacrées chez les Juifs, hors les clôtures, les Palestiniens ont suggéré des arrangements au profit de l’Entité sioniste, sans pour autant arrivé à l’autonomie. Et pour le sanctuaire Al-Maqdasi, il y a eu deux alternatives. Soit sa position reste confuse, soit décidée selon la relation de chaque côté du lieu. Alternatives refusées par les Palestiniens.


Enfin, l’Etat d’occupation a refusé d’assumer la responsabilité des réfugiés palestiniens et de reconnaître leur droit au retour. Par contre, il a accepté de reconnaître leur souffrance et de participer aux efforts internationaux destinés à faciliter le retour d’un petit nombre d’entre eux, avec une participation financière pour leur intégration. Les Sionistes insistaient sur la condition mettant finalement un terme « au conflit et à tous les droits ». De leur côté, les Palestiniens ont réclamé une reconnaissance de la responsabilité des Sionistes dans l’origine et la continuation du problème des réfugiés. Le document cite que les Palestiniens ont montré, durant les négociations, une compréhension de la sensibilité de ce sujet et se sont montrés prêts à en trouver une solution équilibrée.

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