Alors que l'enquête sur l'assassinat de Rafik Hariri tire à sa fin, de plus en plus d'informations font surface sur les dessous de cette enquête et sa manipulation à des fins géopolitiques impliquant dans l'ombre le juge français « anti terroriste » Bruguière, le colonel Serge Domont, le Mossad, la CIA, Walid Jumblatt.
Sur le travail d'enquête mené par la Commission d'Enquête Indépendante Internationale, (IIIC) créée il y a 3 ans pour faire toute la lumière sur l'assassinat de l'ex premier ministre libanais Rafik Hariri mais aussi sur la vague d'assassinats qui ont suivi, des informations font surface faisant état d'activités menées en parallèle pour manipuler cette enquête afin qu'elle produise des conclusions complètement politisées.
De nouveaux scandales relatifs à cette enquête viennent d'être dévoilés. Rafi Madayan, témoin auprès du IIIC, ancien membre de la coalition du 14 février, et fils de l'ancien membre du parti communiste assassiné Georges Hawi, vient de fournir des informations qui démolissent la thèse accréditée et répétée par l'Occident d'une implication syrienne dans les assassinats.
Il a présenté ce qu'il désigne comme des faits sur un travail mené en parallèle et dans l'ombre de cette Commission et liée au Mossad israélien. « La IIIC a été créée et d'abord dirigée par le juge Detlev Medhis qui avait été recommandé par le juge anti terroriste français Jean Louis Bruguière. Très proche des US et des services de renseignement israélien, en 1998, sur la demande du Mossad, il avait ordonné l'arrestation du DC George Habash (fondateur du Front Pour la Libération de la Palestine –FPLP - décédé récemment ndr) alors que celui-ci était hospitalisé » selon les dires de Madayan. Ce dernier a ajouté que Bruguière a officiellement suivi l'enquête sur l'assassinat du journaliste libanais Samir Kassir, « cependant il représentait un panel constitué pour mener une enquête en parallèle et il est considéré comme le cerveau de la IIIC, assisté par une équipe spéciale, comprenant principalement le colonel Serge Dumont qui m'a rendu visite il y a environ deux ans. ». Madayan a révélé le contenu des ses entretiens avec l'officier français et ses liens avec la CIA et certains éléments libanais via un officier à la retraite libanais.
« J'ai rencontré cet officier libanais et il m'a dit qu'il avait des liens avec la CIA et le Renseignement Français et qu'il bénéficiait de liens spéciaux avec le député Walid Jumbatt et le ministre de la communication libanais Marxan Hmedeh » a-t-il dit.
Toujours selon Madayan, la principale mission de ce panel servant de doublon et agissant dans l'ombre de la IIIC c'était de produire des faux témoignages et de fournir des témoins fictifs qui pouvaient soutenir la thèse d'une implication des services de sécurité libanais et syriens dans l'assassinat d'Hariri.
« Dumont m'a dit franchement qu'il n'avait pas de preuve directe et tangible contre le Renseignements Syrien. Il a cependant reconnu qu'ils essaient de chercher des confirmations ou des mandats d'arrêt, par le biais de fausses preuves afin de dénoncer le régime. » Madayan a rappelé les fameux témoignages de Mohammed Zouheir Saddik et le « témoin masqué » Houssam Houssam, et comment leurs témoignages avaient été fabriqués pour tromper le travail d'enquête. Il a également fait remarqué que le témoignage de Saddik en France avait été écrit par l'un des hauts responsables du Lebanese Information France.
De plus, Madayan a aussi affirmé avoir d'autres informations prouvant l'implication du Mossad israélien dans l'assassinat de son père. Il a également ajouté qu'il y avait suffisamment de preuves pour montrer l'implication d'Israël dans les assassinats de personnalités libanaises.
Il a accusé le côté libanais impliqué dans le travail d'enquête de l'IIIC de faire tout son possible pour cacher les preuves qui pourraient remettre l'enquête sur la bonne voie. Madayan a dit qu'un important officier de la sécurité lors de réunions qu'il a eu avec lui, a dit qu'il avait des preuves de l'implication de certains groupes extrémistes dans l'assassinat d'Hariri.
Jusqu'à maintenant, ce qui a caractérisé le travail de cette Commission d'enquête c'est, non pas tant le souci de vérité et de justice, mais principalement les répercussions politiques que cela peut avoir sur la scène régionale, sachant, de par les informations révélées ci-dessus, que c'est Bruguière et ses amis (CIA, Mossad) qui tirent les ficelles dans l'ombre en manipulant le travail de cette Commission.
Source de certaines informations un article du site anglais de Al Manar TV 18/02/08 http://www.almanar.com.lb/NewsSite/News.aspx?language=en
Bombardement d'Israel en Syrie: point de vue de S. Hersh
De nouveaux scandales relatifs à cette enquête viennent d'être dévoilés. Rafi Madayan, témoin auprès du IIIC, ancien membre de la coalition du 14 février, et fils de l'ancien membre du parti communiste assassiné Georges Hawi, vient de fournir des informations qui démolissent la thèse accréditée et répétée par l'Occident d'une implication syrienne dans les assassinats.
Il a présenté ce qu'il désigne comme des faits sur un travail mené en parallèle et dans l'ombre de cette Commission et liée au Mossad israélien. « La IIIC a été créée et d'abord dirigée par le juge Detlev Medhis qui avait été recommandé par le juge anti terroriste français Jean Louis Bruguière. Très proche des US et des services de renseignement israélien, en 1998, sur la demande du Mossad, il avait ordonné l'arrestation du DC George Habash (fondateur du Front Pour la Libération de la Palestine –FPLP - décédé récemment ndr) alors que celui-ci était hospitalisé » selon les dires de Madayan. Ce dernier a ajouté que Bruguière a officiellement suivi l'enquête sur l'assassinat du journaliste libanais Samir Kassir, « cependant il représentait un panel constitué pour mener une enquête en parallèle et il est considéré comme le cerveau de la IIIC, assisté par une équipe spéciale, comprenant principalement le colonel Serge Dumont qui m'a rendu visite il y a environ deux ans. ». Madayan a révélé le contenu des ses entretiens avec l'officier français et ses liens avec la CIA et certains éléments libanais via un officier à la retraite libanais.
« J'ai rencontré cet officier libanais et il m'a dit qu'il avait des liens avec la CIA et le Renseignement Français et qu'il bénéficiait de liens spéciaux avec le député Walid Jumbatt et le ministre de la communication libanais Marxan Hmedeh » a-t-il dit.
Toujours selon Madayan, la principale mission de ce panel servant de doublon et agissant dans l'ombre de la IIIC c'était de produire des faux témoignages et de fournir des témoins fictifs qui pouvaient soutenir la thèse d'une implication des services de sécurité libanais et syriens dans l'assassinat d'Hariri.
« Dumont m'a dit franchement qu'il n'avait pas de preuve directe et tangible contre le Renseignements Syrien. Il a cependant reconnu qu'ils essaient de chercher des confirmations ou des mandats d'arrêt, par le biais de fausses preuves afin de dénoncer le régime. » Madayan a rappelé les fameux témoignages de Mohammed Zouheir Saddik et le « témoin masqué » Houssam Houssam, et comment leurs témoignages avaient été fabriqués pour tromper le travail d'enquête. Il a également fait remarqué que le témoignage de Saddik en France avait été écrit par l'un des hauts responsables du Lebanese Information France.
De plus, Madayan a aussi affirmé avoir d'autres informations prouvant l'implication du Mossad israélien dans l'assassinat de son père. Il a également ajouté qu'il y avait suffisamment de preuves pour montrer l'implication d'Israël dans les assassinats de personnalités libanaises.
Il a accusé le côté libanais impliqué dans le travail d'enquête de l'IIIC de faire tout son possible pour cacher les preuves qui pourraient remettre l'enquête sur la bonne voie. Madayan a dit qu'un important officier de la sécurité lors de réunions qu'il a eu avec lui, a dit qu'il avait des preuves de l'implication de certains groupes extrémistes dans l'assassinat d'Hariri.
Jusqu'à maintenant, ce qui a caractérisé le travail de cette Commission d'enquête c'est, non pas tant le souci de vérité et de justice, mais principalement les répercussions politiques que cela peut avoir sur la scène régionale, sachant, de par les informations révélées ci-dessus, que c'est Bruguière et ses amis (CIA, Mossad) qui tirent les ficelles dans l'ombre en manipulant le travail de cette Commission.
Source de certaines informations un article du site anglais de Al Manar TV 18/02/08 http://www.almanar.com.lb/NewsSite/News.aspx?language=en
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