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Atteinte à la sûreté de l`état - Comment Jean-Paul Ney a été piégé par la gendarmerie


Depuis le 27 décembre 2007, Jean-Paul Ney croupit dans les geôles de la DST où il doit répondre de sa responsabilité dans la dernière tentative de déstabilisation du régime. Cet espion français qui manœuvre sous la casquette de Reporter photo connaît en effet un parcours très particulier. Révélations.


Les fins limiers de la gendarmerie nationale ont démontré, avec l’arrestation de l’espion français Jean-Paul Ney, qu’ils ont vraiment progressé en matière de renseignement. En effet, les services du général Edouard Kassaraté ont très tôt flairé cette autre opération de déstabilisation ourdie contre le pouvoir d’Abidjan. Par rapport aux informations dont ils disposaient, Jean-Paul Ney a été, dès son arrivée le 10 décembre 2007 à l’aéroport international, pris en filature. Ses faits et gestes étaient observés jusqu’au 27 décembre dernier au moment où il est allé se pré-positionner nuitamment en face de la RTI attendant le moment de l’assaut final. Ainsi donc, pendant deux semaines, le mercenaire français a été suivi dans tous ses déplacements, même jusque dans ses rendez-vous galants. C’est d’ailleurs, dit-on, l’une de ses compagnes d’un soir, coincée par les limiers ivoiriens qui a fini par ’’balancer’’ le Français. Il s’agissait donc pour la gendarmerie de cumuler un maximum d’informations compromettantes afin que l’arrestation du suspect ne souffre d’aucun doute. C’est ce qui a été fait d’autant plus que tout s’est passé dans la discrétion et l’annonce de son arrestation ne s’est faite qu’une semaine après celle-ci, c’est-à-dire le vendredi 4 janvier 2008. L’opération s’est donc déroulée dans la discrétion totale. Qui est en réalité Jean-Paul Ney ? C’est en 1996 que Jean-Paul Ney embrasse le métier de Reporter photo. A ce titre, il a collaboré avec l’agence SIPA presse ainsi que la chaîne de télévision Canal+. Depuis les Etats-Unis d’Amérique où il a séjourné, il était le correspondant du magazine VSD ainsi que du journal France-Soir. Cet ancien éducateur sportif de 31 ans, s’est ensuite spécialisé dans l’espionnage et le terrorisme. "Monde qui le fascine" comme l’indiquait le journal ’’Le Point’’, en 2002. C’est pourquoi, il n’hésitera pas à se métamorphoser en véritable barbouze puisque sa casquette de journaliste photographe lui permettait de briser aisément les barrières et d’agir toujours de façon insoupçonnée. Jean-Paul Ney a par le passé déjà eu maille à partir avec la justice et la police. Il avait été mis en examen pour « vol et atteinte au secret de la défense nationale ». Alors vigile, il avait dérobé une carte du réseau Rimbaud, au ministère des Affaires étrangères.


Le Réseau Rimbaud, un réseau téléphonique interministériel permettait aux personnes autorisées de l’Etat de se joindre en mode sécurisé. Jean-Paul va additionner les plaintes et les jugements. Il va d’ailleurs effectuer plusieurs jours de prison "préventive" dans une affaire de menaces de mort à l’encontre d’un autre journaliste. Il sera condamné à 1 an de prison avec sursis, environ 1,9 million de francs cfa (3.000 euros) d’amende et soins psychologiques et psychiatriques demandés par le tribunal. Il sera aussi entendu dans l’affaire AZF quand des inconnus ont menacé d’attaques les lignes SNCF. Il indiquait avoir des "infos". Il se servira aussi d’un ordinateur d’un journaliste de i-Télévision pour noyer le forum du site Kitetoa (site underground tenu par un journaliste) de messages vengeurs. Certaines rédactions occidentales ont été victimes des frasques du journaliste photographe. La rédaction de Zataz, il y a une dizaine d’année, avait eu l’occasion de goûter à ses frasques. Une erreur qui va leur coûter cher. Zataz avait effectué, avec lui, pour l’agence SIPA, des photographies. Seulement, les négatifs lui ayant été laissés, il s’en servira pour les menacer devant le tribunal. Zataz a été condamné à payer l’équivalent de la somme de 2.000.000 francs cfa. Jean-Paul Ney est également membre ou fondateur de pluisieurs associations regroupant des journalistes de questions militaires ou de terrorisme.


ROBERT KRA


Ney, comme Jean-Helène


L’histoire de l’arrestation récente de Jean-Paul Ney par les services de sécurité ivoiriens fait penser à une autre, plus tragique celle-là, survenue au début de la crise politico-militaire qui secoue la Côte d’Ivoire depuis plus de 5 ans. Il s’agit de l’affaire Jean-Helène, du nom de l’ex-correspondant de Radio France internationale (Rfi) à Abidjan. Qui a été abattu par le sergent de police Sery Dago, une nuit, devant la maison de la sûreté nationale, sise au quartier chic d’Abidjan-Plateau. Dans la foulée de l’enquête ouverte suite à ce meurtre, l’on apprendra que la profession de journaliste du français n’était qu’un paravent, un écran de fumée pour cacher sa véritable mission en Côte d’Ivoire. En effet, barbouze de son état, l’homme, sous le manteau du journaliste, oeuvrait secrètement à l’avancée et au triomphe de la rébellion. On se rappelle, que dès que le journaliste ( ?) visitait une localité, le lendemain celle-ci était attaquée et annexée par les rebelles. C’est à peine s’il ne servait pas d’éclaireur aux combattants de Guillaume Soro. Une perfidie qu’il a, en définitive, payée cash, refroidi qu’il a été par le sergent Dago. Pour ceux qui connaissent bien la petite mare de la cellule africaine de l’Elysée, ils savent que c’est une vieille tradition de la maison, de parer du manteau de journaliste les agents de l’ombre, chargés d’accomplir les basses besognes sur le théâtre ivoirien. La liberté de presse étant observée dans la plupart des pays, il est plus facile de prendre ainsi à défaut les régimes à abattre.


Et si par malheur, les choses venaient à se compliquer, à tourner au vinaigre, alors Robert Menard, le truculent président de l’association « Reporters sans frontières » (Rsf) et ses petits copains seront actionnés pour entrer en scène et réclamer bruyamment la libération du journaliste ( ?) mis aux arrêts. Il s’en suit tout un battage médiatique dans toute la presse française et même au-delà. Pour obtenir l’élargissement de l’agent coincé. La stratégie est aujourd’hui connue et ne surprend presque plus personne. C’est une manœuvre,-en ce qui concerne les pays africains-, qui a connu, dit-on, ses lettres de noblesse sous le règne des réseaux Foccart dont l’héritage semble avoir été bien entretenu par les successeurs de « Jacques l’Africain » comme ses proches aimaient désigner le vieux Foccart. En témoigne la dernière mission en terre ivoirienne de Jean Paul Ney, qui malheureusement a tourné court. Car ce que les barbouzes français ont ignoré, c’est que les petits Etats africains, ambitieux comme la Côte d’Ivoire ont, au fil des années, considérablement pris du volume en termes de capacité d’écoute. Si bien qu’il est aujourd’hui plus difficile de passer entre les mailles du filet tendu par les sécurocrates locaux

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Le lourd silence de Janier


L’ambassadeur de France en Côte d’Ivoire, SEM André Janier, jusqu’à hier soir, n’avait pas encore,- du moins officiellement-, donné de la voix sur cette affaire de mercenaire français arrêté fin décembre 2007, à Abidjan par les autorités ivoiriennes. Lui d’habitude si généreux en propos, garde curieusement le silence. Le sujet manquerait-il d’intérêt aux yeux du premier citoyen français en terre ivoirienne ? Ce n’est pas certain. Car selon des sources proches de la maison de France à Abidjan, le diplomate a déjà pris langue avec les autorités ivoiriennes sur le sujet. Mais il serait resté sans voix devant les preuves irréfutables qui accablent Jean-Paul Ney. On cite notamment une copie du discours du sergent-chef Ibrahim Coulibaly dit IB,-trouvée entre les mains du journaliste-photographe-, qui devait marquer la prise de pouvoir de ce dernier, après le renversement réussi des institutions de la République, programmé fin décembre dernier. « Dans ces conditions, vous comprenez aisément qu’il ne peut que garder le profil bas dans cette affaire gênante à bien d’égards. Surtout qu’elle tombe à un moment où la Côte d’Ivoire et la France négocient une nouvelle entame de route après des relations orageuses observées ces 5 dernières années, entre les deux Etats », nous a confié un diplomate européen en poste à Abidjan, visiblement bien informé sur la question.


Ainsi donc après l’ « arche de Zoé » au Tchad, l’affaire Ney est assurément un nouveau coup dur pour les autorités hexagonales. Qui devront particulièrement manœuvrer dur à Abidjan pour chasser le sentiment,-quasiment général-, que la France, malgré ses différentes professions de foi, n’a pas encore renoncé au projet de renverser le régime du président Laurent Gbagbo. Assurément, ce ne sera pas la chose la plus facile qui soit. Surtout en ces temps où la cité est secouée par les bruits récurrents de coup de force en préparation. Le moins que l’on puisse dire est que Janier et les siens ont véritablement du pain sur la planche.


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