Sabri Hadjir
Le nombre de Juifs en Europe est en recul constant, année après année, confirme un rapport publié par l'institut Washington. Cet institut américain s'intéresse au conflit du Moyen-Orient. Il est dirigé par Denis Ros. Le rapport constate la quasi-disparition de groupes juifs pour plusieurs raisons. Les Juifs se fondent dans les autres groupes des pays où ils vivent, ou ils les quittent. Par ailleurs, la population juive d'Europe a vieilli. Cette population rétrécit de plus en plus. Elle pourrait complètement disparaître. Les groupes juifs restant perdent de plus en plus leur influence au profit des émigrants musulmans, ajoute le rapport.
Denis Ros s'intéresse beaucoup à ce sujet. Il a alors étudié ces derniers jours, avec Afino Am Bar Youssef, le directeur général de l'institut de planification du peuple juif (dans l’Entité sioniste), le rapport publié par l'institut de Washington pour les études moyen-orientales. Il l'a étudié et mis sur la table du gouvernement, dit le journal israélien Yadiot Ahranot dans son édition du 2 janvier 2008.
La ministre israélienne des affaires étrangères Tzipi Livni a commenté cette affaire évoquée par ledit Bar dans le conseil des ministres. Elle constate, elle aussi, qu'il y a une faiblesse du sentiment d'appartenir à l'identité israélienne chez les minorités juives à l'étranger, ainsi que de la connaissance de l'Histoire juive, rapporte le Jerusalem Post.
Le rapport de l'institut américain renverse les données. En réalité, le nombre de Juifs en Europe n'est pas en baisse. Tout au contraire, il est en augmentation. Les Juifs quittent de plus en plus "Israël" pour retourner se réinstaller dans les pays européens dont ils portent la nationalité...
L'immigration juive vers l'Europe a commencé à augmenter pendant la deuxième Intifada, l'Intifada d'Al-Aqsa. L'Entité sioniste ne connaît plus la sécurité politique.
Et pour ce qui est de la deuxième guerre du Liban, le rapport de Ros confirme qu'elle était très décevante. Cependant, il ne dit pas que les missiles du Hezbollah ont donné une forte poussée à l'immigration juive vers l'Europe !
D'un autre côté, ces deux dernières décennies, l'Europe a connu une forte immigration arabe, particulièrement palestinienne et iraqienne. Les nouveaux immigrants portent sur leur épaule la responsabilité de l’affrontement de l'influence sioniste, politiquement, culturellement et médiatiquement. Cette influence commence à perdre son efficacité dans la rue européenne... La nouvelle technologie a permis à l'opinion publique européenne de découvrir la sauvagerie et la barbarie des Sionistes dans les territoires palestiniens occupés. Les médias internationaux montrent également les sacrifices faits par le peuple palestinien dans le chemin de l'indépendance, de la liberté et du retour (vers la patrie).
Les minorités palestiniennes assument un rôle efficace pour contrecarrer les activités sionistes en Europe. Les Palestiniens assument ce rôle par leurs manifestations et leurs rassemblements dans les rues et les places publiques. Ils forment avec les Européens des alliances. Des centaines d'associations ont vu le jour pour soutenir la cause palestinienne. Ces activités ont poussé les gouvernements successifs de Tel-Aviv à réformer constamment les équipes de leurs ambassades et leurs organisations dans les pays européens, pour faire face aux nouvelles données.
Le temps sioniste en Europe a vécu. Des générations et des générations de Palestiniens et d’Arabes y sont nés. Il est vrai qu'ils n'avaient jamais vu leur patrie ; ils donnent cependant leur vie pour y retourner.
Il n'est finalement pas facile de connaître comment marche l'industrie de falsification de données pratiquée par les Sionistes ; en tout cas, elle est gigantesque, cette industrie. Elle n'est pas pratiquée par des groupes extrémistes, mais par des centres médiatiques très importants. Les deux journaux Newsweek et Washington Post n’en sont que des exemples.
Article résumé et traduit par le CPI
Le nombre de Juifs en Europe est en recul constant, année après année, confirme un rapport publié par l'institut Washington. Cet institut américain s'intéresse au conflit du Moyen-Orient. Il est dirigé par Denis Ros. Le rapport constate la quasi-disparition de groupes juifs pour plusieurs raisons. Les Juifs se fondent dans les autres groupes des pays où ils vivent, ou ils les quittent. Par ailleurs, la population juive d'Europe a vieilli. Cette population rétrécit de plus en plus. Elle pourrait complètement disparaître. Les groupes juifs restant perdent de plus en plus leur influence au profit des émigrants musulmans, ajoute le rapport.
Denis Ros s'intéresse beaucoup à ce sujet. Il a alors étudié ces derniers jours, avec Afino Am Bar Youssef, le directeur général de l'institut de planification du peuple juif (dans l’Entité sioniste), le rapport publié par l'institut de Washington pour les études moyen-orientales. Il l'a étudié et mis sur la table du gouvernement, dit le journal israélien Yadiot Ahranot dans son édition du 2 janvier 2008.
La ministre israélienne des affaires étrangères Tzipi Livni a commenté cette affaire évoquée par ledit Bar dans le conseil des ministres. Elle constate, elle aussi, qu'il y a une faiblesse du sentiment d'appartenir à l'identité israélienne chez les minorités juives à l'étranger, ainsi que de la connaissance de l'Histoire juive, rapporte le Jerusalem Post.
Le rapport de l'institut américain renverse les données. En réalité, le nombre de Juifs en Europe n'est pas en baisse. Tout au contraire, il est en augmentation. Les Juifs quittent de plus en plus "Israël" pour retourner se réinstaller dans les pays européens dont ils portent la nationalité...
L'immigration juive vers l'Europe a commencé à augmenter pendant la deuxième Intifada, l'Intifada d'Al-Aqsa. L'Entité sioniste ne connaît plus la sécurité politique.
Et pour ce qui est de la deuxième guerre du Liban, le rapport de Ros confirme qu'elle était très décevante. Cependant, il ne dit pas que les missiles du Hezbollah ont donné une forte poussée à l'immigration juive vers l'Europe !
D'un autre côté, ces deux dernières décennies, l'Europe a connu une forte immigration arabe, particulièrement palestinienne et iraqienne. Les nouveaux immigrants portent sur leur épaule la responsabilité de l’affrontement de l'influence sioniste, politiquement, culturellement et médiatiquement. Cette influence commence à perdre son efficacité dans la rue européenne... La nouvelle technologie a permis à l'opinion publique européenne de découvrir la sauvagerie et la barbarie des Sionistes dans les territoires palestiniens occupés. Les médias internationaux montrent également les sacrifices faits par le peuple palestinien dans le chemin de l'indépendance, de la liberté et du retour (vers la patrie).
Les minorités palestiniennes assument un rôle efficace pour contrecarrer les activités sionistes en Europe. Les Palestiniens assument ce rôle par leurs manifestations et leurs rassemblements dans les rues et les places publiques. Ils forment avec les Européens des alliances. Des centaines d'associations ont vu le jour pour soutenir la cause palestinienne. Ces activités ont poussé les gouvernements successifs de Tel-Aviv à réformer constamment les équipes de leurs ambassades et leurs organisations dans les pays européens, pour faire face aux nouvelles données.
Le temps sioniste en Europe a vécu. Des générations et des générations de Palestiniens et d’Arabes y sont nés. Il est vrai qu'ils n'avaient jamais vu leur patrie ; ils donnent cependant leur vie pour y retourner.
Il n'est finalement pas facile de connaître comment marche l'industrie de falsification de données pratiquée par les Sionistes ; en tout cas, elle est gigantesque, cette industrie. Elle n'est pas pratiquée par des groupes extrémistes, mais par des centres médiatiques très importants. Les deux journaux Newsweek et Washington Post n’en sont que des exemples.
Article résumé et traduit par le CPI
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