NDLR : La France repond aux proces pour complicité de génocide a Madrid et La Haye par le mensonge et la provocation. Le GIA, le GICM, le GSPC/AQMI, ce n'est rien d'autre que la DST, le pole 'anti-terroriste'... et le parquet 'anti-terroriste' et son genéral Tewfik...
PARIS - L'Algérien Safé Bourada et huit hommes présentés comme des proches de la mouvance islamiste radicale ont été renvoyés devant le tribunal correctionnel de Paris pour "financement du terrorisme" et "association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste", a-t-on appris vendredi de sources judiciaires.
Le procès devrait se tenir début octobre devant la 16e chambre du tribunal correctionnel, a-t-on précisé de mêmes sources.
Les juges d'instruction Marc Trevidic et Philippe Coirre ont signé l'ordonnance de renvoi le 6 juin, a-t-on indiqué en précisant que certains prévenus seront également jugés pour "extorsion de fonds en relation avec une entreprise terroriste".
Safé Bourada, 38 ans, est un ancien proche du Groupe islamique armé (GIA) algérien, et a déjà été condamné en France à dix ans d'emprisonnement pour son rôle de "recruteur" dans le groupe dit de Chasse-sur-Rhône, un réseau de soutien logistique aux poseurs de bombes de 1995. Il avait été arrêté en novembre de la même année.
Libéré en 2003, il s'était envolé pour l'Egypte à la mi-octobre 2004. Rentré début septembre 2005, il a été arrêté le 26 septembre et mis en examen le 30. Il est détenu depuis.
Présenté comme le responsable-fondateur de la cellule Ansar al-Fath (Partisans de la Victoire), Safé Bourada serait le rédacteur de la charte de ce groupe "à vocation à la fois religieuse et combattante".
Son réseau avait été démantelé en 2005 suite à l'arrestation à l'aéroport d'Oran de M'hamed Benyamina, un Algérien marié à une Française, résidant en France, alors qu'il s'apprêtait à regagner la France.
Selon les renseignements fournis par M. Benyamina aux services algériens, le groupe Bourada préparait des attentats sur le sol français, notamment dans le métro et contre l'aéroport d'Orly.
"Aucun autre élément de l'enquête ne permet d'étayer ces accusations", a déclaré à l'Associated Press, Me Christin Saint-Palais, l'un des avocats de Safé Bourada. "Mon client a toujours été opposé à la commission d'attentats", a-t-il ajouté rappelant que Safé Bourada avait déjà condamné les actions de 1995.
"M. Bourada a rencontré les autres membres du groupe au cours de sa détention. Ils se rencontraient pour parler religion ou politique, mais jamais pour préparer des actions violentes", a souligné l'avocat. Il insiste par ailleurs sur la longue absence de son client parti en Egypte en 2004 et 2005, absence au cours de laquelle le groupe n'était pas en contact avec lui. AP
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