9 août 2008 (LPAC) — La plupart des pays européens étaient parfaitement au courant des préparatifs de guerre de la Géorgie contre l’Ossétie du Sud, une guerre qui entraînera l’Europe, et peut-être les Etats-Unis dans un conflit avec la Russie.
En dépit du rejet du Traité de Lisbonne par le Non irlandais de juin, les idéologues d’une intégration militaire totale entre l’OTAN et l’Union européenne diront avec satisfaction que cette guerre vient à point nommé, puisqu’elle semble démontrer le bien-fondé de leurs arguments.
Le 20 juin, Rachel Douglas, dans la revue internationale de Lyndon LaRouche, l’Executive Intelligence Review (EIR) observait que « les dirigeants de l’UE ont mis au pied du mur les intérêts russes, en affirmant leurs prérogatives d’action à l’intérieur même des frontières de l’ancienne Union soviétique. Avec ou sans le Traité de Lisbonne, les apôtres d’un empire libéral-impérial européen ambitionnent de faire de l’UE un arbitre en Europe centrale, outrepassant les Nations unies dans des endroits où l’ONU, ou la Russie sous mandat de l’ONU, a joué un rôle depuis les années 1990. »
« Le résultat est une aggravation des tensions qui menacent sur le sud-ouest des frontières russes d’embraser toute l’Eurasie dans des guerres », écrivait-elle alors.
Sous la direction de l’ancien secrétaire général de l’OTAN et membre du Club de Rome, Javier Solana, l’UE a mis sur pied un groupe de diplomates qui s’est fixé comme objectif de provoquer le « dégel » des « conflits gelés ».
Ses représentants se sont rendus dans les régions autonomes de Transnistrie (en Moldavie), en Ossétie du Sud, en Abkhazie, etc. Ainsi, ils ont fait venir des dirigeants de ces soi-disant « républiques non reconnues » pour des rencontres en haut lieu à Bruxelles.
Dans ce processus, l’Union européenne, tout comme les Etats-Unis, s’est associée avec le président géorgien Michael Saakashvili, un fanatique de la « Révolution des roses », qui n’a pas hésité à déclarer au mois de mai dernier : « Nous sommes la terre de bataille d’une nouvelle guerre mondiale ».
C’est de ce point de vue qu’il faut comprendre la proposition géorgienne d’offrir le statut d’autonomie à l’Ossétie du Sud, puisque cette autonomie lui sera offerte selon les « critères européens », et bénéficiera de garanties européennes…
Ce concept « d’autonomie à l’européenne » a été élaboré par un agent britannique notoire, Ivan Krastev, du Centre pour les stratégies libérales, très actif dans les Balkans et le Caucase.
Entièrement dans la ligne de Robert Cooper, Krastev estime que « l’ordre européen post-moderne », fondé sur la dissolution des Etats-nations entrera fatalement en conflit avec la Russie, parce que la Russie « incarne la nostalgie pour les anciens Etats-nations européens, ainsi que la nostalgie pour l’ordre européen organisé autour du concept de l’équilibre des pouvoirs et la non-ingérence dans les affaires intérieures des Etats » *
Etait-ce donc une coïncidence du calendrier que l’ambassadeur britannique en Géorgie se trouve en Ossétie du Sud le 6 août pour entendre son Président affirmer que l’Ossétie du Sud disposait des preuves irréfutables que le régime de Saakashvili en Géorgie préparait une opération militaire de grande envergure contre le pays ?
En dépit du rejet du Traité de Lisbonne par le Non irlandais de juin, les idéologues d’une intégration militaire totale entre l’OTAN et l’Union européenne diront avec satisfaction que cette guerre vient à point nommé, puisqu’elle semble démontrer le bien-fondé de leurs arguments.
Le 20 juin, Rachel Douglas, dans la revue internationale de Lyndon LaRouche, l’Executive Intelligence Review (EIR) observait que « les dirigeants de l’UE ont mis au pied du mur les intérêts russes, en affirmant leurs prérogatives d’action à l’intérieur même des frontières de l’ancienne Union soviétique. Avec ou sans le Traité de Lisbonne, les apôtres d’un empire libéral-impérial européen ambitionnent de faire de l’UE un arbitre en Europe centrale, outrepassant les Nations unies dans des endroits où l’ONU, ou la Russie sous mandat de l’ONU, a joué un rôle depuis les années 1990. »
« Le résultat est une aggravation des tensions qui menacent sur le sud-ouest des frontières russes d’embraser toute l’Eurasie dans des guerres », écrivait-elle alors.
Sous la direction de l’ancien secrétaire général de l’OTAN et membre du Club de Rome, Javier Solana, l’UE a mis sur pied un groupe de diplomates qui s’est fixé comme objectif de provoquer le « dégel » des « conflits gelés ».
Ses représentants se sont rendus dans les régions autonomes de Transnistrie (en Moldavie), en Ossétie du Sud, en Abkhazie, etc. Ainsi, ils ont fait venir des dirigeants de ces soi-disant « républiques non reconnues » pour des rencontres en haut lieu à Bruxelles.
Dans ce processus, l’Union européenne, tout comme les Etats-Unis, s’est associée avec le président géorgien Michael Saakashvili, un fanatique de la « Révolution des roses », qui n’a pas hésité à déclarer au mois de mai dernier : « Nous sommes la terre de bataille d’une nouvelle guerre mondiale ».
C’est de ce point de vue qu’il faut comprendre la proposition géorgienne d’offrir le statut d’autonomie à l’Ossétie du Sud, puisque cette autonomie lui sera offerte selon les « critères européens », et bénéficiera de garanties européennes…
Ce concept « d’autonomie à l’européenne » a été élaboré par un agent britannique notoire, Ivan Krastev, du Centre pour les stratégies libérales, très actif dans les Balkans et le Caucase.
Entièrement dans la ligne de Robert Cooper, Krastev estime que « l’ordre européen post-moderne », fondé sur la dissolution des Etats-nations entrera fatalement en conflit avec la Russie, parce que la Russie « incarne la nostalgie pour les anciens Etats-nations européens, ainsi que la nostalgie pour l’ordre européen organisé autour du concept de l’équilibre des pouvoirs et la non-ingérence dans les affaires intérieures des Etats » *
Etait-ce donc une coïncidence du calendrier que l’ambassadeur britannique en Géorgie se trouve en Ossétie du Sud le 6 août pour entendre son Président affirmer que l’Ossétie du Sud disposait des preuves irréfutables que le régime de Saakashvili en Géorgie préparait une opération militaire de grande envergure contre le pays ?
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