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America's Plan to Break Up Pakistan



Le Pakistan est-il la nouvelle cible des US pour une fragmentation et une « balkanisation » ? Une analyse géostratégique, politique et économique détaillée de la situation de ce pays par le Professeur Michel Chossudovsky répond par l'affirmative.



La Destabilisation Du Pakistan







Note éditoriale


Le Pakistan est situé dans la même zone d'interférence américaine que l'Afghanistan. Quelque soit le nouveau Président US élu avant la fin de l'année, les Etats Unis ont décidé depuis un certain temps déjà de déstabiliser le Pakistan et de le morceler pour assurer leur domination dans cette région. Le Pakistan possède à l'Ouest une frontière commune avec l'Iran et au Nord avec l'Afghanistan où devrait s'intensifier les opérations militaires des US/OTAN dans les mois à venir. Le Professeur Michel Chossudovsky, Directeur du Centre de Recherche sur la Mondialisation au Canada, Global Research www.globalresearch.ca, a publié le 30 décembre 2007 sous l'intitulé « The Destabilisation of Pakistan » une analyse géostratégique politique et économique détaillée, solidement argumentée, des interférences ouvertes et clandestines US au Pakistan et les objectifs visés. Ci dessous la traduction de l'article.


« La Déstabilisation du Pakistan. » Professeur Michel Chossudovsky – 30 décembre 2007 Global Research


L'assassinat de Benazir Bhutto a créé des conditions qui contribuent à la déstabilisation en cours et à la fragmentation du Pakistan en tant que nation.


Le processus de « changement de régime » sponsorisé par les US, qui normalement consiste en la formation d'un gouvernement de proxy renouvelé avec de nouveaux dirigeants, a été brisé. Le Général Pervez Musharaf, discrédité aux yeux de l'opinion publique pakistanaise, ne peut rester dans le fauteuil du pouvoir politique. Mais, en même temps, les élections truquées soutenues par la « communauté internationale » prévue pour janvier 2008, même si elles ont lieu, ne seront pas acceptées comme légitimes créant par conséquent une impasse politique.



Il existe des indications que l'assassinat de Benazir Bhutto a été anticipé par les responsables US :


« On sait depuis des mois que l'Administration Bush-Cheney et ses alliés ont manœuvré pour renforcer leur contrôle politique du Pakistan pavant le chemin à l'expansion et l'enracinement de la « guerre contre le terrorisme » à travers la région.


Différents plans de déstabilisation US, connus depuis des mois par des responsables et analystes ont proposé le renversement du pouvoir militaire au Pakistan…


L'assassinat de Bhutto semble avoir été anticipé. On a rapporté l'existence de « bavardages » parmi les responsables US sur les possibles assassinats soit de Pervez Musharraf soit de Benazir Bhutto bien avant que les tentatives actuelles n'aient lieu.
( Larry Chin Global Research 29/12/07).



Impasse Politique


Le « changement de régime » visant à assurer la continuité sous contrôle militaire n'est plus à la pointe de la politique étrangère US. Le régime de Pervez Musharraf n'est plus prédominant. La voie choisie par Washington pour sa politique étrangère c'est de promouvoir activement la fragmentation politique et la balkanisation du Pakistan en tant que nation.


On anticipe déjà une nouvelle direction politique mais en tout état de cause, elle aura une forme différente des régimes antérieurement sponsorisés par les US. On peut s'attendre à ce que Washington appuie une direction politique obéissante, n'ayant aucun engagement à défendre les intérêts nationaux, une direction qui servira les intérêts impériaux des US, tout en contribuant simultanément sous le prétexte de « décentralisation » à l'affaiblissement du gouvernement central et à la fracture de la structure fédérale fragile du Pakistan.

L'impasse politique est voulue. Elle fait partie d'un agenda de politique étrangère US qui a évolué et qui favorise la perturbation et la confusion dans les structures de l'état pakistanais. La gouvernance indirecte par l'armée pakistanaise et l'appareil des renseignements va être remplacée par des formes plus directes d'interférence US dont une présence accrue de l'armée US à l'intérieur du Pakistan.

Cette présence militaire accrue est également dictée par la situation géopolitique Moyen Orient-Asie Centrale et les plans en cours de Washington d'étendre la guerre du Moyen Orient à une zone bien plus large.

Les US ont plusieurs bases militaires au Pakistan. Ils contrôlent l'espace aérien du Pakistan. Selon un récent rapport :

« On s'attend à ce que des Forces Spéciales US étendent largement leur présence au Pakistan, dans le cadre d'un effort pour former et soutenir des forces de contre insurrection et des unités de contre terrorisme clandestines. (William Arkin, Washington Post Décembre 2007).

La Balkanisation du Pakistan

En 2005 déjà, un rapport du National Intelligence Council US et de la CIA prévoyait un « sort semblable à celui de la Yougoslavie pour le Pakistan dans une décennie avec le pays en proie à la guerre civile, au bain de sang, et aux rivalités entre provinces, comme on l'a vu récemment au Balochistan » (Energy Compass 2 mars 2005). Selon le NIC-CIA, le Pakistan est destiné à devenir un « état en faillite » aux alentours de 2015, car « il sera en proie à la guerre civile, une totale Talibanisation et une lutte pour le contrôle de ses armes nucléaires ». Citations de l'ancien haut commissaire pour le Pakistan en Grande Bretagne, Wajid Shamsul Hasan, Times de l'Inde, 13 février 2005 :

« Des réformes démocratiques naissantes ne produiront que peu de changement face à l'opposition d'une élite politique figée et des parties islamistes radicaux. Dans cette atmosphère de continuel tumulte interne, le contrôle du gouvernement central sera probablement réduit à la région centrale de Punjabi et au carrefour économique de Karachi » a dit l'ancien diplomate citant le rapport de la NIC-CIA.

Exprimant son inquiétude, Hasan s'est interrogé : « nos dirigeants militaires travaillent-ils sur le même agenda, ou sur quelque chose conçu pour eux dans les différents rapports d'estimation établis depuis des années par le National Intelligence Council conjointement en collaboration avec la CIA » (Idem)

La continuité, se caractérisant par le rôle dominant de l'armée pakistanaise et des renseignements a été abandonnée au profit d'un démembrement politique et d'une balkanisation.

Selon le scénario du NIC-CIA, que Washington à l'intention de mener à bien : « le Pakistan ne se remettra pas facilement de décennies de mauvaise gestion politique et économique, absence de loi, corruption et friction ethnique. « (Idem)

La voie choisie par les US consiste à fomenter des divisions sociales, ethniques et entre factions, et une fragmentation politique, dont le démembrement territorial du Pakistan. La nature de cette action est également dictée par des plans de guerre US en relation à la fois avec l'Afghanistan et l'Iran.

L'agenda US pour le Pakistan est identique à celui appliqué partout dans une région plus vaste comprenant le Moyen Orient et l'Asie Centrale. La stratégie US soutenue par des opérations clandestines des services de renseignement, consiste à provoquer des luttes ethniques et religieuses, se rendre complice et financer des mouvements séparatistes tout en affaiblissant également les institutions du gouvernement central.


L'objectif plus large c'est de provoquer une fracture de l'Etat Nation et de redessiner les frontières de l'Irak, l'Iran, la Syrie, l'Afghanistan et le Pakistan.

Les réserves de pétrole et de gaz du Pakistan

Les vastes réserves de pétrole et de gaz du Pakistan, sont principalement situées dans la province du Balochistan, de même que ses corridors d'acheminement par pipelines sont considérés comme stratégiques par l'alliance Anglo-Américaine, nécessitant en même temps la militarisation du territoire pakistanais.

Le Balochistan représente plus de 40% du territoire du Pakistan, possède d'importantes réserves de pétrole et de gaz naturel de même que des ressources minières étendues.

Il est prévu que le corridor du pipeline Iran-Inde transite par le Balochistan. Le Balochistan possède également un port de mer en eau profonde principalement financé par la Chine et situé à Gwadar, sur la mer d'Arabie, pas très loin du Détroit d'Hormuz où 30% de l'approvisionnement mondial quotidien en pétrole se fait par bateau ou pipeline. (Asia News.it, 29 décembre 2007).

Le Pakistan a environ 25.1 trillions de m3 de réserve en gaz dont 19 trillions sont situés au Balochistan. Parmi les entreprises pétrolières et gazières étrangères présentes au Balochistan on trouve BP, l'ENI d'Italie, OMV d'Autriche et BHP d'Australie. C'est important de noter que les entreprises de pétrole et de gaz publiques du Pakistan dont PPL qui détient la part la plus importante dans les champs pétroliers de Sui au Balochistan sont en voie de privatisation sous la supervision du FMI et de la Banque Mondiale.

Selon le Oil and Gas Journal (OGJ) le Pakistan a des réserves sûres de pétrole de 300 millions de barils, la plupart se situant au Balochistan. D'autres estimations placent les réserves de pétrole à 6 trillions de barils à la fois on shore et off shore (Environnement News Service, 27 octobre 2006).

Soutien clandestin aux séparatistes du Balochistan

Les réserves énergétiques stratégiques du Balochistan ont un lien avec l'agenda séparatiste. Suivant un procédé habituel, il existe des indications comme quoi le soulèvement Baloch est soutenu et bénéficie de la complicité de la Grande Bretagne et des US.

Le mouvement de résistance nationale Baloch remonte à fin 1940, quand le Balochistan a été envahi par le Pakistan. Dans l'actuel contexte géopolitique, l e mouvement séparatiste est entrain d'être détourné par des puissances étrangères.

Les renseignements britanniques fourniraient un soutien clandestin aux séparatistes du Balochistan (qui depuis le début subissent la répression de l'armée pakistanaise). En juin 2006, le Comité de Défense du Sénat pakistanais a accusé les serves secrets britanniques d'être « complices de l'insurrection dans la province bordant l'Iran » (Balochistan)…(Press Trust of India 9 août 2006. 10 députés britanniques ont été mis en cause dans une session à huit clos du Comité de Défense du Sénat portant sur des allégations de soutien des services secrets britanniques aux séparatistes Baloch (Idem). Sont de même pertinents des informations faisant état de soutien de la CIA et du Mossad aux rebelles Baloch en Iran et dans le Sud de l'Afghanistan.


Il semblerait que la Grande Bretagne et les US soutiennent les deux parties en conflit. Les US fournissent des avions de combat F-15 américains à l'armée pakistanaise, qui sont utilisés pour bombarder des villages au Balochistan. Pendant ce temps, le présumé soutien clandestin britannique au mouvement séparatiste (selon le Comité du Sénat pakistanais) contribue à affaiblir le gouvernement central.

Le but déclaré du contre terrorisme US c'est de fournir un soutien clandestin de même qu'un entraînement à des « armées de libération » avec finalement comme but de déstabiliser des gouvernements souverains. Au Kosovo, la formation de l'Armée de Libération du Kosovo ( KLA) dans les années 90 avait été confiée à une entreprise privée de mercenaires, MPRI (Military Professionnal Resources Inc) sous contrat avec le Pentagone.

Le BLA ressemble à s'y méprendre au KLA du Kosovo qui a été financé par le commerce de la drogue et soutenu par la CIA et la BND allemande (Bundes Nachrichten Dienst – services secrets allemands). Le BLA est apparu peu après le coup militaire de 1999. Il n'a pas de lien tangible avec le mouvement de résistance Baloch, qui s'est développé depuis la fin des années 40. Une aura de mystère entoure la direction du BLA.

Washington est favorable à la création d'un « Grand Balochistan » qui comprendrait les zones Baloch du Pakistan, celles de l'Iran et éventuellement le pointe sud de l'Afghanistan (Voir la carte ci-dessous) conduisant ainsi à un processus de démembrement politique à la fois de l'Iran et du Pakistan.

« Les US utilise le nationalisme Balochi pour monter une insurrection à l'intérieur de la province Sistan-Balochistan en Iran. La « guerre contre le terrorisme » en Afghanistan fournit une toile de fond utile pour l'ascendant pris par la militance Balochi ( Voir Global Research du 6 mars 2007).

Ce qu'à écrit Le lieutenant colonel Ralph Peters chercheur militaire dans l'édition de juin 2006 de « The Armed Forces Journal » suggère, dans des termes sans équivoque, que le Pakistan devrait être fragmenté, ce qui mènerait à la formation d'un pays séparé «le Grand Balochistan» ou « Balochistan libre « (voir carte ci-dessous). Celui-ci incorporerait les provinces pakistanaises et iraniennes Baloch au sein d'une seule entité politique.


A son tour, la province frontalière Nord Ouest du Pakistan (NWFP) devrait être incorporée dans l'Afghanistan « à cause des affinités linguistique et ethnique» . Cette fragmentation proposée, qui reflète largement la politique étrangère des US, réduirait le territoire pakistanais d'approximativement 50% (Voir carte). Le Pakistan perdrait aussi une grande partie de sa côte sur la mer d'Arabie.

Bien que la carte ne reflète pas officiellement la doctrine du Pentagone, elle a été utilisée lors d'un programme de formation au collège de défense de l'OTAN pour les hauts gradés militaires. Cette carte, de même que des cartes identiques, ont probablement été utilisées par l'Académie Nationale de Guerre de même que dans les cercles de planification militaires (Voir Malidi D. Nazemroaya Global Research 18 novembre 2006).

« Le dernier poste occupé par le lieutenant colonel Peters avant qu'il ne parte à la retraite se trouvait être au sein du bureau du sous chef du personnel des services secrets, dans le département de la défense US, et il a été l'un des auteurs du Pentagone les plus prolifiques ayant écrit de nombreux essais sur la stratégie pour des journaux militaires et sur la politique étrangère US » (Idem).

C'est important de noter que les tendances cessessionnistes ne se limitent pas au Balochistan. Il y a des groupes séparatistes dans la province de Sindh, s'appuyant principalement sur le régime militaire dominé par Punjabi du général Pervez Musharraf (Pour plus de détails voir Selig Harrisson, Le Monde Diplomatique octobre 2006).

« Remède Economique Fort » : Affaiblir le Gouvernement Central du Pakistan

Le Pakistan a une structure fédérale qui repose sur des transferts aux provinces fédérées. Dans le cadre d'une structure fiscale fédérale, le gouvernement central transfère des ressources financières aux provinces, dans le but de soutenir leurs programmes. Quand ces transferts sont gelés, comme cela est arrivé en Yougoslavie en janvier 1990, sur ordre du FMI, la structure fiscale fédérale s'effondre :

« les revenus de l'état qui auraient du aller aux Républiques dans le cadre de transferts de paiement (de la Fédération de Yougoslavie) ont été utilisés au lieu de cela pour payer la dette de Belgrade… Les Républiques ont été pour une grande part livrées à elles –mêmes financièrement…Les coupes dans le budget nécessitant une redirection des revenus fédéraux pour servir la dette, ont mené à la suspension du transfert par Belgrade des paiements aux gouvernements des Républiques et Régions Autonomes.

Les réformateurs avaient conçu l'effondrement final de la structure fiscale fédérale de la Yougoslavie et blessé mortellement les institutions politiques fédérales, le tout dans un seul plongeon. En coupant les artères financières entre Belgrade et les Républiques, les réformes ont alimenté des tendances cessessionnistes se nourrissant de facteurs économiques en même temps que de divisions ethniques, assurant en fait une cessession de facto des Républiques.
(Michel Chossudovsky, The Globalization of Poverty and the New World Order, Second Edition, Global Research, Montreal, 2003, Chapter 17.)

Ce n'est pas du tout par hasard si le rapport du National Intelligence Council – CIA de 2005 avait prédit un « sort semblable à celui de la Yougoslavie » pour le Pakistan mettant en avant les conséquences d'une « mauvaise gestion économique » comme l'une des causes de la fragmentation et de la balkanisation.

« Mauvaise gestion économique » est un terme utilisé par des institutions financières internationales basées à Washington pour décrire le chaos résultant du fait de ne pas suivre totalement le programme d'ajustement structurel du FMI. En fait, c'est réellement « la mauvaise gestion économique » et le chaos qui sont les conséquences des directives du FMI-Banque Mondiale, qui invariablement déclenchent une hyperinflation et précipitent des pays endettés dans l'extrême pauvreté.

Le Pakistan s'est vu prescrit le même « remède économique « mortel du FMI comme la Yougoslavie : en 1999, juste après le coup d'état militaire qui a porté au sommet du gouvernement militaire le général Pervez Musharraf, un paquet économique du FMI, incluant une dévaluation de la monnaie et des mesures drastiques d'austérité, a été imposé au Pakistan. La dette extérieure du Pakistan est de l'ordre de 40 billions de dollars US. La « réduction de la dette » du FMI dans le cadre du paquet avait comme condition la vente au capital étranger des entreprises d'état les plus profitables (dont les installations de pétrole et de gaz au Balochistan) à des prix cassés.


Le ministre des finances de Musharraf a été choisi par Wall Street, une pratique qui n'est pas inhabituelle. Les dirigeants militaires ont nommé à la demande de Wall Street, un vice président de Citigroup, Shaukat Aziz, qui à l'époque était à la tête d'une banque privée mondiale appartenant à Citigroup ((See WSWS.org, 30 October 1999). Citigroup fait partie des plus grandes institutions bancaires commerciales étrangères présentes au Pakistan.


Il existe des similitudes évidentes dans la nature des opérations clandestines des services secrets US pratiquées pays après pays dans différentes parties de ce que l'on appelle « le Monde en Développement ». Ces opérations clandestines, dont l'organisation de coups militaires, sont souvent synchronisées avec des réformes macro- économiques imposées par le FMI-Banque Mondiale. C'est dans ce cadre là que la structure fiscale fédérale de la Yougoslavie s'est effondrée en 1990 conduisant à une pauvreté de masse et des divisions ethniques et sociales accrues. Les US et l'OTAN ont soutenu une « guerre civile» déclenchée mi 91 qui consistait à couvrir des groupes islamiques de même qu'à faire passer un soutien clandestin aux groupes armés paramilitaires séparatistes en Bosnie, au Kosovo et en Macédoine.


Un scénario de « guerre civile » identique a été envisagé pour le Pakistan par le National Intelligence Council et la CIA : du point de vue des services secrets US, qui a une longue expérience dans le soutien aux « armées de libération » séparatistes, la « Grande Albanie » est au Kosovo ce qu'est le «Grand Balochistan» à la province du Balochistan au Sud Est du Pakistan. De même, le KLA est le modèle choisi par Washington pour être dupliqué dans la province du Balochistan.


L'Assassinat de Benazir Bhutto

Benazir Bhutto a été assassinée à Rawalpindi, une ville qui n'est pas ordinaire. Rawalpindi est une ville militaire qui héberge les quartiers généraux des forces Armées pakistanaises et le renseignement militaire (ISI). Ironiquement, Bhutto a été assassinée dans une zone urbaine étroitement contrôlée et gardée par la police militaire qui infiltre tout le temps les manifestations politiques. Son assassinat n'est par un évènement du au hasard.

Sans preuve, citant des sources gouvernementales pakistanaises, les médias occidentaux en chœur ont souligné le rôle d'Al Qaeda, tout en se concentrant également sur une possible implication du ISI.

Ce que ne mentionnent pas ces interprétations, c'est que l'ISI continue de jouer un rôle clé dans la supervision d'Al Qaeda pour le compte des services secrets US. Les articles de presse ont omis de mentionner deux faits importants et bien documentés :

1) L'ISI maintient des liens étroits avec la CIA. L'ISI est pratiquement une succursale de la SIA.

2) Al Qaeda est une création de la CIA. L'ISI fournit un soutien clandestin à Al Qaeda, agissant pour le compte des services secrets US.

L'implication soit d'Al Qaeda et /ou l'ISI suggère que les services secrets US étaient au courant et/ou impliqué dans le complot pour l'assassiner.


Article en anglais



Introduction, note éditoriale et traduction Mireille Delamarre pour www.planetenonviolence.org

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