Gaza – CPI
Mahmoud Az-Zahhar, leader distingué du Hamas, affirme que le mouvement de la résistance islamique Hamas, qui vit son vingtième anniversaire, devient l’espoir de toute la Nation. Il a beaucoup développé ses principes et a beaucoup donné.
Dans une interview exclusive donnée à notre centre Centre Palestinien d’Information (CPI), Az-Zahhar affirme que le mouvement du Hamas a vu le jour pour exprimer la réalité du peuple palestinien. Depuis sa naissance, le mouvement est le sujet de beaucoup de défis. Les défis étaient encore plus grands lorsqu’il s’est mis en avant pour conduire la résistance et pour participer aux élections législatives. Des défis locaux, régionaux et internationaux.
Le mouvement du Hamas a bien réussi à associer la résistance au pouvoir, dit Az-Zahhar. Il attire l’attention sur l’arme de la résistance palestinienne qui est passe de la pierre, au couteau, au fusil puis aux roquettes.
Az-Zahhar, l’ancien ministre palestinien des affaires étrangères, a ironisé sur le sort de ceux qui prétendent que les cadres du mouvement du Hamas recherchent le pouvoir. Nous sommes venus pour servir notre peuple, dit-il.
Il se montre confiant pour le projet islamique dont le mouvement du Hamas fait partie.
Mahmoud Az-Zahhar, leader éminent du Hamas, évoque ces sujets et d’autres encore, dans l'interview ci-après, traduite de l'arabe et résumée par nos soins.
Vers le sommet
CPI : Pourriez-vous résumer la vie du mouvement du Hamas ?
Dr. Az-Zahhar : Le mouvement du Hamas ne comportait qu’un millier de partisans. Aujourd’hui, 60% des Palestiniens soutiennent le Hamas. Au départ, personne ne connaissait le mouvement, maintenant tous les médias en parlent. Aujourd’hui, on étudie la pensée du Hamas. Il n’était que résistance. Il est maintenant l’espoir de toute la nation. Le Hamas reste le même, il ne laisse tomber aucun de ses principes et de ses sacrifices.
Le pouvoir
CPI : La participation du Hamas aux élections législatives et au pouvoir, avec tous les échecs et toutes les réussites, reste l’étape la plus importante dans la vie du mouvement. Quelques-uns disent qu’il a été attiré vers son destin, un suicide. Quel est votre avis ?
Dr. Az-Zahhar : Le mouvement du Hamas est né pour exprimer la réalité de notre peuple palestinien. Il devient une grande école, une université, une géante institution. C’est une évolution des plus naturelles.
Toutefois, cette évolution a poussé les autres mouvements à envier le Hamas, voyant leur influence diminuer. Alors, ils l’ont harcelé et lui infligé des arrestations, des déportations, de la torture… En dépit de tout cela, le mouvement a participé aux élections pour servir notre peuple palestinien. Pour servir sa cause et ses intérêts.
CPI : L’expérience, qu’a pu en tirer le Hamas ?
Dr. Az-Zahhar : Le mouvement du Hamas en a beaucoup appris. Auparavant, nous ne connaissions rien des institutions du gouvernement, rien des ministres. Actuellement, nous dirigeons tout. Nous avons acquis beaucoup d’expériences.
CPI : L'alliance que vous faites entre la résistance et la construction est un grand défi. A quel point le mouvement y a-t-il réussi ?
Dr. Az-Zahhar : Les chiffres peuvent confirmer notre réussite, pour ce qui est de l’administration, de la transparence et de la résistance. A savoir que la résistance n’est pas toujours une action armée. Cette dernière n’en est qu’une partie. Le mouvement est maintenant une université, une école, une institution, une radio, une télévision. La résistance reste une grande idée. Son arme est passée de la pierre, au couteau, au fusil et jusqu’aux roquettes. La résistance ne s’est pas arrêtée. Même durant l’accalmie, 77 roquettes et plus de 170 obus ont été tirés sur l’occupation israélienne pour répliquer à ses violations.
Le Hamas et son programme
CPI : Le Hamas a-t-il laissé tomber certaines de ses idées ?
Dr. Az-Zahhar : Le Hamas n’a pas changé, mais s’est développé comme toute chose. Si le Hamas a utilisé l’Internet, cela veut-il dire qu’il a changé ?
CPI : Pourquoi travaillez-vous sous une autorité venant après Oslo ? Pourquoi ne vous occupez-vous pas de la résistance exclusivement ?
Dr. Az-Zahhar : Nous travaillons pour servir le peuple palestinien. Nous apportons de l’argent pour tout le monde, dont les membres du mouvement du Fatah. Ce sont les autres qui ne font que profiter du pouvoir. Ils veulent notre mort, la mort du Hamas.
Nous sommes venus pour briser Oslo. Regardez maintenant, où est Oslo ?
CPI : Parmi les mouvements islamiques, le Hamas, où peut-il être placé ?
Dr. Az-Zahhar : Dieu merci ! Tout le monde admire notre expérience. Le Hamas a guidé le peuple palestinien dans des conditions difficiles, en effectuant beaucoup de réalisations.
Les pouvoirs
CPI : La séparation entre le pouvoir, « le gouvernement », et le mouvement n’est-elle pas un défi difficile à appliquer ?
Dr. Az-Zahhar : Nous l’avons appliquée avec succès, sans qu’une partie n’affecte l’autre.
CPI : Le mouvement a perdu sa popularité, dit-on ?
Dr. Az-Zahhar : Qu’on attende que nous participions dans de nouvelles élections ! Ils verront combien notre victoire sera écrasante. La raison en est simple, nous avons un nouveau programme.
Le dialogue
CPI : Le dialogue du Caire a connu l’échec. Y a-t-il une chance qu’il reprenne de nouveau ?
Dr. Az-Zahhar : Le dialogue, nous ne pouvons nous en dépasser. Mais cela ne veut pas dire laisser la terre palestinienne être vendue à ceux dont le rôle est de signer ce que veulent les Américains et les Israéliens.
Les Arabes
CPI : Dans leur dernière rencontre, les ministères des affaires étrangères se sont divisés en deux axes. Où en êtes vous ?
Dr. Az-Zahhar : Les axes ne nous intéressent pas. La cause palestinienne reste la cause arabe la plus grande. Nous voulons reprendre notre territoire, tout notre territoire, et que tous les pays nous aident.
Nous réaffirmons que nous ne sommes pas une carte à jouer par quiconque. C’est celui qui s’est habitué à cette politique des axes qui veut jouer le même jeu avec nous. C’est un jeu impossible.
CPI : Quel est le niveau des relations du mouvement du Hamas avec les pays arabes, musulmans et européens ?
Dr. Az-Zahhar : Notre relation, la plus forte, est avec notre terre. Nous faisons partie de la nation arabo-islamique. Nous croyons que la plupart des peuples arabo-islamiques soutiennent le Hamas.
Et pour ce qui est des pays européens, plusieurs d’entre eux nous contactent loin des médias. Ils nous écoutent et nous estiment.
CPI : Et pour le nouveau président américain Obama ?
Dr. Az-Zahhar : Nous attendons l’avenir, avec beaucoup de précaution.
Avec les factions
CPI : Quelques factions palestiniennes faisaient objection à l’accord d’Oslo et au programme du Fatah. Mais maintenant, elles font avec. Qu’est-ce qui s’est passé ?
Dr. Az-Zahhar : Celles-là étaient déjà de mèche avec le Fatah. Et certaines factions sont crées par lui. C’est seulement la méthode de travail qui est différente.
CPI : Et vos relations avec le Djihad Islamique ?
Dr. Az-Zahhar : Une relation de respect réciproque, plus que chaleureuse. Qui veut nous rejoindre dans le chemin de la résistance est le bienvenu.
CPI : De petites factions ont récemment vu le jour. Le Hamas est accusé de les mettre dans la poche ?
Dr. Az-Zahhar : La franchise est notre devise. Ces nouvelles factions, si elles veulent profiter de l’expérience du Hamas, le Hamas ne dira pas non. C’est la patrie de tout le monde.
CPI : Les négociations entre l’autorité de Ramallah et l’Entité sioniste, où en sont-elles ?
Dr. Az-Zahhar : Les négociations deviennent une stratégie à Ramallah, un objectif en soi. L’objectif doit être un moyen. Si elles n’amènent nulle part, comme c’est le cas actuellement, on devrait pouvoir les quitter.
La Cisjordanie
CPI : Comment le Hamas vit-il en Cisjordanie ?
Dr. Az-Zahhar : C’est vrai que la situation y est difficile. Elle reste cependant positive. Les gens commencent à faire la distinction entre les résistants et ceux qui laissent le résistant, même s’il est membre du Fatah et des Martyrs d’Al-Aqsa, être massacré par les forces israéliennes d'occupation, dans les rues de la Cisjordanie. Les gens voient comment on te laisse sans arme et on laisse les colons mettre à feu et à sang ta maison. Ce qui s’est récemment produit dans la ville d’Al-Khalil (Hébron) en reste le meilleur témoin.
CPI : Comment était l’an 2008 pour le Hamas ? Et comment voyez-vous l’avenir ?
Dr. Az-Zahhar : 2008 s’affichera dans la chronique de l’histoire du Hamas comme une année de grande endurance, une dure expérience pour le mouvement, mais une expérience riche de sens.
Enfin et en ce qui concerne l’avenir, il est au profit de l’Islam, le grand Islam, non du Hamas exclusivement. Les Musulmans représentent le tiers du monde en nombre et en géographie. Le capitalisme pourra tomber du jour au lendemain. L’Islam jamais.
Mahmoud Az-Zahhar, leader distingué du Hamas, affirme que le mouvement de la résistance islamique Hamas, qui vit son vingtième anniversaire, devient l’espoir de toute la Nation. Il a beaucoup développé ses principes et a beaucoup donné.
Dans une interview exclusive donnée à notre centre Centre Palestinien d’Information (CPI), Az-Zahhar affirme que le mouvement du Hamas a vu le jour pour exprimer la réalité du peuple palestinien. Depuis sa naissance, le mouvement est le sujet de beaucoup de défis. Les défis étaient encore plus grands lorsqu’il s’est mis en avant pour conduire la résistance et pour participer aux élections législatives. Des défis locaux, régionaux et internationaux.
Le mouvement du Hamas a bien réussi à associer la résistance au pouvoir, dit Az-Zahhar. Il attire l’attention sur l’arme de la résistance palestinienne qui est passe de la pierre, au couteau, au fusil puis aux roquettes.
Az-Zahhar, l’ancien ministre palestinien des affaires étrangères, a ironisé sur le sort de ceux qui prétendent que les cadres du mouvement du Hamas recherchent le pouvoir. Nous sommes venus pour servir notre peuple, dit-il.
Il se montre confiant pour le projet islamique dont le mouvement du Hamas fait partie.
Mahmoud Az-Zahhar, leader éminent du Hamas, évoque ces sujets et d’autres encore, dans l'interview ci-après, traduite de l'arabe et résumée par nos soins.
Vers le sommet
CPI : Pourriez-vous résumer la vie du mouvement du Hamas ?
Dr. Az-Zahhar : Le mouvement du Hamas ne comportait qu’un millier de partisans. Aujourd’hui, 60% des Palestiniens soutiennent le Hamas. Au départ, personne ne connaissait le mouvement, maintenant tous les médias en parlent. Aujourd’hui, on étudie la pensée du Hamas. Il n’était que résistance. Il est maintenant l’espoir de toute la nation. Le Hamas reste le même, il ne laisse tomber aucun de ses principes et de ses sacrifices.
Le pouvoir
CPI : La participation du Hamas aux élections législatives et au pouvoir, avec tous les échecs et toutes les réussites, reste l’étape la plus importante dans la vie du mouvement. Quelques-uns disent qu’il a été attiré vers son destin, un suicide. Quel est votre avis ?
Dr. Az-Zahhar : Le mouvement du Hamas est né pour exprimer la réalité de notre peuple palestinien. Il devient une grande école, une université, une géante institution. C’est une évolution des plus naturelles.
Toutefois, cette évolution a poussé les autres mouvements à envier le Hamas, voyant leur influence diminuer. Alors, ils l’ont harcelé et lui infligé des arrestations, des déportations, de la torture… En dépit de tout cela, le mouvement a participé aux élections pour servir notre peuple palestinien. Pour servir sa cause et ses intérêts.
CPI : L’expérience, qu’a pu en tirer le Hamas ?
Dr. Az-Zahhar : Le mouvement du Hamas en a beaucoup appris. Auparavant, nous ne connaissions rien des institutions du gouvernement, rien des ministres. Actuellement, nous dirigeons tout. Nous avons acquis beaucoup d’expériences.
CPI : L'alliance que vous faites entre la résistance et la construction est un grand défi. A quel point le mouvement y a-t-il réussi ?
Dr. Az-Zahhar : Les chiffres peuvent confirmer notre réussite, pour ce qui est de l’administration, de la transparence et de la résistance. A savoir que la résistance n’est pas toujours une action armée. Cette dernière n’en est qu’une partie. Le mouvement est maintenant une université, une école, une institution, une radio, une télévision. La résistance reste une grande idée. Son arme est passée de la pierre, au couteau, au fusil et jusqu’aux roquettes. La résistance ne s’est pas arrêtée. Même durant l’accalmie, 77 roquettes et plus de 170 obus ont été tirés sur l’occupation israélienne pour répliquer à ses violations.
Le Hamas et son programme
CPI : Le Hamas a-t-il laissé tomber certaines de ses idées ?
Dr. Az-Zahhar : Le Hamas n’a pas changé, mais s’est développé comme toute chose. Si le Hamas a utilisé l’Internet, cela veut-il dire qu’il a changé ?
CPI : Pourquoi travaillez-vous sous une autorité venant après Oslo ? Pourquoi ne vous occupez-vous pas de la résistance exclusivement ?
Dr. Az-Zahhar : Nous travaillons pour servir le peuple palestinien. Nous apportons de l’argent pour tout le monde, dont les membres du mouvement du Fatah. Ce sont les autres qui ne font que profiter du pouvoir. Ils veulent notre mort, la mort du Hamas.
Nous sommes venus pour briser Oslo. Regardez maintenant, où est Oslo ?
CPI : Parmi les mouvements islamiques, le Hamas, où peut-il être placé ?
Dr. Az-Zahhar : Dieu merci ! Tout le monde admire notre expérience. Le Hamas a guidé le peuple palestinien dans des conditions difficiles, en effectuant beaucoup de réalisations.
Les pouvoirs
CPI : La séparation entre le pouvoir, « le gouvernement », et le mouvement n’est-elle pas un défi difficile à appliquer ?
Dr. Az-Zahhar : Nous l’avons appliquée avec succès, sans qu’une partie n’affecte l’autre.
CPI : Le mouvement a perdu sa popularité, dit-on ?
Dr. Az-Zahhar : Qu’on attende que nous participions dans de nouvelles élections ! Ils verront combien notre victoire sera écrasante. La raison en est simple, nous avons un nouveau programme.
Le dialogue
CPI : Le dialogue du Caire a connu l’échec. Y a-t-il une chance qu’il reprenne de nouveau ?
Dr. Az-Zahhar : Le dialogue, nous ne pouvons nous en dépasser. Mais cela ne veut pas dire laisser la terre palestinienne être vendue à ceux dont le rôle est de signer ce que veulent les Américains et les Israéliens.
Les Arabes
CPI : Dans leur dernière rencontre, les ministères des affaires étrangères se sont divisés en deux axes. Où en êtes vous ?
Dr. Az-Zahhar : Les axes ne nous intéressent pas. La cause palestinienne reste la cause arabe la plus grande. Nous voulons reprendre notre territoire, tout notre territoire, et que tous les pays nous aident.
Nous réaffirmons que nous ne sommes pas une carte à jouer par quiconque. C’est celui qui s’est habitué à cette politique des axes qui veut jouer le même jeu avec nous. C’est un jeu impossible.
CPI : Quel est le niveau des relations du mouvement du Hamas avec les pays arabes, musulmans et européens ?
Dr. Az-Zahhar : Notre relation, la plus forte, est avec notre terre. Nous faisons partie de la nation arabo-islamique. Nous croyons que la plupart des peuples arabo-islamiques soutiennent le Hamas.
Et pour ce qui est des pays européens, plusieurs d’entre eux nous contactent loin des médias. Ils nous écoutent et nous estiment.
CPI : Et pour le nouveau président américain Obama ?
Dr. Az-Zahhar : Nous attendons l’avenir, avec beaucoup de précaution.
Avec les factions
CPI : Quelques factions palestiniennes faisaient objection à l’accord d’Oslo et au programme du Fatah. Mais maintenant, elles font avec. Qu’est-ce qui s’est passé ?
Dr. Az-Zahhar : Celles-là étaient déjà de mèche avec le Fatah. Et certaines factions sont crées par lui. C’est seulement la méthode de travail qui est différente.
CPI : Et vos relations avec le Djihad Islamique ?
Dr. Az-Zahhar : Une relation de respect réciproque, plus que chaleureuse. Qui veut nous rejoindre dans le chemin de la résistance est le bienvenu.
CPI : De petites factions ont récemment vu le jour. Le Hamas est accusé de les mettre dans la poche ?
Dr. Az-Zahhar : La franchise est notre devise. Ces nouvelles factions, si elles veulent profiter de l’expérience du Hamas, le Hamas ne dira pas non. C’est la patrie de tout le monde.
CPI : Les négociations entre l’autorité de Ramallah et l’Entité sioniste, où en sont-elles ?
Dr. Az-Zahhar : Les négociations deviennent une stratégie à Ramallah, un objectif en soi. L’objectif doit être un moyen. Si elles n’amènent nulle part, comme c’est le cas actuellement, on devrait pouvoir les quitter.
La Cisjordanie
CPI : Comment le Hamas vit-il en Cisjordanie ?
Dr. Az-Zahhar : C’est vrai que la situation y est difficile. Elle reste cependant positive. Les gens commencent à faire la distinction entre les résistants et ceux qui laissent le résistant, même s’il est membre du Fatah et des Martyrs d’Al-Aqsa, être massacré par les forces israéliennes d'occupation, dans les rues de la Cisjordanie. Les gens voient comment on te laisse sans arme et on laisse les colons mettre à feu et à sang ta maison. Ce qui s’est récemment produit dans la ville d’Al-Khalil (Hébron) en reste le meilleur témoin.
CPI : Comment était l’an 2008 pour le Hamas ? Et comment voyez-vous l’avenir ?
Dr. Az-Zahhar : 2008 s’affichera dans la chronique de l’histoire du Hamas comme une année de grande endurance, une dure expérience pour le mouvement, mais une expérience riche de sens.
Enfin et en ce qui concerne l’avenir, il est au profit de l’Islam, le grand Islam, non du Hamas exclusivement. Les Musulmans représentent le tiers du monde en nombre et en géographie. Le capitalisme pourra tomber du jour au lendemain. L’Islam jamais.
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