Ali Benhadj arrêté puis relâché
Alger 28/12/2008
Pour avoir participé à une manifestation de solidarité avec les victimes du massacre de Ghaza, le cheikh Ali Benhadj a été arrêté cet après-midi (du 28/12/2008) à Alger, devant le siège de l’APN à 15h30 avant qu’il ne soit relâché à 19h30.
Comble du paradoxe, c’est le siège de l’assemblée nationale populaire qui a servi de lieu de détention du cheikh après avoir été arrêté et humilié par les policiers de Ali Tounsi l’ancien goumier de l’armée française.
Alors qu’il a été permis aux chefs de l’AIS et du GIA de faire des déclarations de presse publiées dans les quotidiens algériens, Ali Benhadj continue de subir l’arbitraire en se voyant privé de son droit d’exprimer sa solidarité avec une cause sacrée pour tous les Algériens, à savoir la cause palestinienne. Et ce dans l’indifférence totale des partis politiques dits de l’opposition et de la diaspora installée à l’étranger dont un grand nombre a obtenu le droit à l’asile politique sous prétexte d’avoir appartenu au Front Islamique du Salut. A ce jour, aucune action sérieuse n’a été menée par ceux qui se disaient militants du FIS et installées à l’étranger, pour que cesse l’arbitraire dont est victime le numéro 2 du parti dissous administrativement par les autorités algériennes après la large victoire obtenue aux législatives de 1991.
Une fois de plus, le pouvoir d’Alger vient de prouver que la politique de réconciliation tant prônée ne concerne que les généraux responsables des crimes contre l’humanité et leurs complices chefs des groupes terroristes qui ont endeuillé des milliers de familles algériennes.
Il est à rappeler que le cheikh Ali Benhadj qui a purgé une peine de 12 années de prison prononcée bien avant que ne sombre l’Algérie dans la violence et bien avant le coup d’état du 12 janvier 1992 est privé de ses droits politiques et civiques sans que ne soit connue avec précision la raison de cette décision prise par une administration judiciaire inféodée au pouvoir exécutif.
A noter que le cheikh Ali Benhadj a publié la veille un communiqué de solidarité avec les populations palestiniennes de Ghaza dans lequel il fustige les chefs des régimes arabes.
Hichem ABOUD
http://www.racinesdoutremed.com/ali-benhadj%20arrete.html
Pour avoir participé à une manifestation de solidarité avec les victimes du massacre de Ghaza, le cheikh Ali Benhadj a été arrêté cet après-midi (du 28/12/2008) à Alger, devant le siège de l’APN à 15h30 avant qu’il ne soit relâché à 19h30.
Comble du paradoxe, c’est le siège de l’assemblée nationale populaire qui a servi de lieu de détention du cheikh après avoir été arrêté et humilié par les policiers de Ali Tounsi l’ancien goumier de l’armée française.
Alors qu’il a été permis aux chefs de l’AIS et du GIA de faire des déclarations de presse publiées dans les quotidiens algériens, Ali Benhadj continue de subir l’arbitraire en se voyant privé de son droit d’exprimer sa solidarité avec une cause sacrée pour tous les Algériens, à savoir la cause palestinienne. Et ce dans l’indifférence totale des partis politiques dits de l’opposition et de la diaspora installée à l’étranger dont un grand nombre a obtenu le droit à l’asile politique sous prétexte d’avoir appartenu au Front Islamique du Salut. A ce jour, aucune action sérieuse n’a été menée par ceux qui se disaient militants du FIS et installées à l’étranger, pour que cesse l’arbitraire dont est victime le numéro 2 du parti dissous administrativement par les autorités algériennes après la large victoire obtenue aux législatives de 1991.
Une fois de plus, le pouvoir d’Alger vient de prouver que la politique de réconciliation tant prônée ne concerne que les généraux responsables des crimes contre l’humanité et leurs complices chefs des groupes terroristes qui ont endeuillé des milliers de familles algériennes.
Il est à rappeler que le cheikh Ali Benhadj qui a purgé une peine de 12 années de prison prononcée bien avant que ne sombre l’Algérie dans la violence et bien avant le coup d’état du 12 janvier 1992 est privé de ses droits politiques et civiques sans que ne soit connue avec précision la raison de cette décision prise par une administration judiciaire inféodée au pouvoir exécutif.
A noter que le cheikh Ali Benhadj a publié la veille un communiqué de solidarité avec les populations palestiniennes de Ghaza dans lequel il fustige les chefs des régimes arabes.
Hichem ABOUD
http://www.racinesdoutremed.com/ali-benhadj%20arrete.html
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