Les dirigeants du pouvoir algérien ne cessent de se ridiculiser en harcelant le cheikh Ali Benhadj par les incessantes interpellations dont il fait l’objet. En l’espace de quelques jours, le numéro 2 du FIS a été arrêté et relâché à trois reprises. Le motif de ces interpellations est ce qu’il y a de plus ridicule.
Après avoir été interpellé lors du sit-in organisé devant l’APN et son interpellation vendredi dernier, Ali Benhadj est de nouveau arrêté ce dimanche 4 janvier selon un communiqué signé par son frère Abdelhamid.(voir original)
Parce qu’il participe comme n’importe quel citoyen aux rares manifestations de solidarité organisée à Alger avec le peuple de Ghaza, le cheikh Ali Benhadj est interpellé, malmené, molesté et puis relâché. Quel danger représente-t-il à un état fort de son armée, de sa police et de tout un appareil répressif ? Pourquoi persécuter un homme sans défense et inoffensif au point de faire de lui un martyr sans qu’il ne le demande ?
N’a-t-il pas suffi au régime des généraux d’avoir fait purger au numéro 2 du FIS 12 années de prison en lui collant la responsabilité de la violence qui a frappé et qui frappe encore le pays alors qu’il était bien loin des événements pour avoir été arrêté en juin 1991 bien avant le déclenchement des opérations terroristes qui ont suivi le coup d’état de janvier 1992.
Sous les applaudissements des pseudo démocrates on fait payer le prix de la violence à Ali Benhadj et avec leur silence complice on fait bénéficier de l’impunité les chefs terroristes que sont Layada, Benaïcha, Madani Mezrag et leurs officiers traitants que sont les généraux putschistes. Ceux qui ont ordonné les bombardements au napalm des zones civiles et qui ont ordonné les enlèvements et les liquidations des milliers d’innocents continuent de narguer le peuple, les orphelins et les veuves dont le père, le mari ou l’enfant est porté sur la liste des milliers de disparus reconnue par le pouvoir lui-même.
Que veut le pouvoir à Ali Benhadj ? Après l’avoir emprisonné, privé de ses droits civiques et politiques, et du droit au travail pour subvenir à ses besoins et aux besoins de sa famille, que lui reste-t-il à faire d’autre si ce n’est l’organisation e son assassinat de manière crapuleuse ?
La loi de la réconciliation imposée aux victimes de la tragédie nationale ne s’applique-t-elle pas à Ali Benhadj? Parce qu’il n’a pas tué il n’est pas concerné par cette loi ? Finalement, cette loi ne concerne que les criminels qu’ils soient des généraux ou de simples voyous qui ont fait de l’islamisme une couverture à leur banditisme comme les généraux ont fait de la défense de la démocratie un alibi à leurs crimes.
Avec le temps, les masques sont tombés. Ceux qui ont profité du FIS pour obtenir le droit d’asile dans les capitales occidentales en s’adonnant au commerce du sang et des larmes ne se soucient plus de Ali Benhadj. Ils sont les premiers à le trahir. Les pseudo démocrates qui ont fait de Ali Benhadj leur ennemi numéro un alors qu’ils devaient lutter contre le régime maffieux sont aujourd’hui les premiers à jouer aux opposants sans s’organiser dans un cadre constructif. Ils jouent aux GIA du net en tirant à boulets rouges sur tous ceux qui dénoncent le régime par les faits ou oeuvrent à faire tomber ses symboles.
Mais quoiqu’il en soit, la vérité finira par triompher. Les fourbes, les traîtres et les intrus finiront par tomber comme tomberont les têtes d’un régime pourri qui vit de la corruption et de la passivité des hommes et formations politiques qui se réclament de l’opposition.
Hichem ABOUD
Après avoir été interpellé lors du sit-in organisé devant l’APN et son interpellation vendredi dernier, Ali Benhadj est de nouveau arrêté ce dimanche 4 janvier selon un communiqué signé par son frère Abdelhamid.(voir original)
Parce qu’il participe comme n’importe quel citoyen aux rares manifestations de solidarité organisée à Alger avec le peuple de Ghaza, le cheikh Ali Benhadj est interpellé, malmené, molesté et puis relâché. Quel danger représente-t-il à un état fort de son armée, de sa police et de tout un appareil répressif ? Pourquoi persécuter un homme sans défense et inoffensif au point de faire de lui un martyr sans qu’il ne le demande ?
N’a-t-il pas suffi au régime des généraux d’avoir fait purger au numéro 2 du FIS 12 années de prison en lui collant la responsabilité de la violence qui a frappé et qui frappe encore le pays alors qu’il était bien loin des événements pour avoir été arrêté en juin 1991 bien avant le déclenchement des opérations terroristes qui ont suivi le coup d’état de janvier 1992.
Sous les applaudissements des pseudo démocrates on fait payer le prix de la violence à Ali Benhadj et avec leur silence complice on fait bénéficier de l’impunité les chefs terroristes que sont Layada, Benaïcha, Madani Mezrag et leurs officiers traitants que sont les généraux putschistes. Ceux qui ont ordonné les bombardements au napalm des zones civiles et qui ont ordonné les enlèvements et les liquidations des milliers d’innocents continuent de narguer le peuple, les orphelins et les veuves dont le père, le mari ou l’enfant est porté sur la liste des milliers de disparus reconnue par le pouvoir lui-même.
Que veut le pouvoir à Ali Benhadj ? Après l’avoir emprisonné, privé de ses droits civiques et politiques, et du droit au travail pour subvenir à ses besoins et aux besoins de sa famille, que lui reste-t-il à faire d’autre si ce n’est l’organisation e son assassinat de manière crapuleuse ?
La loi de la réconciliation imposée aux victimes de la tragédie nationale ne s’applique-t-elle pas à Ali Benhadj? Parce qu’il n’a pas tué il n’est pas concerné par cette loi ? Finalement, cette loi ne concerne que les criminels qu’ils soient des généraux ou de simples voyous qui ont fait de l’islamisme une couverture à leur banditisme comme les généraux ont fait de la défense de la démocratie un alibi à leurs crimes.
Avec le temps, les masques sont tombés. Ceux qui ont profité du FIS pour obtenir le droit d’asile dans les capitales occidentales en s’adonnant au commerce du sang et des larmes ne se soucient plus de Ali Benhadj. Ils sont les premiers à le trahir. Les pseudo démocrates qui ont fait de Ali Benhadj leur ennemi numéro un alors qu’ils devaient lutter contre le régime maffieux sont aujourd’hui les premiers à jouer aux opposants sans s’organiser dans un cadre constructif. Ils jouent aux GIA du net en tirant à boulets rouges sur tous ceux qui dénoncent le régime par les faits ou oeuvrent à faire tomber ses symboles.
Mais quoiqu’il en soit, la vérité finira par triompher. Les fourbes, les traîtres et les intrus finiront par tomber comme tomberont les têtes d’un régime pourri qui vit de la corruption et de la passivité des hommes et formations politiques qui se réclament de l’opposition.
Hichem ABOUD
Le 4 janvier 2009
1 Comments
comment avez-vous intégrer votre widget de géolocalisation sur votre blog ?
cordialement
r.pellegrin