Ali Benhadj à Racines d’Outre-Med’
« Bouteflika fait comme Olmert en protégeant ses généraux des poursuites judiciaires pour crimes contre l’humanité »
Le cheikh Ali Benhadj est véritable cauchemar pour le régime d’Alger. Il promet de se porter candidat à la présidence de la république. Voilà de quoi inquiéter sérieusement Bouteflika et ses mentors. Car, au cas où celui qui souhaite succéder à lui-même au palais d’El-Mouradia oserait permettre à Ali Benhadj de jouir de son droit constitutionnel en acceptant de se mesurer à lui, il y a fort à parier que Bouteflika risque fort de laisser des plumes. Il suffit que tous ceux qui se disent contre Bouteflika soutiennent la candidature de Benhadj en faisant du « tout sauf Bouteflika » leur sacerdoce, l’Algérie connaîtra alors un véritable bouleversement par la chute d’un régime agonisant.
A une des questions posée par les lecteurs de d’Outre-Med’, dont nous publierons l’intégralité des réponses, prochainement, Ali Benhadj a assuré qu’il ira au ministère de l’intérieur retirer le dossier de candidature à la magistrature suprême. « C’est un droit constitutionnel dont jouissent tous les citoyens et il n’y a aucune décision de justice qui m’empêche d’en user »
Invité de livrer son opinion sur la candidature de Bouteflika, le numéro 2 du FIS rappelle que « jusqu’à l’heure actuelle l’actuel président de la république n’a pas annoncé son intention de se porter candidat pour un troisième mandat. Plutôt c’est la coalition gouvernementale qui tente par tous les moyens de l’inviter à présenter sa candidature.
Cette coalition, pourtant, ne représente rien pour le peuple algérien. Les dernières élections locales et législatives prouvent de manière indéniable qu’elle n’a aucun enracinement populaire. Même si les médias et particulièrement la chaîne unique de la télévision cherchent à donner à cette coalition une ampleur qu’elle ne possède pas.
D’autre part, ajoute Ali Benhadj, l’actuel président n’a pas honoré, au cours des deux mandats, les promesses faites au peuple. Il n’a pas non plus résolu la crise politiquement. Il a plutôt donné une immunité aux généraux qui s’étaient retournés contre la volonté du peuple. Il leur a assuré une protection qui les met à l’abri des poursuites judiciaires. Ces actes sont considérés comme des crimes passibles des tribunaux. C’est peut être pour cette raison que lors du dernier amendement de la constitution, il n’a pas jugé utile d’actionner la cour suprême qui est habilitée constitutionnellement de juger le président de la république et les hauts responsables de l’état.
Nous ne sommes pas d’accord pour que l’actuel président brigue un troisième mandat pour différentes raisons. D’abord, pour avoir non seulement mis sur le même pied d’égalité le bourreau et la victime mais il a été plus loin en octroyant aux putschistes une immunité comme l’a fait Ehud Olmert pour ses généraux qui ont commis des crimes contre l’humanité et des crimes de guerre.
S’il avait du courage, il aurait imposé la solution politique équitable à cette crise qui dure encore et dont nous vivons à ce jours ses effets à travers les disparus, les personnes enlevées de force, les orphelins, les veuves et les problèmes sociaux que vivent les milliers de personnes qui ont accepté de déposer les armes dans le cadre de la politique de la concorde et de la réconciliation nationale. Ces gens s’aperçoivent qu’ils ont été trahis et trompés.
Ensuite, ce président a monopolisé pour lui et ses alliés le plus grand média alors qu’il devait laisser ceux qui boycottent les élections le droit d’intervenir à la télévision afin que le peuple puisse entendre l’autre son de cloche. Comme cela se passe dans les pays qui respectent le pluralisme politique, médiatique et syndical.
D’autres aspects concernant cette présidentielle que nous ne manquerons pas d’aborder en temps opportun si Dieu nous prête vie. »
Nous reviendrons prochainement sur cet entretien que nous a accordé le cheikh Ali Benhadj en répondant aux lecteurs de Racines d’Outre-Med’ et qui a duré cinq heures et demie. Un entretien dans lequel le cheikh Ali Benhadj fait beaucoup de révélations fort intéressantes.
Hichem ABOUD
Le 28/01/2009
« Bouteflika fait comme Olmert en protégeant ses généraux des poursuites judiciaires pour crimes contre l’humanité »
Le cheikh Ali Benhadj est véritable cauchemar pour le régime d’Alger. Il promet de se porter candidat à la présidence de la république. Voilà de quoi inquiéter sérieusement Bouteflika et ses mentors. Car, au cas où celui qui souhaite succéder à lui-même au palais d’El-Mouradia oserait permettre à Ali Benhadj de jouir de son droit constitutionnel en acceptant de se mesurer à lui, il y a fort à parier que Bouteflika risque fort de laisser des plumes. Il suffit que tous ceux qui se disent contre Bouteflika soutiennent la candidature de Benhadj en faisant du « tout sauf Bouteflika » leur sacerdoce, l’Algérie connaîtra alors un véritable bouleversement par la chute d’un régime agonisant.
A une des questions posée par les lecteurs de d’Outre-Med’, dont nous publierons l’intégralité des réponses, prochainement, Ali Benhadj a assuré qu’il ira au ministère de l’intérieur retirer le dossier de candidature à la magistrature suprême. « C’est un droit constitutionnel dont jouissent tous les citoyens et il n’y a aucune décision de justice qui m’empêche d’en user »
Invité de livrer son opinion sur la candidature de Bouteflika, le numéro 2 du FIS rappelle que « jusqu’à l’heure actuelle l’actuel président de la république n’a pas annoncé son intention de se porter candidat pour un troisième mandat. Plutôt c’est la coalition gouvernementale qui tente par tous les moyens de l’inviter à présenter sa candidature.
Cette coalition, pourtant, ne représente rien pour le peuple algérien. Les dernières élections locales et législatives prouvent de manière indéniable qu’elle n’a aucun enracinement populaire. Même si les médias et particulièrement la chaîne unique de la télévision cherchent à donner à cette coalition une ampleur qu’elle ne possède pas.
D’autre part, ajoute Ali Benhadj, l’actuel président n’a pas honoré, au cours des deux mandats, les promesses faites au peuple. Il n’a pas non plus résolu la crise politiquement. Il a plutôt donné une immunité aux généraux qui s’étaient retournés contre la volonté du peuple. Il leur a assuré une protection qui les met à l’abri des poursuites judiciaires. Ces actes sont considérés comme des crimes passibles des tribunaux. C’est peut être pour cette raison que lors du dernier amendement de la constitution, il n’a pas jugé utile d’actionner la cour suprême qui est habilitée constitutionnellement de juger le président de la république et les hauts responsables de l’état.
Nous ne sommes pas d’accord pour que l’actuel président brigue un troisième mandat pour différentes raisons. D’abord, pour avoir non seulement mis sur le même pied d’égalité le bourreau et la victime mais il a été plus loin en octroyant aux putschistes une immunité comme l’a fait Ehud Olmert pour ses généraux qui ont commis des crimes contre l’humanité et des crimes de guerre.
S’il avait du courage, il aurait imposé la solution politique équitable à cette crise qui dure encore et dont nous vivons à ce jours ses effets à travers les disparus, les personnes enlevées de force, les orphelins, les veuves et les problèmes sociaux que vivent les milliers de personnes qui ont accepté de déposer les armes dans le cadre de la politique de la concorde et de la réconciliation nationale. Ces gens s’aperçoivent qu’ils ont été trahis et trompés.
Ensuite, ce président a monopolisé pour lui et ses alliés le plus grand média alors qu’il devait laisser ceux qui boycottent les élections le droit d’intervenir à la télévision afin que le peuple puisse entendre l’autre son de cloche. Comme cela se passe dans les pays qui respectent le pluralisme politique, médiatique et syndical.
D’autres aspects concernant cette présidentielle que nous ne manquerons pas d’aborder en temps opportun si Dieu nous prête vie. »
Nous reviendrons prochainement sur cet entretien que nous a accordé le cheikh Ali Benhadj en répondant aux lecteurs de Racines d’Outre-Med’ et qui a duré cinq heures et demie. Un entretien dans lequel le cheikh Ali Benhadj fait beaucoup de révélations fort intéressantes.
Hichem ABOUD
Le 28/01/2009
2 Comments
cheickh ben hadj lui aussi c'est qu'il été ta victime il ne te fréquentera jamais il est allergique aux traitre que tu es!!!
juifs-sionistes français supportent avec enthousiasme mais jamais sans arrière pensée.
1- On leurs déroule le tapis rouge et on leurs fournie tout les moyens matériels permettant la promotion de leurs supposées "révélations" contre l'Algérie, leur faisant assumer le rôle d'idiots utiles que les harkis remplissaient il y a 50 ans.
2-Leurs associations avec les mouvements "Démoncratiques" affiliés
aux ONG gérées par la haute hiérarchie sioniste, chapeautée par les Kissinger-Soros-Breizjensky.
A leur tête (2 exemples):
-la presse "indépendante", (El Watan) et,
-"Human Watch" (l'outil des sionistes-juifs utilisé pour cibler les pays qui veulent assumer leur indépendance face au diktat judéo-sioniste installé aux USA).
3-Leur soutien aux criminels et psychopathes du FIS, Ali Belhadj et consorts qui dévoile leur entêtement à détruire l'Algérie en opposition à la main tendue de la concorde nationale qu'ils rejettent sournoisement prétextant des arguments imaginaires qui contredisent leurs déclarations d'adhésion au dogme de la "Sunna et du Coran" préférant celui de la "vengeance et de la rancune" propre aux mœurs des ignorants et hypocrites de la "jahilia" et du rite wahabiste sectaire.
Comparez leurs comportements à celui
digne et honorable de Bouteflika qui n'a jamais fait de déclaration préjudiciable contre son pays lors de son exil politique forcé !