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Liban : Assassinat de Harriri : La piste franco-israelienne confirmée

Sur la photo Chirac, Harriri fils et le mossadnik Sarkosy

Affaire Hariri : un dossier monté de toutes pièces par des Professionnels


A peine quelques heures après l’assassinat du Premier ministre Rafic Hariri, le bloc du 14 Mars pro-américain a lancé une campagne de désinformation et propagande à l'encontre des quatre haut-officiers libanais détenus dans l’enquête sur l'assassinat de l'ancien Premier ministre Rafic Hariri en 2005, qui a constitué un coup dur pour la stabilité et la paix civile au Liban.



Par Ghada Houbalah


Le sang des victimes n’avait pas encore séché que l’onde de choc provoquée par l’assassinat de l’ancien Premier ministre Rafic Hariri frappait déjà le Liban. Radicalisation du discours du bloc du 14 Mars pro-américain, accusations contre le pouvoir libanais et son tuteur syrien, exacerbation des sentiments confessionnels: tous les ingrédients sont réunis pour plonger le Liban, dans le chaos. Un chaos qui profite en premier et en dernier à l’entité sioniste. Des manifestations bien organisées ont sillonné les rues de la capitale, des groupes ont commencé à se former devant des mosquées sunnites, et une permanence de la branche libanaise du parti Baas au pouvoir en Syrie a même été attaquée et incendiée. Partout, la foule criait sa haine contre Damas et ses protégés libanais. Le coupable est déjà désigné. C’était le début de ce que le camp pro-américain avait appelé la Révolution des Cèdres, une révolution made in USA, avec pour principaux slogans, la vérité, la souveraineté et l’indépendance. Des slogans revues et corrigées par l’administration de Georges Bush junior et de ses faucons partisans d’un nouvel Moyen-Orient.



Pourtant, l’enquête ne fait que commencer et un groupe fondamentaliste inconnu a revendiqué l’attentat. Mais le bloc du 14 mars pro-américain ne veut rien entendre. La revendication de l’assassinat par le «Groupe de la victoire et du Jihad en Syrie» n’a donc convaincu personne. Dans une cassette-vidéo parvenue à la chaîne AlJazira, un jeune homme portant le barbe affirme que «pour venger les moujahidines tués par le régime saoudien, les combattants ont mené une attaque-suicide contre Rafic Hariri, le valet de la famille royale». Il a rapidement été identifié. Il s’agit d’un Palestinien décrit comme étant un fondamentaliste wahhabite nommé Ahmed Abou Adas.


La police a perquisitionné son domicile où elle a saisi un ordinateur et des documents. Le jeune homme aurait disparu dans la matinée, quelques heures avant l’attentat. Mais les observateurs sont sceptiques, car l’attentat nécessite un niveau de professionnalisme et une logistique exceptionnels. En effet, Rafic Hariri s’entourait de mesures de sécurité extraordinaires. Son convoi était composé de voitures blindées et de véhicules dotés d’un système électronique de brouillage rendant presque impossible l’utilisation d’une charge télécommandée. L’ancien Premier ministre, qui était toujours au volant de sa voiture, n’empruntait presque jamais le même trajet. Pour épier ses déplacements, les auteurs de l’attentat avaient donc besoin d’un important réseau de surveillance, hors de portée d’une petite organisation inconnue. Le 30 Août 2005, soit six mois après l’assassinat de l’ancien Premier ministre Rafic Hariri et de ses compagnons, le président de la commission d’enquête internationale, Detlev Melhis a présenté à la justice libanaise une demande d’arrestation de quatre généraux libanais, soit Jamil as-Sayed, Ali Hajj, Raymond Azar, et Moustapha Hamdane suspects d’être impliqués dans l’assassinat du martyr Rafic Hariri.


La décision de Melhis était basée sur principalement trois bases, à savoir trois témoignages, qui se sont être plus tard de faux-témoignages : Le témoignage de Zouheir al-Saddik, un témoin-clef qui a disparu de la circulation aujourd’hui, Houssam Houssam, alias le témoin masqué qui a avoué son faux-témoignage lors d’une conférence de presse et enfin Ibrahim Jarjoura qui a été remis en liberté dernièrement par le juge Sakr Sakr en échange d’une caution modeste. Pour ce qui est du témoin-clef Zouheir al-Saddik, ce dernier a affirmé que les quatre haut-officiers libanais se sont réunis dans un appartement dans la banlieue-sud de la capitale libanaise et dans un second à Khaldé ( au sud de la capitale libanaise) pour planifier l’assassinat du premier ministre Rafic Hariri.


Son témoignage a été enregistré sur une cassete vidéo, et diffusé devant les avocats à la défense des quatre généraux libanais. Mais qui est Zouhair al-Saddik ? Né en Syrie, il s’est marié cinq fois, accusé dans son pays de fraude, il a été emprisonné plusieurs fois. Après s’être marié avec une libanaise, de la famille al-Ghasini, il a habité dans la région de Khaldé. Il a été arrêté une fois par le commissariat de Baaqlin pour vol. C’est un soldat syrien qui a fui l’armée syrienne, il a prétendu être un lieutenant dans les services de renseignements syriens et le directeur du bureau du général Hassan Khalil.


Or, les prétentions de al-Saddik se sont avérées être mensongères, il a fui vers la France, où la justice française l’a arrêté pour avoir entravé l’enquête. Le procureur général Saïd Mira a porté plainte contre lui pour ingérence dans l’enquête. La France, au temps de Jaques Chirac a refusé de le rendre à la justice libanaise et s’est employé à le faire disparaître. Quand au deuxième témoin Houssam Housam, un kurde syrien, qui a vécu dans l’un des villages du nord du Liban, il a réussi à fuir des mains de la sécurité libanaise et de l’enquête internationale, pour apparaître sur l’une des chaînes syriennes où il avoué son faux-témoignage.


Il a raconté comment il a été confronté à d’énormes pressions et à d’importantes incitations financières de la part de personnalités politiques du bloc du 14 Mars pro-américain, pour donner de faux informations sur la voiture de Mitsubichi qui a été utilisée par celui qui a exécuté l’attentat soit Abou Adass, dans l’assassinat de Rafic Hariri , aussi sur les explosifs , sur la présence de Jameeh Jameeh , qui se trouvait à quelques mètre du lieu du crime, et sur d’autres faits concernant de soi-disantes réunions à Beyrouth et à Damas.


Enfin, concernant le troisième témoin, Ibrahim Jarjoura où le témoin de Marwan Hamadé comme certains l’appelent, il a avoué avoir présenté un faux-témoignage basé sur de fausses allégations fabriquées, qu’on lui avait demandé de révéler sous peine d’exécuter des menaces contre lui de la part de personnalités politiques libanaises en particulier du ministre Marwan Hamadé. Avec leur remise en liberté, c’est la fin d'un long et épuisant épisode de délire et de distorsions des faits, pour empêcher de trouver les véritables assassins du martyr Rafic Hariri. Avec cette remise en liberté, l’affaire Hariri s’est avérée être une affaire politisée depuis le début, elle a dénoncé la justice libanaise qui s’est impliquée dans une affaire d’Etat des plus controversée, coutant à quatre officiers libanais quatre années de leur vie passée derrière les barreaux, sans savoir pourquoi.


Jeudi 30 Avril 2009
http://www.almanar.com.lb/

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