Dans la bande de Gaza, le blocus gâche la joie de l’Aïd

Gaza – CPI

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Le sexagénaire Hadj Ibrahim exprime à l’envoyé de notre Centre Palestinien d’Information (CPI) son étonnement de la disparition de tout signe de la grande fête musulmane d’Aïd Al-Fitr.
En effet, la plupart des familles palestiniennes de la bande de Gaza ne peuvent plus rien acheter pour leurs enfants. Tout nouvel achat est devenu un luxe à cause de l’injuste blocus imposé sur la bande de Gaza depuis plus de trois ans, dit Hadj Ibrahim.

Pour sa part, l’enfant Ahmed, 12 ans, avec un air mélancolique, fait une comparaison avec le passé. Jadis, l’Aïd avait un autre goût. Nous l’attendions avec joie et beaucoup d’impatience.
Cet Aïd a été déjà gâché par la mort de son camarade Naïl, il y a trois mois de cela. Les occupants israéliens l’ont tué, en lui interdisant d’aller se soigner à l’étranger.

La fête arrive et les habitants de Gaza souffrent toujours du blocus, de la coupure du courant, du manque de la plupart des produits alimentaires.