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Les musulmans du monde entier sont joyeux. Ils vivent la fête du pèlerinage, la fête du mouton, la grande fête, l’Aïd Al-Kabir. Les gens visitent leurs familles, leurs parents, même les plus éloignés.
Cependant, les milliers de Palestiniens enfermés dans les prisons israéliennes ne peuvent contacter leurs familles. Les occupants israéliens qui ne respectent rien ne sont pas prêts aujourd’hui à respecter les fêtes importantes des captifs palestiniens.
Tawfik Abu Naïm est chef du mouvement des captifs et un de leurs doyens, enfermé dans la prison israélienne de Hadarim. Il se confie au Centre d’étude des captifs. Des violations condamnables et inacceptables sont pratiquées envers les captifs palestiniens par l’administration israélienne des prisons. Elle n’a aucun respect pour les fêtes islamiques. Elle ne permet pas aux familles palestiniennes de contacter leurs proches enfermés dans les prisons israéliennes, même pendant les jours de fêtes, même pas par téléphone.
Tout au contraire, les captifs sont transférés d’une prison à l’autre. Et pendant les jours de fêtes, les mouvements des captifs sont limités.
Des fêtes sans goût
Des familles des captifs informent le Centre que l’Aïd n’a aucun goût, voyant leurs membres enfermés dans les prisons israéliennes, sans visites, sans lettres. Elles sont toujours inquiètes pour leur vie. Les jours des fêtes encore plus. Les jours de fêtes sont des jours de larmes, versées pour l’éloignement de leurs enfants.
L’eau ne parvient à couler dans la gorge, tant je suis triste, voyant mon fils loin de moi, derrière les barreaux israéliens, dit une mère.
Une autre mère se trouve dans la prison israélienne de Talmoud. Sa fillette parle de ses souffrances et de celles de ses frères, surtout en voyant les autres enfants embrasser leur mère, dans les de fêtes, leur mère qui leur offre des cadeaux et des gâteaux.
Les captifs palestiniens appellent à ce qu’on s’intéresse à leur cause, appellent les responsables palestiniens à l’union, à sortir de cet état de division, à s’intéresser au destin de la ville d'Al-Quds et à la question des réfugiés.
Et derrière les barreaux, des femmes palestiniennes sont enfermées. Elles voient leurs souffrances augmentées pendant les jours des fêtes. Il n’est pas difficile d’imaginer combien souffre une mère qui ne peut embrasser son enfant, le jour de fête.
Rafat Hamdouna, directeur du Centre, à appeler à être aux côtés des captifs, à pratiquer toutes les pressions possibles sur les occupants israéliens pour améliorer le sort des captifs palestiniens, surtout les jours de culte et les jours de fêtes.
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