L’envoi de 10 000 marines en Haïti, la prise de contrôle   par les  USA de tous les points stratégiques, à commencer par l’aéroport de    Port-au-Prince, le refus de laisser atterrir, sous prétexte de  saturation, un   avion français : tout semble annoncer une prise de  contrôle d’Haïti par   Washington. L’attitude de Paris le confirme :  nomination de personnes   notoirement incompétentes pour enterrer le  dossier, absence du gouvernement à la   cérémonie de Notre Dame du 16  janvier (alors que le président de la République   et de nombreux  ministres devaient in itialement s’y rendre), retrait des    protestations contre la mainmise américaine sur l’aéroport  Toussaint-Louverture…   La marche arrière est totale. Certes,  l’engagement américain, présenté comme   humanitaire, a été le plus  rapide. Mais on sait que l’humanitaire est un   pavillon qui peut  flotter sur toutes sortes de marchandises. Des émeutes   révèlent qu’en  réalité les Haïtiens tardent à être secourus, ou du moins que les    secours sont sélectifs. On peut s’attendre à des émeutes qui seraient  réprimées   grâce à un impressionnant déploiement militaire. La mainmise  sur Haïti est un   scénario étudié depuis longtemps. La preuve en est  que l’ambassade des USA,   récemment construite, n’a pas souffert du  séisme, à la différence de l’ambassade   de France. Depuis plusieurs  années, dans le programme de rénovation de toutes   les ambassades  américaines dans le monde entier, celle de Port-au-Prince était    présentée comme aussi stratégique que celle de Bagdad. Le séisme qui  frappe   aujourd’hui Port-au-Prince est une bonne occasion de prendre le  contrôle d’un   pays, présenté comme misérable à cause de la couleur de  ses habitants, mais doté   d’un riche sous-sol, avec des réserves  pétrolifères qui pourraient être   supérieures à celles du Vénézuela,  d’importants gisements d’or et de cuivre et   surtout des ressources en  iridium, matériau extrêmement résistant et utilisé   dans l’industrie de  l’armement (protection des têtes de missiles balistiques    intercontinentaux). Il faut savoir que le seul autre pays au monde à  détenir   d’importantes ressources d’iridium est l’Afrique du sud. Comme  par hasard   l’Afrique du sud était la seule nation à aider Haïti au  moment de la célébration   du bicentenaire de son indépendance. la  France avait pourtant déployé des   efforts considérables pour l'en  dissuader. Depuis le coup d’État   franco-américain de 2004, c’est  l'Afrique du Sud qui accueille et protège   l’ex-président Aristide,  lequel n’a jamais fait mystère de la richesse du   sous-sol de son pays.  On ne pourrait suspecter les Américains de mauvaises   intentions s’il  n’y avait des précédents. Le 28 juillet 1915, sous prétexte de   sortir  Haïti d’un prétendu « chaos », les marines  débarquaient comme aujourd’hui à   Port-au-Prince et s’emparaient des  réserves d’or de la banque nationale. Des   milliers de paysans, les  Cacos, s’insurgèrent alors sous la conduite de   Charlemagne Péralte  qui, trahi et arrêté en 1919, fut cloué par l’occupant sur   une porte.  La répression fut particulièrement féroce. Pour réduire les derniers    foyers de résistance, les USA inaugurent en 1919 les bombardements  aériens   massifs. Tout résistance est écrasée en 1920. Les USA ne  quittèrent le pays   qu’en 1934. Dix-neuf ans d’occupation après un  débarquement à des fins, comme   aujourd’hui... humanitaires.
http://www.claude-ribbe.com/
 
 
 
1 Comments
http://donnyirianto.blogspot.com/2010/01/zaranggi-yang-cerdik-part-ii.html
it is a good story for muslim.... hope u