Quelle que soit l’opinion que l’on se fait sur les attentats du 11 septembre 2001 (version officielle ou attentat organisé par la CIA ou le Mossad israélien), des faits incontestables découlent de ce fameux 11 septembre.
La seule grande puissance dominante après la désintégration de l’Union Soviétique (USA) s’est donnée à elle-même un chèque en blanc, un quitus moral et politique lui permettant d’intervenir partout, quand elle le souhaite et par tous les moyens, au nom de la lutte contre le terrorisme.
Ce concept « le terrorisme » dit international est assez flou pour pouvoir être appliqué à n’importe qui. Il a été défini au départ par l’axe américano-sioniste pour désigner à l’époque « l’islamisme » par opposition à l’Islam « modéré », c’est-à-dire, l’Islam des pays déjà sous la coupe américano-sioniste (pays du Golfe Persique, Égypte, Maghreb, Pakistan, etc..). Ces pays ont eu pour fonction de servir de bases et d’alliés aux États-Unis et de jouer également le rôle des «bons musulmans de service ». Cet appel à la croisade contre le terrorisme a été adressé également aux anciens ennemis des USA (Russie et Chine) afin de les embrigader sous la bannière américano-sioniste.
Le premier objectif nommément désigné a été l’Afghanistan refuge des Talibans et de l’insaisissable Ben Laden. L’invasion et l’occupation de ce pays ont donc été décidées et menées à terme avec la complicité du gouvernement pakistanais, entraînant ce pays à son tour dans une guerre tantôt ouverte tantôt larvée.
A cet ennemi fantomatique et insaisissable qu’est Al Qaida, les États-Unis et Israël en ont ajouté un autre l’Irak, un État souverain, un État sous embargo, totalement affaibli depuis la guerre du Golfe . L’agression contre l’Irak a voulu être présentée comme une croisade du bien contre le mal afin d’obtenir la caution des Nations Unies (cette « respectabilité » que les puissants appellent le « droit international »). Cette fois-ci le montage mis en place par tout l’appareil propagandiste américano-sioniste s’est heurté à l’incrédulité d’une partie importante de l’opinion (les fameuses armes de destructions massives de Saddam Hussein n’arrivaient pas à convaincre) et surtout au refus de la Russie, de la Chine et de la France : membres du Conseil de Sécurité avec droit de veto.
La Russie et la Chine ne pouvant pas ou ne souhaitant pas apparaître au premier plan, ce fut à la France de Jacques Chirac et de De Villepin, dans la meilleure tradition gaulliste, que revint la mission d’« accrocher » le veto. Les États-Unis et leurs alliés ont été ainsi obligés d’agresser l’Irak sans la caution de l’ONU (ce « machin » comme disait le Général De Gaulle).
On peut considérer que depuis ce jour, les Nations Unies sont mortes même si leur siège à New-York continue à faire la fortune des grands restaurateurs locaux et autres lieux de divertissement destinés aux diplomates.
Cette agression/occupation de l’Irak a répondu à plusieurs objectifs dont le premier et sans doute le plus important est d’avoir donné satisfaction à Israël et à son lobby nord-américain. Il s’agissait de briser un État arabo-musulman disposant à la fois d’eau (agriculture) et de pétrole, et de le morceler en trois entités ethniques et religieuses (Kurdes, sunnites et chiites). On a également liquidé ses élites soit par la corruption soit par l’assassinat (plus de 70 physiciens, chimistes et techniciens de haut rang dans le domaine nucléaire disparus ou assassinés). Enfin et surtout cette occupation renforce l’encerclement de la République Islamique d’Iran, principale ennemie d’Israël et de son lobby.
A Gaza en décembre 2008, il s’est agi pour l’entité sioniste de mettre à l’épreuve M. Obama, élu en novembre avec en grande partie, les fonds du lobby sioniste mais également de vérifier par la pratique le nouvel axe régional Israël - pays arabes dits modérés, c’est-à-dire complices : Égypte, Jordanie et certains pays du Golfe Persique. Le silence d’Obama, de Moubarak, sans parler de celui de Mahmoud Abbas, Président de l’autorité palestinienne ont bien montré la complicité unissant les USA, Israël et les gouvernements arabes assujettis au sionisme. Le silence tout aussi complice de l’Union Européenne a confirmé, si besoin en était, son alignement total sur la politique israélienne, alignement renforcé par le retour de la France dans l’OTAN, décidé par M. Sarkozy.
L’échec relatif de l’armée israélienne sur le terrain et l’indignation croissante d’une partie de l’opinion n’ont fait que suspendre provisoirement la question de Gaza. Depuis, le territoire de Gaza est soumis à un total embargo avec la complicité de l’Égypte, des États-Unis, de M. Obama et de l’Union Européenne. Pendant ce temps, la colonisation sioniste de la Cisjordanie et de Jérusalem Est se poursuit, quoi que puisse dire M. Obama pour tenter de tromper l’opinion publique, notamment arabe. La Palestine demeure le pivot de ce conflit opposant la volonté de domination sioniste au reste du monde.
Pour que tombent les dernières illusions sur la politique de « paix » de M. Obama, ce dernier a décidé l’envoi de 30 000 hommes supplémentaires en Afghanistan alors que toute solution militaire du problème est exclue et que la guerre contre les USA et ses alliés s’étend au Pakistan. Pendant que l’empire USraël s’enlise en s’élargissant (suite notamment au mystérieux attentat manqué du « terroriste aux sous-vêtements » et à une possible intervention américaine au Yémen), la situation économique globale ne s’améliore pas pendant que la Chine, la Russie et surtout le front de la résistance (Iran, Hezbollah, Hamas) continuent de se renforcer...
Version officielle ? CIA ? Mossad ? ... ou version officielle + CIA + Mossad ?
Alors une question vient immanquablement à l’esprit : la machine de guerre USraélienne n’a-t-elle pas besoin d’une « relance psychologique », à savoir un nouvel 11 septembre ?
Doit-on s’attendre à une nouvelle provocation gigantesque permettant de mettre en application ce que Samuel Huntington, idéologue des néoconservateurs américains et des sionistes, a appelé le « choc des civilisations » ?
Sous ce terme relevant de la philosophie politique, se cache en fait le nom de la troisième guerre mondiale qui sur les plans psychologique, économique et militaire, est en partie déjà commencée. L’ennemi est de plus en plus clairement désigné, il s’agit de l’Islam. La bonne vieille tactique oblige cependant USraël à ménager provisoirement la Russie et la Chine afin d’empêcher une union entre ces trois entités. En Europe occidentale et notamment en France, la préparation psychologique bat son plein : référendum en Suisse concernant les minarets, débat en France sur l’identité nationale organisé par M. Sarkozy et au cours duquel très vite le suspect désigné est le musulman. Alors que la France connaît environ 9 à 10 millions de chômeurs, travailleurs précaires, sous-payés et nouveaux pauvres, on nous fait découvrir que le problème essentiel du pays est dû à environ 1200 femmes portant la Burqa !
Du député communiste M. Gerin à Éric Besson (passé du socialisme à Sarkozy), le débat s’accentue chaque jour à travers les médias, débat naturellement alimenté par tous les journalistes, intellectuels sionistes, et amis d’Israël. La Belgique, la Hollande, et l’Italie en attendant l’Espagne, n’échappent pas à cette campagne dont le but est clair : en vue de la guerre qui se prépare contre l’Islam et notamment l’Iran, accréditer l’idée que les musulmans européens sont « une cinquième colonne », c’est-à-dire un corps étranger au service de l’ennemi désigné (l’Islam).
Dans une Europe minée par la crise économique et ayant perdu tous ses repères spirituels et idéologiques, cette propagande insidieuse, quotidienne et disposant de la totalité des médias, peut porter ses fruits même si pour l’instant, les populations européennes de souche semblent plus que réservées, estimant que leurs problèmes principaux sont l’emploi et le niveau de vie. Il n’empêche que les graines de la haine et de la discorde sont semées tous les jours.
Voilà pourquoi un nouvel 11 septembre se déroulant cette fois sur le sol européen est à craindre. Un nouvel attentat savamment orchestré et frappant une capitale européenne hautement symbolique telle Rome ou Paris n’est pas à exclure.
Un tel attentat aurait plusieurs objectifs :
- ressouder les populations européennes contre l’Islam, notamment contre le camp de la Résistance (Iran, Hezbollah, Hamas) ;
- justifier une agression contre l’Iran et/ou le Liban en réponse au pseudo attentat ;
- provoquer des heurts sanglants voire une série de guerres communautaires entre Européens non musulmans et musulmans.
Ce scénario, auquel on nous prépare, signifierait une victoire du lobby sioniste et en même temps la disparition définitive de l’Europe occidentale en tant que force politique. L’Europe deviendrait alors officiellement ce qu’elle est déjà de fait : une annexe d’USraël, gérée depuis Wall Street, contrôlée par le Pentagone via l’OTAN, et prenant ses ordres à Tel Aviv. Il est évident que, compte tenu des réalités géopolitiques, la Russie, la Chine et le Maghreb ne resteraient pas à l’écart d’une telle conflagration dont les effets seraient mondiaux, y compris en Amérique Latine...
Une information de source russe nous est récemment parvenue. Selon cette source le tremblement de terre qui a anéanti Haïti ne serait pas d’origine naturelle mais pourrait avoir été provoqué par le Pentagone. Il s’agirait d’un test avant une éventuelle application aux nations récalcitrantes au sionisme, notamment l’Iran. Le fait que la source soit russe ne doit pas laisser indifférent. La Russie, de par sa situation de pont entre l’Europe, l’Asie et le monde musulman, ainsi que par son arsenal nucléaire, est avec l’Iran une des cibles potentielles du lobby militaro-sioniste. Son retour officiel au christianisme orthodoxe (dont on connaît les liens anciens avec les Chrétiens orientaux, en particulier de Palestine) est également un élément à ne pas négliger, tout comme ses liens avec la Chine et l’Iran via le groupe de Shanghai.
Tout ceci conduit à ce que les dirigeants russes se sentent finalement eux-mêmes menacés par ce tremblement de terre en Haïti. En effet, la maîtrise par les USA de l’arme sismique introduirait alors une nouvelle donne et un nouveau rapport de force international...
A suivre...
Le Président,
Yahia Gouasmi.
http://www.partiantisioniste.com/
0 Comments