Trois thèses s’affrontent que nous présenterons séparément pour la commodité de l’exposé :
A/ la thèse officielle nord-américaine qui impute l’attentat au groupe islamiste Al-Qaida dirigé par Ben Laden ;
B/ la thèse qui impute l’attentat à la CIA ou à une faction de celle-ci ;
C/ la thèse qui impute l’attentat aux services secrets israéliens, le Mossad.
A/ C’est la thèse officielle nord-américaine, qui peut se résumer ainsi. Un groupe dit « islamiste » dirigé par Ben Laden, qui, en haine des USA, a préparé, organisé et exécuté les attentats du World Trade Center. Cet attentat, dont le nombre de victimes est évalué à environ 4000, avait une portée hautement stratégique et symbolique : démontrer que l’on peut frapper au cœur l’empire américain, à la fois en la ville de New-York et dans un de ses principaux centres nerveux du commerce international. Le dirigeant de ce groupe est un homme d’affaire saoudien nommé Ben Laden – dont une partie importante de la famille était en relation d’affaires avec la famille de M. Bush – Ben Laden étant connu pour ses positions radicalement islamistes et anti-soviétiques (cf. Afghanistan). A noter que toutes les sources sérieuses et officielles américaines reconnaissent que Ben Laden a collaboré en son temps avec la CIA par le biais de l’Arabie Saoudite pour lutter contre les Soviétiques en Afghanistan. Selon cette thèse ces attentats sont un acte de guerre de la mouvance radicale islamiste contre les USA.
B/ L’autre thèse attribue la responsabilité de l’attentat à la CIA ou à une faction de celle-ci liée au complexe militaro-industriel américain. Le passé de la CIA est jalonné d’opérations et d’intoxications de ce type. Citons entre autre pour mémoire le projet Northwoods (réaliser un attentat sanglant aux USA pour en accuser Cuba et envahir l’île, mais le projet fut refusé par le Président Kennedy, assassiné peu de temps après), ou encore l’incident du Golfe du Tonkin contre un navire américain attribué au Nord Vietnam pour justifier les bombardements de celui-ci et l’intensification de la guerre, etc… Autre "anomalie", le journal Le Monde, dans son article daté du16/04/2007 et intitulé « 11 Septembre 2001 : les Français en savaient long », nous apprend qu’entre septembre 2000 et août 2001 neuf rapports entiers ont été adressés aux USA par les services de renseignement français les mettant en garde contre des projets de détournement d’avion par des islamistes radicaux. Pourquoi les services de sécurité américains ont-ils fait la sourde oreille ? D’autres pays avaient également averti les USA. Que chacun en tire ses conclusions… Voir à ce propos la thèse de M. Andreas von Bülow qui fut Secrétaire d’État auprès du ministre de la Défense en Allemagne.
C/ Enfin la thèse attribuant l’attentat au Mossad. Le passé des services secrets israéliens fourmille de manipulations en tout genre et naturellement dès le lendemain du 11 Septembre beaucoup d’observateurs ont porté leur regard vers le Mossad. Nous ne retiendrons que deux faits. Le premier est la déclaration de Monsieur Francesco Cossiga (ancien Président de la République italienne, sénateur à vie , professeur de droit constitutionnel… un des hommes politiques les plus respectés d’Italie) au grand quotidien « Corriere della Serra » (30/11/2007), affirmant en substance que ces attentats furent planifiés et réalisés par le Mossad et la CIA avec l’aide du monde sioniste afin de mobiliser le monde occidental contre l’Islam en général (l’Irak et l’Afghanistan en particulier). Il est toujours difficile et délicat de pénétrer dans l’univers opaque du monde du renseignement et de la manipulation, en particulier sioniste, quand on connait leur habilité. Cependant, en Octobre 2008, la police libanaise a procédé à l’arrestation de Ali et Youssef Jarrah, Libanais de la région d’Al Marj (plaine de la Bekaa), pour espionnage depuis de longues années au profit d’Israël. Toutes les preuves (matériel photographique, séjours des intéressés en Israël pour débriefing…) ont été apportées. Cette information n’a pas été démentie par la grande presse israélienne et on découvrira à cette occasion que ces deux individus sont cousins d’un des kamikazes du 11/09 (celui qui se trouvait dans l’avion qui s'est écrasé en Pennsylvanie). Cette parenté – vérifiée – n’implique rien en soi, mais compte tenu de la structure et des traditions familiales et claniques existant au Moyen-Orient, la coïncidence est pour le moins troublante...
Nous laisserons chacun se faire une opinion. Néanmoins la manipulation réciproque (l’enchevêtrement des trois thèses n’étant pas à exclure) a peut-être abouti au résultat suivant :
- l’unification après cet attentat de l’opinion publique occidentale autour de l’axe américano-sioniste, qui se donnera de ce fait carte blanche pour agresser et occuper l’Irak et l’Afghanistan, en attendant d’autres pays ;
- le désir de certains courants islamistes d’attirer les USA loin de chez eux, en Irak et en Afghanistan, comme autrefois les Américains avaient su attirer l’URSS dans le piège afghan (voir dans le Nouvel Observateur daté du15/01/1998 les révélations de l’ancien conseiller du Président Carter, Zbigniew Brzezinski, toujours très influent dans les hautes sphères de l’administration de M. Obama).
Quelles que soient les différentes thèses en présence, tenons-nous en aux faits :
- les USA et l’Occident sont enlisés dans le bourbier afghan (qui s’est étendu au Pakistan, nation nucléaire !) sans perspective d’issue militaire ;
- les USA et l’Occident connaissent une crise économique et financière qui ne fait que commencer (la faillite de fait de la Grèce peut se répandre dans toute la zone euro par exemple).
Les déficits publics nord-américains et de l’Union Européenne, mis en parallèle avec l’augmentation permanente des dépenses militaires, laissent entrevoir un pronostic des plus sombres : la fuite en avant vers une guerre à laquelle on prépare déjà depuis longtemps les opinions sous le terme de « Choc des Civilisations » et désignant le nouvel ennemi, l’Islam.
Si un tel scénario est souhaité par le sionisme qui escompte en tirer profit aux dépens des peuples américains et européens, les décideurs en ce domaine demeurent pour l’instant indécis. Il est en effet impossible de mesurer jusqu’où irait une telle conflagration tant que l’on n’aura pas répondu aux deux questions que nous évoquerons prochainement dans notre conclusion à cet article.
A suivre (conclusions)…
Le Président,
Yahia Gouasmi.
http://www.partiantisioniste.com/communications/allons-nous-vers-un-nouvel-11-septembre-4eme-partie-353.html
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