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Indications confirmant le déclin de l’Entité sioniste

Indications confirmant le déclin de l’Entité sioniste


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De l’extérieur, il n’est pas facile de voir les conflits de l’intérieur d’"Israël", dans sa vraie profondeur, ni les défis auxquels font face son gouvernement et son peuple.

En effet, il y a plusieurs défis et sur plusieurs axes, laissant leurs empreintes sur tous les domaines de la vie. On pourra en énumérer trois principaux.

Le premier s’agit de ce déchirement psychologique entre le programme sioniste et les données du terrain sur le niveau local comme sur le niveau mondial. Pour cette raison, des différences essentielles déchirent la gauche et la droite israéliennes. Elles déchirent également la droite et les mouvements et sectes religieux à l’intérieur d’"Israël". Il y a aussi le défi posé par les Arabes de 1948.

Depuis toujours, la gauche israélienne tire la sonnette d’alarme contre la mainmise de la droite sur le pays. Et cela constitue la raison principale de l’ordre donné par David Ben Gourion pour bombarder et faire couler le navire Altalina, dès son arrivée devant la plage de Tel-Aviv, le 22 juin 1948.

En réalité, à bord de ce navire, quelques 930 jeunes juifs venaient d’Europe. Ils faisaient partie de l’organisation Itsel présidée par Menahem Begin. Et des combattants de l’organisation de Haganah, de la gauche sioniste, guidés par le général Yeghal Yadin, bombardèrent le bateau et le firent couler avec tous ceux qui se trouvaient à bord, leurs armes y comprises. Ben Gourion déclara plus tard : « Si ce groupe avait pu entrer dans le pays, l’équilibre des forces aurait été perturbé et nous aurions perdu le pouvoir ».

En "Israël", il y a encore ceux qui croient que Ben Gourion avait raison. Le dernier conflit entre Benyamin Netanyahu (actuel premier ministre israélien) et le président américain Barack Obama vient pour appuyer cette vision. C’est pour cette raison que ces idées font jour, trente-sept ans après sa mort.

Le deuxième grand problème, à l’intérieur de la société israélienne, c’est la position des colons et les religieux extrémistes. Suite à l’arrivée de l’extrême droite au pouvoir, ils ont pris des couleurs. Le conflit entre ceux-ci et les laïcs va jusqu’à des affrontements violents qui laissent des victimes.

Puis les partis religieux commencent à demander de changer les programmes scolaires afin qu’ils reflètent leurs points de vue. Cette demande soulève une grande colère chez tous les Juifs d’"Israël".

Et ce n’est pas tout. Ces partis commencent même à défier le gouvernement, en inaugurant une radio propre à eux, sous le nom "Jali Israël" (selon le journal hébreu Haaretz, le 23 février 2010). Il y a aussi ces journaux et d’autres médias publiés par leurs colonies, publications qui ne font qu’inciter contre le gouvernement et tous les mouvements de paix aussi bien en "Israël" que dans le monde entier.

Et les chefs de l’armée israélienne commencent à exprimer leur inquiétude de voir certains soldats religieux refusant l’application des ordres donnés en ce qui concerne leurs colonies. Ces chefs appellent alors à déraciner les herbes sauvages répandues partout dans l’armée (Maariv, 17 novembre 2009).

Ils vont encore plus loin. Leur gourou, le rabbin Zalman Miland, les appelle à manifester contre les ordres de leurs chefs.

Les chefs religieux appellent les soldats à massacrer les Palestiniens, et les chefs militaires ne peuvent rien faire, selon un long article publié par le journal Yediot Aharonot, le 2 juin 2009.

Selon le journal, au cours de la dernière guerre israélienne menée contre Gaza, il fut révélé que les chefs fidèles incitaient à traiter l’ennemi (les Palestiniens) avec sauvagerie, sans merci, en leur disant que les Palestiniens n’ont pas le droit de vivre sur cette terre, et qu’il ne fallait par conséquent pas leur donner un Etat.

Les sondages d’opinion montrent qu’une grande partie des habitants des colonies juives ne reconnaissent pas le droit du gouvernement (israélien) à évacuer les colonies, une image parlant de ces désarrois qui inquiètent beaucoup d’Israéliens et de chefs de l’armée, et même quelques chefs de la droite au pouvoir.

En troisième lieu, il y a les Arabes de 48, surtout cette génération qui naquit et grandit en "Israël", un grand défi.

Mochet Arnes, ancien ministre israélien, dit que ces gouvernements successifs sont le premier responsable de la radicalisation des Arabes d’"Israël". Il fait illusion au « jour de la terre » où les jeunes arabes du village de Sakhnin hissèrent la photo de Saïd Nasrallah, premier secrétaire du Hezbollah, et la photo du martyr Imad Moghnia (Haaretz, 6 avril 2010).

Mais le journal ne mentionne pas que son Etat sioniste. Beaucoup d’intellectuels juifs voient dans ces Arabes le plus grand défi qui ne cesse de grandir au fil des années.

Il y a beaucoup d’autres défis, mais ces trois-là sont ceux qui peuvent le plus jouer un rôle essentiel dans la vie de l’Israélien moyen, dans son avenir et dans l’avenir de sa famille.

Article écrit par Dr. Fawzi Al-Asmer du Centre d’études stratégiques Al-Charq
le 10 avril 2010, traduit et résumé par le CPI



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