La tuerie est une réaction aux relations turco-iraniennes
Kawther Salam, 31 mai 2010
Les meneurs du gang de criminels de guerre israéliens, le soi-disant « gouvernement israélien, » en ce moment en train de fomenter et planifier le déclenchement d’une guerre nucléaire contre l'Iran, n’ont pu rien faire pour répondre au dernier accord du 17 mai 2010 entre la Turquie, le Brésil et l’Iran, sur le transfert de 1.200 kg d'uranium faiblement enrichi en Turquie contre du combustible nucléaire. En représailles, ils ont fomenté la tuerie sur la flottille de navires qui transportait de l’aide humanitaire vers Gaza pour rompre un siège génocide imposé depuis 2006 par Israël. L’accord irano-turco-brésilien se présente comme un obstacle à l’ambition d'Israël, de forcer le monde à entrer dans la spirale sanglante d’une guerre nucléaire. Il est faux de croire que le gouvernement turc ne s'attendait pas une réplique de ce genre contre la flottille de la liberté qui amenait 10.000 tonnes d'aide humanitaire à Gaza.
Le navire de l'aide turque, Marmara
L’opération de piraterie maritime meurtrière, perpétrée par un commando de marine, Shayetet 13, dans laquelle au moins 20 militants pacifistes ont été assassinés et plus de 50 autres blessés, était une décision des cercles intérieurs du pouvoir en Israël, approuvée par le Cabinet israélien dirigé par Benjamin Netanyahu, Ehud Barak et les autres criminels de guerre. Cette boucherie était un message adressé par Israël à la Turquie et ses nouveaux alliés syriens et iraniens. Toute personne sachant lire entre les lignes et connaissant l'histoire des meneurs militaires d’Israël, peut comprendre qu’ils n’ont jamais fait de distinction entre les civils et les militants des groupes qui sont considérés comme des ennemis en fonction de normes sionistes bizarres.
Hélicoptère des forces spéciales israéliennes
Israël s’est livré à une tuerie sur le navire turc « Marmara, » qui amenait de l'aide humanitaire aux Palestiniens assiégés dans le camp de concentration de Gaza. Ce massacre a été bien préparé par le cabinet israélien, et certains gouvernements pro-israéliens ont été informés avec tous les détails du crime projeté. Israël a chargé une unité spéciale du corps des marines, déployée sur des bateaux et des hélicoptères de patrouiller sur la côte d'Ashdod et Gaza, et a décrété zone militaire fermée les eaux au large de Gaza. Ils ont aussi annoncé par l'intermédiaire de leurs organes de propagande, leur intention de transférer les navires et les militants dans le port d'Ashdod, avant de les expulser vers leur pays en tant qu’immigrants illégaux, et d'arrêter ceux qui refuseraient de s'identifier et de signer un engagement à ne pas revenir. Ils ont également préparé des unités de détention avec des tentes pour emprisonner les militants et les interroger ; l'équipe d’interrogateurs qu’Israël a choisir pour interroger les militants de la paix était servie par des gens ayant une expérience de tortionnaire ayant déjà « travaillé » des prisonniers palestiniens du goulag israélien.
Canonnière israélienne payé intégralement par le contribuable allemand
Les navires israéliens surveillaient la Flottille de la Liberté à environ 124 km de la côte d'Israël. Selon le mouvement international, les passagers se sont précipité pour enfiler les gilets de sauvetage et déclencher l'état d'alerte dès que les navires de guerre ont été visibles. Les militants de la paix à bord du convoi ont déclaré que trois navires israéliens ont parlé au capitaine du navire turc par radio et l'ont averti des conséquences s’il s'approchait de la côte de Gaza, déclarée zone militaire fermée. Ils ont exigé qu’il amène l'aide humanitaire vers le port d'Ashdod, en soulignant que la marine israélienne empêcherait à tout prix leur pénétration dans la zone militaire fermée, ce qui signifiait qu'ils n’hésiteraient pas à tuer des gens.
Les navires transportaient 10.000 tonnes de fournitures médicales et de matériaux de construction, du bois, et 100 maisons préfabriquées pour les dizaines de milliers de personnes qui ont perdu leur maison du fait des crimes de guerre israéliens à Gaza au début de l'année 2009. Ils apportaient également 500 véhicules électriques pour les personnes handicapées, depuis en particulier le dernier crime de guerre israélien, plus de 600 personnes ont une incapacité permanente, avec des jambes amputées.
La député israélienne arabe Knesset Hanan Al-Zoubi a parlé en hébreu grâce à un haut-parleur avec les troupiers israéliens, leur disant de ne pas attaquer les navires transportant des militants pacifistes civils et de l'aide humanitaire. Elle a ajouté que, pendant son appel, les soldats israéliens se sont mis à tirer à balles réelles sur les navires en blessant des civils, parmi lesquels le citoyen arabo-israélien Sheikh Raed Salah touché est maintenant dans un état critique. Elle a ajouté : « les canonnières israéliennes s'approchaient du "Convoi de la liberté" et ont demandé au capitaine du navire de s'identifier et d'identité le navire. Les navires se trouvaient dans les eaux internationales à environ 100 miles de Gaza. À ce moment, les hélicoptères israéliens ont attaqué les navires depuis le ciel. »
Des sources turques et des médias ont révélé un document qui prouve que la liste des gens à abattre avait été préparée à l'avance par les Israéliens. Elle indiquait le nom et la photo des gens à bord des navires qui devaient être assassiné, qui, selon Israël, étaient « impliqués dans l'action humanitaire internationale d’aide pour Gaza. » Selon des sources turques, des centaines de soldats israéliens ont pris d'assaut le navire turc bleu « Marmara » de la flottille et ils avaient des copies de la liste des gens à éliminer. Cette liste comprenait le nom des civils de la flotte dont ils voulaient se débarrasser. L’une des listes a été apparemment récupérée après avoir été perdue pendant l'acte de piraterie par l’un des hommes de main israéliens.
En ce qui concerne la complicité d’autres États dans ce crime, il est ressorti que les parlementaires allemands se trouvant à bord, Annette Groth, Inge et Norman Paech Höger, avaient maintes fois demandé au ministère allemand des Affaires étrangères son appui et sa protection, mais ils ont essuyé un refus et ont été avertis de quitter la flottille à cause de « dangers » non spécifiés. L'étrange attitude de Chypre, qui n’a ni permis aux navires d’entrer dans le port, ni permis à une délégation de parlementaires de monter à bord des navires, peut rétrospectivement s’expliquer par une connaissance anticipé et une complicité du régime chypriote dans le crime.
Finalement, Israël s’est livré à une boucherie horrible, et les victimes sont toutes civiles. Il reste des questions : Israël a-t-il atteint son but avec la tuerie sur la flottille des navires de la liberté ? La Turquie et les autres pays de la liste secrète de nations haïes par Israël (qualifiées secrètement d’« ennemis hostiles »), ont-ils compris le message d'Israël ? Quel est le message d'Israël ? La réponse à la première question est à présent claire, et les jours à prochains permettront d’avoir la réponse à la deuxième question, et si Israël considère vraiment en secret la Turquie comme un ennemi. Quelle que soit la réponse à ces questions, Israël doit reconnaître que l'équation politique a changé dans la région et que lui et ses alliés ne peuvent plus la changer.
Dans le meilleur intérêt de tous, les Israéliens doivent comprendre que tout ce qu'ils font est contre eux et qu'il serait préférable de s’abstenir d’autres actions criminelles. Toujours dans le meilleur intérêt de tout le monde, toute nation doit comprendre qu'Israël n'a plus la moindre légitimité en tant qu’État, et que son existence en tant que tel est indésirable à l'extrême pour tout le monde en dehors de la minuscule « élite » corrompue d’outre-mer qui le soutiennent.
Original : www.kawther.info/wpr/2010/05/31/flotilla-massacre-is-a-reply-to-the-turkish-iranian-relations
Traduction copyleft de Pétrus Lombard
http://www.alterinfo.net/Les-pirates-israeliens-avaient-la-liste-des-gens-a-eliminer_a46869.html
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