France : Le défilé du 14 juillet, Le post-colonialisme en action
par Pr Chems Eddine Chitour,
«Ces peuples (vous voyez de qui il s’agit...) n’ont rien donné à l’humanité; et il faut bien que quelque chose en eux les en ait empêchés. Ils n’ont rien produit, ni Euclide, ni Aristote, ni Galilée, ni Lavoisier, ni Pasteur. Leurs épopées n’ont été chantées par aucun Homère.(...)» P.Gaxotte (Revue de Paris 1957)
Le défilé du 14 juillet «africain» a provoqué la colère d’anciens colonisés, responsables de l’opposition camerounaise. «C’est une insulte intolérable à la mémoire des héros et martyrs des luttes pour l’indépendance (...). Les peuples d’Afrique n’oublieront jamais les crimes commis par les colonialistes, affirment-ils. Et de proposer qu’un défilé ait lieu à Addis Abeba, la capitale de l’Ethiopie et siège actuel de l’Union africaine.»(4) C’est aussi l’avis du Collectif de la Diaspora Panafricaine, pour qui «la célébration du cinquantenaire de la proclamation des indépendances des pays africains par la France le 14 juillet 2010 est une imposture. C’est en effet un secret de Polichinelle que l’Etat français a détourné ces indépendances et maintenu la colonisation depuis 50 ans via des hommes de main africains, dictateurs complices, installés et soutenus dans la violence armée contre la volonté des peuples. Tout un système transnational du néocolonialisme qui a bien mérité un surnom, la françafrique.
L’Afrique de 2010 vient de franchir le seuil du milliard d’habitants: elle abrite désormais 1 humain sur 7. Après le scandale de la colonisation, les pays occidentaux ayant inventé une nouvelle forme de post-colonialisme qui s’avère être de fait, un colonialisme à distance, un néocolonialisme mâtiné de droits de l’Homme. Cette néo-colonisation pour cause de spoliation forcée de matières premières est encore plus dure que la précédente car le colonisateur n’est plus là. Sous les habits de la mondialisation, il revient en force et colonise à distance. Jacques Chirac, dans ses confidences à Pierre Pean, dit en substance à propos des Africains, «qu’on les a colonisés, on s’en est servi comme chair à canon, puis comme main-d’oeuvre pour les tâches les plus dures, on leur a pillé leurs matières premières et maintenant on leur prend leur matière grise». On lui prête aussi la fameuse boutade : « Il faut soutenir les dictateurs africains, sinon ils ne feraient pas d’élections !.. Toyt un programme !
Vendue au plus offrant
Pour revenir à ce 14 juillet africain, la France n’a rien à offrir de nouveau et d’original à un continent pratiquement en péril dans tous les domaines, et dont les richesses ont, jusqu’ici, été dilapidées à la fois par les multinationales et ses propres nomenklaturas. La France a également sa grande part dans le pillage de l’Afrique. La Françafrique depuis l’ère Rocard n’est pas une invention sémantique. C’est bel et bien l’ordre colonial reconduit sous des formes actuelles. À Nice, comme rappelé à l’ordre par les réseaux de la Françafrique, le président Sarkozy avait renoncé à faire «la rupture» annoncée au début de son mandat. D’où le retour à ces rituels qui ont pour objectif de régler les problèmes des dictateurs en poste, et de drainer les matières premières des pays rendus exsangues en servant de débouchés pour les entreprises françaises sans que les Africains en profitent réellement.
Pour Pouria Amirshahi du Parti socialiste, la célébration a pourtant un goût très amer: l’Afrique reste le continent blessé par les maux les plus mortels: guerres, maladies, malnutrition sont encore le quotidien de beaucoup d’êtres humains. La corruption et la captation des richesses par des clans au pouvoir, changeants au gré des putschs, demeurent des pratiques majoritaires. L’exploitation de ses ressources et de ses terres arables (de moins en moins...) par les grandes puissances ainsi que par des grandes compagnies sans scrupules accentuent les rapports de domination. Les Etats de droit sont encore rares et les mouvements démocratiques le plus souvent décapités. (...) Il faut souhaiter que les peuples africains eux-mêmes se mettent en mouvement pour une souveraineté réelle et une démocratie effective.»(7)
Pr Chems Eddine Chitour :Ecole Polytechnique Alger enp.edu.dz
http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=20140
Mardi 13 juillet 2010, Nicolas Sarkozy recevait à déjeuner les dirigeants de ces anciennes colonies africaines de la France. Le scoop est le défilé de troupes africaines lors du 14 juillet. Devançant les attaques l’accusant de «nostalgie coloniale», il souligne «l’injustice et les erreurs» de la période coloniale et la «force des liens» qui unissent la France et ses anciennes colonies africaines. «Je sais bien tout ce que la notion de «relations privilégiées», de «relations spéciales» charrie de soupçons et fantasmes (...), mais le moment est venu de l’assumer ensemble, sans complexe et sans arrière-pensées.» Dans ce «passé tumultueux», il a évoqué la dette de la France envers les pays africains, «où commença de briller voici soixante-dix ans, la flamme de la France libre et dont les fils ont versé leur sang pour libérer la France». Nicolas Sarkozy a annoncé l’alignement des pensions de tous les anciens combattants résidant à l’étranger, quelle que soit leur nationalité.
Au moment où la France s’apprête à commémorer, le 14 juillet à Paris, le cinquantenaire de l’accession à l’indépendance de quatorze de ses anciennes possessions africaines, un ancien ambassadeur de France à Dakar dénonce une régression en la matière. Jean-Christophe Rufin a stigmatisé, dans Le Monde du 7 juillet, le pilotage par l’Elysée de la politique africaine et l’influence des réseaux de lobbying stipendiés par les régimes du continent. De fait, la date, tout autant que la forme, retenue par Paris pour célébrer les indépendances traduit une conception archaïque et inadaptée de la relation avec l’ancien Empire français. Ce 14 juillet africain reflète l’ambivalence, voire les impasses de la politique française à l’égard de l’Afrique. (1)
50 ans d’indépendance « contrôlée »
50 ans d’indépendance « contrôlée »
«Tout se passe, poursuit, Le Monde, en effet comme si Paris considérait le jubilé comme un événement français. C’est en tout cas ce que suggère l’attitude de M.Sarkozy qui n’a assisté à aucune des cérémonies organisées par les Etats africains. Or, que fête-t-on? A l’évidence, le bilan de ce demi-siècle d’indépendance pour les peuples concernés n’est glorieux ni pour la France ni pour les Etats africains. Rend-on hommage aux sacrifices des tirailleurs coloniaux des deux guerres mondiales? Pas de quoi pavoiser non plus, puisqu’il a fallu la récente décision du Conseil constitutionnel pour que le principe de l’égalité des pensions des anciens soldats africains et français soit enfin reconnue. A l’heure où tous les pays développés et émergents font les doux yeux à l’Afrique, la France aurait gagné, au contraire, à saisir l’occasion du cinquantenaire pour affirmer sa rupture définitive avec le post-colonialisme et considérer ses anciennes possessions comme des partenaires et non comme des obligés.» (1)
L’écrivain-diplomate Jean-Christophe Rufin rêvait d’une diplomatie new-look dans une Afrique plus démocratique. Ecoutons-le: «Sarkozy avait promis d’en finir avec la Françafrique, ce réseau d’intermédiaires qui vendent leur influence auprès des dirigeants du continent noir, aux hommes d’affaires qui y travaillent.(...) J’ai cru à la rupture. Je m’aperçois que rien n’a changé. Les réseaux se sont reconstitués, plus puissants que jamais. J’ai toujours pensé que l’absence de respect pour les mécanismes démocratiques était un immense gâchis. Les politiques ne m’ont jamais pardonné de penser et de fonctionner différemment.» (2)
Le cinquantenaire de l’indépendance des pays africains ne laisse pas indifférent le président des Etats-Unis, Barack Obama, qui a invité 18 d’entre eux à célébrer le 50e anniversaire de l’indépendance de leur pays à Washington comme rapporté par The Guardian du 28 juin. Le sommet, qui devrait avoir lieu début août, portera sur les cinquante ans écoulés, sur l’avenir de l’Afrique, le développement, la sécurité, la santé et les conflits en cours. Obama compte également faire venir des jeunes de chacun des pays invités. Dans le même temps, le président Obama a affirmé en juin que le fils de l’ancien président guinéen, Lansana Conté, est un «baron de la drogue». Exactement comme les chefs des cartels mexicains ou colombiens. Analysant le pourquoi de cette situation en Afrique de l’Ouest et comment elle a basculé entre les mains des narcotrafiquants, Christophe Champin, journaliste à RFI, explique cela par la faiblesse des Etats: «L’Afrique de l’Ouest est apparue comme une plate-forme idéale: elle est proche de l’Europe, les Etats y sont fragiles avec des structures faibles et une corruption forte. C’était donc facile de s’implanter pour en faire une plate-forme de stockage et de redistribution.» «(...) la principale difficulté est de contourner la corruption des élites, policière, judiciaire ou politique. En clair, il est compliqué de mettre en place des structures de lutte antidrogue centralisée, lorsque l’entourage d’un chef d’Etat est mêlé à ce trafic.» (3)
Le défilé du 14 juillet «africain» a provoqué la colère d’anciens colonisés, responsables de l’opposition camerounaise. «C’est une insulte intolérable à la mémoire des héros et martyrs des luttes pour l’indépendance (...). Les peuples d’Afrique n’oublieront jamais les crimes commis par les colonialistes, affirment-ils. Et de proposer qu’un défilé ait lieu à Addis Abeba, la capitale de l’Ethiopie et siège actuel de l’Union africaine.»(4) C’est aussi l’avis du Collectif de la Diaspora Panafricaine, pour qui «la célébration du cinquantenaire de la proclamation des indépendances des pays africains par la France le 14 juillet 2010 est une imposture. C’est en effet un secret de Polichinelle que l’Etat français a détourné ces indépendances et maintenu la colonisation depuis 50 ans via des hommes de main africains, dictateurs complices, installés et soutenus dans la violence armée contre la volonté des peuples. Tout un système transnational du néocolonialisme qui a bien mérité un surnom, la françafrique.
Pis encore, les forces armées africaines, transformées en gardiennes locales du néocolonialisme par cette françafrique, sont convoquées à défiler le 14 juillet sur les Champs Elysées en renouvellement de leur allégeance à l’Etat français pour la reconduite de cette politique prédatrice les 50 prochaines années». «Au lieu d’une commémoration festive de 50 ans d’une indépendance tronquée et détournée, c’est en priorité un bilan sans complaisance qu’il y a lieu de faire. Seul un tel bilan peut permettre de dégager des perspectives pour les relations nouvelles et viables entre ces pays africains et la France. Il nous revient de ne pas laisser tout le champ libre à cette dangereuse fuite en avant de la françafrique. Nous ne devons pas nous laisser distraire de notre propre agenda, celui vers une nouvelle ère pour l’Afrique. C’est pourquoi nous appelons la diaspora africaine et tous les citoyens épris de liberté et démocratie à une manifestation à l’issue de laquelle nous présenterons les grandes lignes du bilan ainsi que des perspectives nouvelles. (...) Aucune pensée réfléchie ne peut prétendre une quelconque forme d’indépendance des pays africains essentiellement francophones, encore soumis au Franc des Colonies Françaises d’Afrique (Franc CFA) détenu et géré par la France et ses réseaux bancaires implantés sur le continent. Tout un symbole de dépendance économique intégrale voulue, imposée et maintenue par tous les gouvernements français successifs.(5)
L’Afrique de 2010 vient de franchir le seuil du milliard d’habitants: elle abrite désormais 1 humain sur 7. Après le scandale de la colonisation, les pays occidentaux ayant inventé une nouvelle forme de post-colonialisme qui s’avère être de fait, un colonialisme à distance, un néocolonialisme mâtiné de droits de l’Homme. Cette néo-colonisation pour cause de spoliation forcée de matières premières est encore plus dure que la précédente car le colonisateur n’est plus là. Sous les habits de la mondialisation, il revient en force et colonise à distance. Jacques Chirac, dans ses confidences à Pierre Pean, dit en substance à propos des Africains, «qu’on les a colonisés, on s’en est servi comme chair à canon, puis comme main-d’oeuvre pour les tâches les plus dures, on leur a pillé leurs matières premières et maintenant on leur prend leur matière grise». On lui prête aussi la fameuse boutade : « Il faut soutenir les dictateurs africains, sinon ils ne feraient pas d’élections !.. Toyt un programme !
Vendue au plus offrant
Pis encore, l’Afrique est à vendre au plus offrant! Actuellement des Etats et les multinationales achètent, pour peu d’argent, dans les pays pauvres, d’immenses surfaces de terres pour produire des produits alimentaires pour la nourriture des pays riches ou pour produire des biocarburants. Ainsi, les objectifs que l’Union européenne s’est fixés en matière d’agrocarburants entraînent une ruée incontrôlable sur les terres des populations pauvres d’Afrique et poussent toujours plus de personnes dans la famine, préviennent des associations écologistes et de solidarité internationale. Les familles paysannes indigènes sont chassées de leurs lopins de terre qui leur permettent juste de survivre afin qu’on puisse produire dans de grands plantations des fruits destinés à nos conserves ou des biocarburants pour nos voitures. (...) Les acteurs principaux parmi les acheteurs sont la Chine, au deuxième rang la Grande-Bretagne, puis l’Arabie Saoudite. Il faut avoir sous les yeux ce qui se passe, par exemple lorsqu’on attribue à un investisseur 1,5 million d’hectares de terres du Soudan, pour un délai de 99 ans. On y cultive du blé, pas pour la population soudanaise, mais pour l’Arabie Saoudite, ou des légumes pour la Jordanie, ou du sorgho, d’ailleurs l’aliment principal au Soudan, pour nourrir les chameaux aux Emirats arabes unis. C’est réellement une folie! «Des camions transportant les produits alimentaires vers l’étranger croisent des habitants affamés.» Addax Bioenergy, une entreprise suisse, produit en Sierra Leone des biocarburants pour l’Europe. il faut se rendre compte qu’on produit dans un pays où les gens souffrent de la faim, des produits agricoles pour faire marcher nos voitures.»(6)
Pour revenir à ce 14 juillet africain, la France n’a rien à offrir de nouveau et d’original à un continent pratiquement en péril dans tous les domaines, et dont les richesses ont, jusqu’ici, été dilapidées à la fois par les multinationales et ses propres nomenklaturas. La France a également sa grande part dans le pillage de l’Afrique. La Françafrique depuis l’ère Rocard n’est pas une invention sémantique. C’est bel et bien l’ordre colonial reconduit sous des formes actuelles. À Nice, comme rappelé à l’ordre par les réseaux de la Françafrique, le président Sarkozy avait renoncé à faire «la rupture» annoncée au début de son mandat. D’où le retour à ces rituels qui ont pour objectif de régler les problèmes des dictateurs en poste, et de drainer les matières premières des pays rendus exsangues en servant de débouchés pour les entreprises françaises sans que les Africains en profitent réellement.
Pour Pouria Amirshahi du Parti socialiste, la célébration a pourtant un goût très amer: l’Afrique reste le continent blessé par les maux les plus mortels: guerres, maladies, malnutrition sont encore le quotidien de beaucoup d’êtres humains. La corruption et la captation des richesses par des clans au pouvoir, changeants au gré des putschs, demeurent des pratiques majoritaires. L’exploitation de ses ressources et de ses terres arables (de moins en moins...) par les grandes puissances ainsi que par des grandes compagnies sans scrupules accentuent les rapports de domination. Les Etats de droit sont encore rares et les mouvements démocratiques le plus souvent décapités. (...) Il faut souhaiter que les peuples africains eux-mêmes se mettent en mouvement pour une souveraineté réelle et une démocratie effective.»(7)
«En matière d’aide au développement, poursuit Pouria Amirshahi, la France reste à la traîne: avec seulement 0,47% de son PIB consacré à l’aide au développement (dont une part croissante sous forme de prêts... eux mêmes destinés à rembourser des dettes!), elle est loin de l’engagement pourtant officiel, de la porter à 0,7%. Aux yeux de beaucoup de citoyens africains, la France est plus perçue pour être entremetteuse dans les ventes d’armes ou soutien, à peine honteuse, de dictateurs ou d’aspirants dictateurs que pour sa contribution au progrès. (...) Dépasser le stigmate colonial est possible en changeant totalement d’optique: privilégier les échanges (universitaires, culturels) et les projets structurants (éducation nationale, pérennité des productions locales, infrastructures métropolitaines, etc.) favorisera un nouveau rayonnement autours de toutes les cultures francophones, dont toutes ne sont pas issues de la colonisation.» (7)
On peut se demander à quoi tout ceci va servir? Est-ce sincère et que la France du président Sarkozy tente réellement de tourner la page coloniale? Pourquoi avoir cristallisé les retraites pendant 65 ans et attendre qu’un film, « Indigènes » de Rachid Bouchareb, en parle pour prendre en considération la dette de sang de la France envers ces pays compagnons d’armes sur les champs de bataille, mais bougnoules après, la meilleure preuve est que lors du défilé de la victoire, le général de Gaulle aurait donné instruction pour «blanchir les bataillons», il ne saurait être question de montrer aux Parisiens que les bougnoules et les bamboulas ont payé le prix fort à Monte Cassino et pour la libération de la Provence.
En lieu et place on fait défiler ce 14 juillet 2010, des militaires au pouvoir qui pour certains, qui ont brimé leurs peuples. A bien des égards, ce défilé exotique nous rappelle étrangement les zoos humains dont parlent si bien Pascal Blanchard et Sandrine Lemaire. Ce «divertissement» devait permettre aux Français d’oublier leur quotidien, comme le faisait il y a près d’un siècle et demi un certain Geoffroy de Saint Hilaire, directeur du jardin d’acclimatation à Paris, qui, pour combattre l’ennui des Parisiens, leur proposait des spectacles exotiques en parquant des hommes, des femmes et des enfants arrachés à leur terre natale et exposés au voyeurisme des Parisiens. Le grand-père de Karembeu - ancien joueur de l’équipe de France- a, lui-même été «exposé». Aimé Césaire dans un texte prophétique écrivait: «La lutte pour l’indépendance, c’est l’épopée! L’indépendance acquise, c’est la tragédie.» Nous y sommes. La vraie richesse de l’Afrique, c’est cette jeunesse en panne d’espérances. Lors des rendez-vous traditionnels, des «sommets africains» , les dirigeants donnent l’impression de vivre sur une autre planète, déconnectés des aspirations démocratiques de liberté, de seulement de vivre dans la dignité de leur peuple.
1. Edito du Monde:Les ambiguïtés d’un 14 juillet africain 8 07 2010
1. Edito du Monde:Les ambiguïtés d’un 14 juillet africain 8 07 2010
2. J.Fredet: Les illusions perdues de Jean-Christophe Rufin http://bibliobs.nouvelobs.com/20100706/20441/
3. D.Servenay:L’Afrique noire, nouvel eldorado des cartels de drogue Rue89 03/07/2010
4. «Faire défiler nos soldats sur les Champs-Elysées est une insulte»: 707 2010 Le Matin Dz
5. 50 ans de néocolonialisme français en Afrique, ça suffit! Collectif de la Diaspora Panafricaine engagé dans la libération et le redressement de l’Afrique.
6. Néolibéralisme et conséquences. Le vol des terres en Afrique. Mardi 29 Juin 2010 Interview de Ruedi Küng:http//www.horizons-et-débats.ch/index.php?id=2232 19/5/10
7. Pouria Amirshahi: Triste 14 juillet malgré le défilé des pays africains. Rue89 12/07/2010
Pr Chems Eddine Chitour :
http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=20140
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