Document secret des militaires français / Operation Kahia 2 : Le plan pour tuer Gbagbo
Jean Pierre Palancet, chargé de dynamiter et de genocider la Cote D'Ivoire, pour le compte de ses maitres et criminels de guerres israeliens de l'Elysée. Sarkozy souhaitant activer la guerre au plus vite car le nom de Rafik Hariri, financier occulte de la Chiraquie et de la vie politique francaise, vient de faire son apparation dans les affaires dites de Karachi et les contrats AGOSTA avec le Pakistan et SAWARI 2 avec l'Arabie Saoudite. Des revelations explosives sur la scene internationale dans l'affaire Hariri qui risquent de voir un pays comme la France sombrer dans une guerre totale. Ca fait tres tres tres mal a Paris, en voila un motif pour tuer Hariri, n'est ce pas Sarkozy ? Dire qu'Israel souhaitait faire la guerre au Liban. Quoi vous voulez faire la guerre au Pakistan maintenant ? Qui sait ce qui se passera dans les prochains jours ? Sarkozy a bien besoin de guerres, d'attentats et emeutes pour se maintenir a l'Elysée...
Notre voie-28/12/2010,
Le document est classé « Secret défense ». Grâce à des amitiés dans certains milieux français, nous en avons obtenu copie. Il a été à Paris. Il porte la griffe du général de brigade Didier Castres, adjoint du Centre de planification et de conduite des opérations de l’état-major des armées françaises, 14, rue Saint Dominique, 75700 Paris SP 07. Il était initialement adressé au général de brigade Francis Autran (commandant de la Force Licorne entre le 10 décembre 2009 et le 10 juin 2010) à Abidjan. Ce document a dû être réactualisé, exactement un mois avant le premier tour de la présidentielle ivoirienne, le 1er octobre 2010. Il a dû atterrir dans les mains du général Jean Pierre Palasset qui commande la force Licorne depuis le 10 juin 2010. Il a pour objet d’expliquer et de détailler l’opération montée par la DGSE pour renverser le président Gbagbo, quel que soit le verdict des urnes. Cette opération a pour nom de code « RCI/opération LICORNE : KAHIA 2/30 MILITAIRES COS-DIVISION ACTION DGSE ». Ce document vient éclairer tous ceux qui croient que les Ivoiriens accusent à tort le gouvernement français de comploter contre la Côte d’Ivoire. A lire et à conserver pour l’histoire.
Contexte général
La signature de l’Accord de Ouagadougou intervient après un mois de négociations directes conduites sous l’égide de Blaise Compaoré, président burkinabé et président en exercice de la Cedeao, ancien allié de Gbagbo ,avant d’être accusé par celui-ci de complot à son encontre. Le Dialogue direct inter-Ivoiriens proposé par Laurent Gbagbo en décembre 2006, en plein enlisement diplomatique et militaire, visait à court-circuiter les nombreux médiateurs extérieurs, en particulier l’Onu et le Groupe de travail international, considéré comme la voix du Conseil de sécurité. Exit les occidentaux, les 3500 Français de l’opération Licorne, les 9100 casques bleus de l’Onuci, exit également le Premier ministre soutenu par la communauté internationale, Charles Konan Banny. Laurent Gbagbo et Guillaume Soro s’arrogent les rôles principaux de la transition ivoirienne. L’Accord de Ouagadougou prévoit des disposilions concernant les principaux points de divergence : l’identification des citoyens ivoiriens en vue des élections, le désarmement des miliciens et l’intégration des états-majors et forces armées dans une structure unifiée. Sur la question de l’identification des citoyens ivoiriens, les parties au dialogue inter-lvoiriens conviennent de la reprise sur l’ensemble du territoire des audiences foraines pour une période de trois mois «dès la mise en place du nouveau gouvernement issu de l’accord».
Ces audiences foraines doivent notamment délivrer des jugements supplétifs tenant lieu de certificats de naissance à des personnes nées en Côte d’Ivoire mais qui n’ont jamais été déclarées à l’état civil Ces documents, actes de naissance et jugements supplétifs, permettront aux citoyens âgés de 18 ans et plus de s’inscrire sur la liste électorale et de se voir délivrer, par la suite, leur carte d’identité nationale et leur carte d’électeur. Des élections présidentielles “ouvertes, démocratiques et transparentes” devraient suivre l’aboutissement du processus d’identification des citoyens. Concernant les forces combattantes – les Forces armées nationales de la Côte d’Ivoire (FANCI), loyales au président Gbagbo, et les rebelles des Forces armées des Forces Nouvelles (FAFN) – l’Accord prévoit le regroupement des milices sur 17 sites prévus à cet effet en vue de leur désarmement, démobilisation et réinsertion, Un service civique leur est offert, «dans le but de les encadrer et de les former pour de futurs emplois civils ou militaires», L’intégration des deux formations rivales dans une armée unifiée doit se faire sous la direction d’un Centre de commandement intégré (CCI), organe paritaire commandé conjointement par le chef d’état-major général des Fanci, Philippe Mangou, et le chef d’état-major des FAFN, Soumaïla Bakayoko.
Le CCI sera chargé de : - «la contribution à l’élaboration de la politique de défense et de sécurité ; - la mise en œuvre du Programme national de désarmement, de démobilisation et de réinsertion (Pnddr), sous la supervision des Forces impartiales ; - l’opérationnalisation des tâches militaires et de sécurité liées au processus de sortie de crise ; - la sécurisation des audiences foraines, des opérations d’identification, ainsi que la sécurité du processus électoral ; - la mise en place d’unités militaires et paramilitaires mixtes ; - la coordination des mesures visant à garantir la protection de la libre circulation des personnes et des biens sur toute l’étendue du territoire national». En outre, l’Accord ouvre l’amnistie aux “crimes et délits relatifs aux atteintes à la sûreté de l’Etat liés aux troubles qui ont secoué la Côte d’Ivoire et commis entre le 17 septembre 2000 et la date d’entrée en vigueur du présent Accord, à l ‘exclusion des crimes économiques, des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité».
De même, les sanctions personnelles votées par le Conseil dé sécurité des Nations unies doivent être levées. Enfin, l’accord demande le retrait progressif des forces françaises participant à l’Opération Licorne et de l’Onuci. Les premières doivent quitter la zone de confiance séparant le nord du sud et rebaptisée «ligne verte», une ligne imaginaire allant d’est en ouest, jalonnée de postes d’observation occupés par les forces françaises dont la présence serait réduite de moitié tous les deux mois jusqu’à leur suppression totale. Des corps de police mixtes. composés de rebelles et des Forces de défense et de sécurité (FOS). La mise en œuvre de l’accord est placée sous l’évaluation d’un Comité d’évaluation et d’accompagnement (CEA) composé d’un président (le Facilitateur , i.e. Blaise Compaoré, ou son représentant) et de trois représentants respectifs des deux parties à l’accord (Gbagbo et Soro). Ce sont ces deux parties qui décideront éventuellement d’élargir le Comité à d’autres membres de la classe politique ivoirienne. Marginalisés par le Dialogue direct inter-Ivoiriens, les autres candidats à la présidence, Henri Konan Bédié, président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), et Alassane Dramane Ouattara, président du Rassemblement des républicains (RDR), candidat de l’Elysée, sont appelés à siéger aux côtés de Soro et de Gbagbo au Cadre permanent et de réconciliation, un “organe de veille et de dialogue permanent” ayant pour objectif “de renforcer la cohésion nationale”. Il se dégage de cet accord une volonté de fermer les yeux sur les conflits et rancunes passés au profit d’une maîtrise, par Laurent Gbagbo et GuiIlaume Soro, de la vie politique et du processus de réconciliation nationale.
De même, les sanctions personnelles votées par le Conseil dé sécurité des Nations unies doivent être levées. Enfin, l’accord demande le retrait progressif des forces françaises participant à l’Opération Licorne et de l’Onuci. Les premières doivent quitter la zone de confiance séparant le nord du sud et rebaptisée «ligne verte», une ligne imaginaire allant d’est en ouest, jalonnée de postes d’observation occupés par les forces françaises dont la présence serait réduite de moitié tous les deux mois jusqu’à leur suppression totale. Des corps de police mixtes. composés de rebelles et des Forces de défense et de sécurité (FOS). La mise en œuvre de l’accord est placée sous l’évaluation d’un Comité d’évaluation et d’accompagnement (CEA) composé d’un président (le Facilitateur , i.e. Blaise Compaoré, ou son représentant) et de trois représentants respectifs des deux parties à l’accord (Gbagbo et Soro). Ce sont ces deux parties qui décideront éventuellement d’élargir le Comité à d’autres membres de la classe politique ivoirienne. Marginalisés par le Dialogue direct inter-Ivoiriens, les autres candidats à la présidence, Henri Konan Bédié, président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), et Alassane Dramane Ouattara, président du Rassemblement des républicains (RDR), candidat de l’Elysée, sont appelés à siéger aux côtés de Soro et de Gbagbo au Cadre permanent et de réconciliation, un “organe de veille et de dialogue permanent” ayant pour objectif “de renforcer la cohésion nationale”. Il se dégage de cet accord une volonté de fermer les yeux sur les conflits et rancunes passés au profit d’une maîtrise, par Laurent Gbagbo et GuiIlaume Soro, de la vie politique et du processus de réconciliation nationale.
La communauté internationale qui avait trouvé dans la nomination de Charles Konan Banny au poste de Premier ministre un contrepoids à la capacité de nuisance de Laurent Gbagbo, jugé en partie responsable des obstacles qui ont émaillé le processus de transition qui devait éventuellement se conclure par la tenue d’élections présidentielles, se trouve écartée de l’accord. Pourtant, il s’agit moins d’un désaveu complet de la communauté internationale par les acteurs ivoiriens que d’une tentative de gestion interne de la crise, compte tenu de la méfiance persistant entre les acteurs. L’ONUCI et l’Opération Licorne demeurent pertinentes dans ce contexte, même si leur mission doit être adaptée en conséquence.
Tel est bien le sens de l’Accord qui n’exige pas le retrait complet des forces étrangères avant la tenue des élections. Ainsi. le processus du Ddr est soumis à la supervision des “forces impartiales” (opération Licorne et Onuci), de même que la “ligne verte”, anciennement “zone de confiance”. Depuis la signature de l’Accord, le décret entérinant la création du Centre de commandement intégré a été promulgué par Laurent Gbagbo le 18 mars, tandis que les chefs d’état-major respectifs des Fanci et des Fafn ont pris connaissance de l’Accord et de leur rôle dans la restructuration des forces armées ivoiriennes. Lassitude ou optimisme, la communauté internationale a réagi promptement à la signature de l’Accord. L’Union africaine a demandé officiellement à l’Onu de réduire le nombre de ses casques bleus, la France a annoncé la diminution du nombre de ses forces participant à l’opération Licorne de 3500 à 3000, et le Fmi a annoncé une visite prochaine sur place. La vigilance reste évidemment de mise. Dans cette perspective, des investigations menées en profondeur par les éléments de la communauté française du renseignement et les principaux alliés engagés avec eIle dans la résolution du conflit ivoirien ont permis de mettre au jour la volonté non avouée du clan présidentielle de bloquer l’avancée du processus électoral qui devrait, selon les différents accords, débuter le 31 octobre par l’élection présidentielle.
Contexte spécifique
La directive CEMA citée en référence dans la présente fiche d’orientation générale s’est profondément inspirée des conclusions des recherches qui ont été menées sur le théâtre ivoirien pour confier au Centre de planification et de conduite des opérations de l’état-major des armées françaises l’évaluation d’une opération assez spécifique dont la coordination sera confiée au COMANFOR. Le Centre de planification et de conduite des opérations qui se retrouve au cœur KAHIA2 s’est vu confier, conformément à ses missions régaliennes et en tant que centre nerveux de la chaîne de commandement opérationnel en amont, la veille stratégique et la planification, puis en aval la conduite de cette opération voulue et décidée par les autorités politiques françaises au plus haut niveau en vue d’obtenir un changement d’interlocuteur au sommet de l’Etat ivoirien, garantissant par effet induit le maintien du leadership français dans la sous-région. Les travaux conduits par la chaîne planification ont consisté à dégager une stratégie spécifique pour anticiper les visées bellicistes du clan présidentiel, en établissant une synthèse des évolutions des risques de crise et à préparer les options militaires proposées au Cema. A cet égard, le caractère transverse des options proposées à la haute hiérarchie militaire dans la planification et la conduite de l’opération en projection permettra d’éviter qu’il y ait une rupture au moment du passage de la planification à la conduite de l’opération dans un délai relativement cours. II est recommandé au Comanfor, maître d’œuvre sur le théâtre ivoirien de KAHlA2, de mettre en place une cellule de crise commandée par un officier supérieur de son choix afin d’en 2 (deux) compétences complémentaire.
La directive CEMA citée en référence dans la présente fiche d’orientation générale s’est profondément inspirée des conclusions des recherches qui ont été menées sur le théâtre ivoirien pour confier au Centre de planification et de conduite des opérations de l’état-major des armées françaises l’évaluation d’une opération assez spécifique dont la coordination sera confiée au COMANFOR. Le Centre de planification et de conduite des opérations qui se retrouve au cœur KAHIA2 s’est vu confier, conformément à ses missions régaliennes et en tant que centre nerveux de la chaîne de commandement opérationnel en amont, la veille stratégique et la planification, puis en aval la conduite de cette opération voulue et décidée par les autorités politiques françaises au plus haut niveau en vue d’obtenir un changement d’interlocuteur au sommet de l’Etat ivoirien, garantissant par effet induit le maintien du leadership français dans la sous-région. Les travaux conduits par la chaîne planification ont consisté à dégager une stratégie spécifique pour anticiper les visées bellicistes du clan présidentiel, en établissant une synthèse des évolutions des risques de crise et à préparer les options militaires proposées au Cema. A cet égard, le caractère transverse des options proposées à la haute hiérarchie militaire dans la planification et la conduite de l’opération en projection permettra d’éviter qu’il y ait une rupture au moment du passage de la planification à la conduite de l’opération dans un délai relativement cours. II est recommandé au Comanfor, maître d’œuvre sur le théâtre ivoirien de KAHlA2, de mettre en place une cellule de crise commandée par un officier supérieur de son choix afin d’en 2 (deux) compétences complémentaire.
1- Une compétence géostratégique qui sera le fait d’officiers d’expérience chargés de l’anticipation opérationnelle et de synthèse apportant une expertise géostratégique avec un découpage du théâtre ivoirien. Il va s’agir de procéder lors de l’opération en projection, au déploiement des unités spécialisées du service action de la DGSE afin de neutraliser les principaux sites institutionnels, les résidences officielles et non officielles des présidents des institutions, les principaux bâtiments civils et militaires présentant un intérêt avéré qui seront préalablement localisées par le système Helios.
2- Une compétence fonctionnelle prenant en compte la logistique, la conduite, les systèmes de communication et le renseignement en profondeur. Toutes ces données seront fournies en temps réel par les bureaux J pour “Joint”. Il s’agit d’une structure dérivée de la structure Otan. Cette organisation fonctionnelle sera complétée par des cellules d’expertise particulières et par les officiers de liaison Drm/Dgse présents sur le théâtre ivoirien. Le bataillon de Licorne devra conduire, dans le cadre de la stratégie validée par le Cema, à compter du 30/09/2010, un exercice de franchissement amphibie sur les bords de la lagune ébrié, à proximité de l’ex- camp du 43ème Bima. L’objectif sera de valider Ies savoir-faire tactiques des équipages du peloton d’éclairage et d’investigation qui sera déployé. Cette opération spéciale et clandestine a une haute valeur stratégique pour les plus hautes autorités politiques françaises et leurs alliés civils et militaires ivoiriens discrètement impliqués dans le dispositif opérationnel qui œuvre à l’avènement au soir du 31 octobre d’un nouvel ordre politique dans ce pays où les intérêts économiques et militaires doivent être maintenus et renforcés. Prévue pour ne durer que 48 heures, l’opération Kahia 2, selon la capacité opérationnelle retenue, devra s’exécuter dans le secret le plus complet en lignes arriere ennemies et avec un effectif réduit de 30 commandos du COS pour la partie officielle et de la division action pour ce qui est de l’aspect clandestin.
Les commandos du Commandement des opérations spéciales (Cos) qui ont la capacité d’intervenir dans les 3 (trois) dimensions : terre, air et mer, se chargeront de la collecte des données pour l’Ema, qui, après analyses, appréciera de déployer un effectif et du matériel plus important. 6 (six) petits groupes de 5 (cinq) éléments seront déposés en avant-garde et rejoindront graduellement l’arrière des lignes ennemies par leurs propres moyens et transmettront les préparatifs du clan présidentiel ivoirien. 5 (cinq) éléments du 13ème Rdp indispensable dans la recherche et la transmission des données seront mis à contribution. 5 (cinq) nageurs du commando Hubert prépositionné à Lomé seront planifiés pour arriver la nuit sur la côte abidjanaise. Ce commando sera chargé de préparer l’arrivée éventuelle par voie de mer de combattants hostiles au régime ivoirien imposé par les accords de Ouagadougou préparés par la division action de la Dgse. Au cours de cette opération de portée hautement stratégique, les commandos du Cos et du service action de la Dgse qui seront directement en projection ont discrètement été présentés au Cema en marge de la préparation à laquelle ils ont pris part sous le commandement du général Hogard. Il s’est agi d’un exercice final d’un cycle de préparation sur 6 (six) mois dédié à KAHIA2 avant leur projection sur le théâtre ivoirien. La composante essentielle pour cette opération s’articulera autour des éléments du premier cercle du Cos. Leur mission ne sera pas de remplacer les unités existantes sur le théâtre ivoirien. Mais de créer et réaliser une mission dans un environnement très hostile et spécifique.
1 – Le 1er Rpima 2 – Les commandos marine (Forfusco) 3 – Le Cpa 10 4 – Le 12ème Rdp 5 – Le Daos 6 – L’antenne Ciet 7 – L’Ehs Seront les principales composantes de Kahia 2.
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