Gaza – CPI
Le ministère palestinien des affaires et libérés a déclaré que les prisonniers palestiniens dans les prisons sionistes ont décidé de mener une grève de la faim, aujourd'hui dimanche 17/4, comme une alerte et une introduction à la grève de la faim ouverte qui sera menée au cours de la période à venir pour atteindre leurs exigences justes et humanitaires, y compris la cessation de la politique de l'isolement et la négligence médicale.
Dans un communiqué publié, le samedi soir 16/4, le ministère a appelé les palestiniens à manifester dimanche pour exprimer leur entière solidarité avec les prisonniers dans leur grève de la faim à l'occasion de la Journée du prisonnier palestinien et de mettre en évidence leurs souffrances et situations détériorées à cause des pratiques inhumaines et oppressives de l'occupation contre eux.
"Les conditions des prisonniers ont atteint les mauvaises étapes et l'administration pénitentiaire a fermé toutes les portes devant eux, ne leur laissant qu'à face la grève de la faim jusqu'à la réalisation de leur revendications légitimes", a-t-il ajouté.
Le communiqué a adressé un message à la communauté internationale et à la famille du soldat sioniste capturé à Gaza, Gilad Chalit, que le maintien en détention de nos prisonniers dirigera à la capture davantage de soldats sionistes pour mettre fin à la souffrance des prisonniers et d'assurer leur libération et leur retour sains et saufs à leurs familles et maisons.
"Si vous voulez retrouver votre fils "Chalit" avant sa disparition, vous devez faire pressions sur votre gouvernement pour cesser ses violations et pratiques inhumaines contre les détenus palestiniens et répondre aux exigences des factions palestiniennes de libérer les prisonniers qui ont passé des dizaines d'années dans les prisons sionistes, et sans cela, vous ne verrez pas Chalit, mais vous payerez davantage, en cas du succès de la résistance à capturer des autres soldats", a finalement déclaré le ministère.
Dans un rapport récent publié par le détenu libéré et spécialiste aux affaires des prisonniers, Abdel Nasser Farawana a dévoilé que plus de 6000 détenus dont 245 enfants, 37 femmes et 12 députés souffrent sous des conditions et circonstances trés difficiles, la négligence médicale, la torture, l'isolement, les fouilles nocturnes, les pratiques oppressives dont l'humiliation et l'harcèlement, tout en appelant les côtés concernés, les institutions qui s'occupent des droits de l'homme et des questions légitimes des prisonniers à assumer leur responsabilité et intervenir immédiatement pour oeuvrer à la libération des détenus palestiniens, ainsi de mettre la pression sur l'occupation afin qu'elle cesse sa tyrannie au sein des innocents enlevés.
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