Pas de nouvelles instructions pour reprendre le travail
Le Caire – CPI
Des sources de presse ont confirmé que les matériaux de forage et de construction ont été retirés des sites de travail près du mur d'acier que l'Egypte avait commencé à mettre en place dans l'ère du régime du président destitué, Mohamed Hosni Moubarak, ce qui confirme l'absence de toute instruction de reprendre de nouveau la construction .
Des témoins oculaires ont déclaré lundi 23/5, qu'ils ont vu les matériels qui ont été placés dans la région de "Barahema" sur le chemin de retour vers la ville d'al-Ariche en plus de deux énormes camions chargés de plaques de fer, qui ont été utilisés dans la construction du mur sous la surface de la terre, alors qu'ils transportaient de la ville de Rafah à al-Ariche.
Il est à noter que avec depuis le début du soulèvement égyptien qui a éclaté le 25 janvier dernier, tous les travailleurs ont quitté le lieu de travail et ne sont pas revenus.
Des sources sécuritaires avaient confirmé que la construction du mur d'acier était suspendue depuis la révolution du 25 janvier qui a renversé Moubarak, et qu'il n'y a pas de consignes particulières pour reprendre la construction.
L'entité sioniste espérait que le mur d'acier construit par l'Egypte sous la terre de ses frontières avec la Bande de Gaza serait terminé d'ici la fin de cette année.
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L’occupant projette finir la destruction de la route de "Bab al-Maghariba" (Porte des Magrébins) 24/05/2011
L’institution al-Aqsa a précisé dans un communiqué paru, aujourd’hui, 23/05/2011, que les préparatifs sionistes effectués sur le terrain et tout ce qui apparait des plans structuraux et architecturaux de l’occupant et de ses bras et ce qui s’ensuit des déclarations médiatiques, montrent clairement que l’occupant insiste à achever la destruction de "Bab el Maghariba" qui constitue une parti prenante de la sainte mosquée d'al-Aqsa, afin de réaliser plusieurs objectifs qui menacent réellement la sainte mosquée. "L’architecte de la municipalité juive à al-Qods a annoncé, ce matin, dans la radio sioniste que la municipalité va prendre des mesures juridiques pour détruire le pont provisoire prés de "Bab al-Maghariba", dans la vieille ville, cela si le présumé « la caisse du legs du mur d'al-Bouraq» ne parvient pas à le détruire, sous prétexte qu’il représente une menace pour le public", a révélé l'institution d'al-Aqsa. L’architecte de la municipalité a précisé qu’"il faut défendre l’utilisation de ce pont vu qu’il ne garantit pas les besoins sécuritaires et civils". L'institution d'al-Aqsa a considéré que la déclaration de cet architecte n’est qu’une comédie où les rôles sont répartis entre les différents bras de l’occupant pour achever la destruction de ce qui était resté de "Bab al-Maghariba" qui côtoie et emmène à la sainte mosquée d'al-Aqsa. Rappelons qu’en février 2007, l’occupant avait commencé la destruction de cette route après l’écroulement de quelques unes de ses parties, suite aux travaux sionistes de creusement. L’occupant avait alors construit un pont provisoire en bois qui a été utilisé pour les prises d’assauts de la mosquée sainte par les forces occupantes, les colons et les touristes. L’institution d'al-Aqsa a ajouté que les comités de la planification et de la construction dans la municipalité hébreue à al-Qods occupée a donné son accord, quelques mois auparavant, à plusieurs plans sionistes dont certains préentés par la soit-disant « Caisse du legs des lamentations ( d'al-Bouraq)» qui est un organisme gouvernemental sous tutelle du bureau du président du gouvernement sioniste et qui vise la judaïsation de la mosquée sainte), et qui ont tous le même but qui est la destruction de "Bab el Maghariba" et la judaïsation de toute la zone d'al Bouraq, ainsi que la partie sud-ouest de la sainte mosquée. Alors ce qu’on dit aujourd’hui de la destruction de ce provisoire pont en bois n’est que du camouflage pour dissimuler la destruction de la rue de "Bab el Maghariba". Selon les médias sionistes cette destruction n’attend qu’une décision du président du gouvernement qui a décrété, lui-même en 1996, la décision de l’ouverture du tunnel à l’ouest de la sainte mosquée d'al-Aqsa, ce qui a déclenché les célèbres événements connus par « la révolte du tunnel ». L’institution d'al-Aqsa a rapporté que « par la destruction de "Bab el Maghariba", l’occupant veut réaliser plusieurs objectifs, tel la construction d’un pont moderne qui facilitera à un grand nombre de ses forces et ses équipements la prise d’assaut de la sainte mosquée d'al-Aqsa, ainsi que de permettre à un grand nombre de colons et des groupes juifs d’attaquer la mosquée. Cette opération touche en définitif une partie de la sainte mosquée, en détruisant un important monument d'al-Aqsa et judaïsant l’enceinte de la mosquée, en plus de la zone d’al-Bouraq, pour que ce pont militaire soit relié à un réseau de tunnels creusés sous la mosquée sacrée et son entourage, afin de l’étrangler enfin par un étau qui se resserre au dessus et au dessous de la terre. |
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