شبكة الإستخبارات الإسلامية

Au sujet des Archives et de l'histoire


Boumedienne_Kadhafi
Par C. Mohamed, 

Je ne crois ni à l’histoire objectif, ni à l’histoire en tant que science et encore moins à la fiabilité et à la complétude des archives de la France relative à l'Algérie. Il est difficile d'imaginer une colonisation de peuplement qui a voulu effacer l'identité d'un peuple et sa présence physique sur ses terres ancestrales puisse conserver intact et authentiques traces de sa mémoires pour la lui redonner et qu'il en fasse sain usage de se réapproprier son passé, sa mémoire, son histoire. C'est tellement impensable dans la logique du colonialisme français et des traces qu'il a laissé dans la destruction de la personnalité algérienne qu'y croire devient soupçonnable de trahison ou de stupidité surtout quand celà est affiché par des intellectuels se réclamant de l'algérianité. Le LQA est frappé d'une malédiction qui le rend aveugle au point de se dévoiler comme agent de subversion et non comme journal d'opposition. Voici quelques pistes :


a)      D’abord les archives ne sont jamais complètes et les plus importantes ou les compromettantes sont souvent détruites. Interrogez le tribunal de Nuremberg ou les Palestiniens!

b)      Les écrits des journaux de l’époque, autres écrits et témoignages sont sujet à caution, car il suffit de se référer à  notre époque pour se rendre compte combien est faux tout ce qui se dit ou s’écrit sur tel ou tel évènements. Ajoutons le côté fabulateur de l’homme en général et son penchant à confondre désir et réalité, nous voilà dans un véritable labyrinthe où distinguer le vrai du faux relève de la gageure.

c)      La nécessité d’un recul historique basé sur l’idée que plus le temps fait son œuvre sur des faits et évènements du passé plus il est aisé de les analyser et d’en connaitre les tenants et aboutissants, n’est rien d’autre qu’un mythe. Si on ne voit pas clair dans des évènements qui se déroulent sous nos yeux, il serait un impossible de les éclaircir par la suite pour la raison que le temps a déja fait son ouvres de destruction ou de falsificationur eux.

d)      En faite, il n’y a pas d’histoire sans soubassements idéologiques et sans une volonté de faire valoir une vérité sur une autre dans une perspective de consolider un pouvoir ou de l’acquérir.

e)      De l’histoire en général, c’est la fable qui triomphe et de l’histoire en particulier, c’est une enquête un peu du genre policier mais à une grande échelle d’où on peut tirer des conclusions, des enseignements, en mettant le doigt sur l’essentiel quand cela est possible.

f)       En conclusion ma préférence va pour l’historien  de la Grèce antique Thucydide, Ibn khaldoun et d’autres historiens arabes ........ Quoique je ne croie pas à l’infaillibilité des hommes quelques que soit leur stature. Nous voyons la réalité à travers des filtres dont certains nous sont imposés par l’environnement immédiat et lointain, d’autres hérités, d’autres liés à nos capacités cognitives, d’autres diverses générés par nos humeurs principalement.

g)      Ma préférence va moins à l’histoire qu’au moment présent. Le moment présent nous renseigne mieux sur l’histoire que l’histoire elle-même pour si peu qu’on sache faire les liens adéquat entre le moment présent et l’histoire.


Au sujet de l’article d’Omar Khayam sur les araignées qui pleurent et qui maudissent de LQA.

Quelques éclaircissements de principes s’imposent :

De mon point de vue, je considère que tous nos hommes politiques de la période révolutionnaire sont respectables et méritent qu’on défende leurs mémoires quand on sait  le travail de sap réalisé par le colonialisme et ses S.A.S.

Qu’il y ait des différents entre eux, qu’ils aient des visions différentes, qu’ils se soient entretués entre eux pour une raison ou un autre, relève des faits de la vie révolutionnaire et de l’histoire tant qu’on reste ignorant des vraies causes qui les avaient poussé à agir d’une manière ou d’une autre  et qu’on n’a pas de preuve formelle de trahison ou d’intelligence avec l’ennemi.  La preuve ce ne sont pas quelques feuille d’archives éparses et sélectionnées et encore moins une plume journalistique mais un tribunal avec un procès équitable et juste avec les parties en présence : l’accusation, la défense et l’arbitrage  impartial

  • LQA, en s’attaquant à la mémoire de Ben Bella et Boumediene -  sous un air taquin et distancié sous forme de dialogue entre araignées - fait dans la propagande de Goebbels qui disait "plus c’est gros plus ça passe" quoique le pauvre Goebbels ait été depuis longtemps dépassé par ses disciples qui savent faire ce qu'il ne savait pas faire :  la dérision morbide, la finesse des courbettes et le sentimentalisme des égouts.

  • L'article magistral de Omar Mazri Algérie " les araignées qui pleurent et qui maudissent" qui fait témoigner Malek Bennabi montre la valeur et la grandeur de l'Algérien authentique qui s'attache à trouver la faute dans un processus car il voit l'Algérie en devenir prospère par ses atouts et il dépasse les fautes d'un homme. En tous les cas s'il est excessif il ne va pas à accuser Ben Bella et Boumédienne de traitres. Il s'est incliné devant la mémoire des martyrs et a montré en présence des acteurs les fautes et les erreurs qui peuvent  porter préjudice à l'Algérie. Les écrits de Malek Benabi dans Révolution africaine témoigne de son encouragement aux efforts déployés par le président Boumédienne pour la révolution agraire, la révolution industrielle, la révolution culturelle,  la défense de la souveraineté nationale et le soutien au mouvement des non alignés précurseurs de l'altermondialisme anti impérialiste et anti capitaliste qui est en train de voir le jour.

  • En réalité, à travers cet article de LQA, c’est davantage  la mémoire de Boumediene qui est visée que celle de Ben Bella. Boumediene est comme une arête dans la gorge de la France. Je ne vais pas écrire sa vie mais citer un fil conducteur :  Il était ministre de la défense du GPRA et avait refusé de signer les accords d’Évian, en arrivant au pouvoir, sa priorité étaient de rendre caduques ses accords, et c’est ce qu’il avait fait avec bien d’autres choses. Seul point sur lequel il avait fait concession, c’était sur l’usine ou la caserne d’expérimentation des armes chimiques de la région de Béchar. Étrangement tous les gradés militaires algériens qui avaient négocié ses accords sur les armes chimiques ont tous ou presque étaient été tués soit dans des accidents simulés ou autres. Bien sûr qu’on mettait cela sur le compte de Boumediene,  mais j’en doute beaucoup. Cherchez à qui profite le crime ?

Notre monde en ce troisième millénaire est trouble

Il ne s’agit, ici, que de relever quelques détails pour s’en rendre compte mais pour comprendre l'état d'esprit des retournements, des confusions, des intérêts en jeu et des manoeuvres de nos apprentis opposants :

1)      Ségolène Royal pour une simple pognée de main avec un député du Hezbollah, et c’est toute sa carrière politique qui tombe à l’eau.

2)      L’Algérie a été mise sous embargo international, sous la gouvernance de Zeroual, sans que cela ne  soit décrété d’une manière officielle, il a fallu le retour de Bouteflika et sa poignée de main avec Ehud Barak  lors des obsèques du roi Mohamed 5 et autres concessions pour voir cet embargo se lever progressivement.

Tout cela et bien d’autres choses nous demandent à être  et à rester très lucide dans ce monde et à se montrer critiques et vigilants sur les Araignées du LQA. Je prends deux specimens comme cas d'étude du règne des arachnoïdes qui veulent gouverner l'Algérie ou faire semblant de vouloir la gouverner ou changer sa gouvernance :

Abdelkader Dehbi :  c’est depuis longtemps qu’il traine d’un blog à l’autre tout en ayant son propre blog sur le Nouvel observateur. Parfois il est islamiste, parfois il est nationaliste, parfois il est moderniste, parfois il est de gauche tout en soufflant du mépris sur les simples gens, parfois il est altermondialiste, parfois il est baathiste tout en insultant qui ose lui apporter la contradiction. En fin de compte il est toujours là ou ça discute dans le vide. La question est pourquoi et pour quels intérêts à vouloir créer de la confusion et refuser le débat serein. Quand on fait de la politique avec l’Algérie en ligne de mire on doit pouvoir contenir ses émois caractériels,  rester objectif  et ne pas avoir un comportement éradicateur...

Benchenouf :  malgré ses airs débonnaires qui le font ressembler au brave homme de la rue algérienne, il m’a apparu comme un homme qui manque de sincérité depuis longtemps. Dans une vidéo sur youtube, répondant à des questions du public sur son ex-patron à savoir Issad  Rebrab, il déclare ne rien connaitre sur lui. Alors qu’il aurait été préférable pour lui de dire qu’il n’avait pas envie de parler de lui pour n’importe quelle raison.  En disant qu’il ne connait rien sur lui, là, il ment alors que rien ne l’oblige. Moi, n’étant pas journaliste, je connais comment il a fait sa fortune. Passer de simple comptable,  en un homme d’affaire prospère en quelques décennies en liaison avec le grand capital mondial, ça ne peut jamais se faire dans la transparence, mais dans les combines occultes. Pour être crédible il faut oser afficher son CV et se démarquer de ses amis qui ont profité du système qu'on dénonce. Les Algériens traitent ce genre de comportement de " Yaklou fil mila wa ayssabou al Ghilla"

Le mal touche l'ensemble de la classe politique et des journalistes algériens dans le pouvoir ou dans l'opposition, profitant du pouvoir et réclamant le pouvoir.
Sous prétexte d'un échange fallacieux entre Boumédienne et Khadafi sur la réalité coloniale de l'Algérie dépossédée de sa langue la presse francophone adversaire de l'Arabe, de l'arabité et de l'islamité Al Watan citant Liberté montre la réplique cinglante de Boumédienne à Kadhafi mettant en doute la maitrise de la langue arabe par les Algériens (ce qui n'est pas faux). Cet incident aurait lieu à un des sommets du refus  et de la ferméte tenu à Alger entre Boumédienne, Kadhafi et Hafed al Assad de Syrie qui vient d'être abandonné par la ligue arabe  dans un scénario identique au scénario libyen. Nos journaleux éradicateurs de la personnalité algérienne, ouvert au capitalisme et vassal de la France ou des Etats-Unis oublient de dire que la source de cette anecdote est poursuivie en justice en Algérie pour des affaires de droit commun. Ils sortent cette histoire au moment où l'Otan affute sa guerre médiatique contre la Libye. Ces cancres  ont l'impression que les Algériens ont l'esprit formaté comme eux et qu'ils ne voient pas le quitus de ces journeaux du Hizb frança et de la voix de son maitre  jeter en pature Kadhafi à la vindicte populaire algérienne pour qu'elle tolère l'agression de la Libye par les néo Croisés. Quel courage, quel talent  et quelle honte!

Conclusion

Entre Algériens on se connait. On peut bluffer un jeune impatient de changement et prêt à n’importe quel aventure sans voir la feuille de route ni le pilote mais à un vieux singe on ne lui apprend pas à faire la grimace. Il ne s'agit pas pour nous en dénonçant l'opposition contestable de  dire que la mauvaise gouvernance actuelle est non contestable ou qu'elle doit rester confinant l'Algérie dans la médiocrité, la misère et l'errance.

L’Algérie ne doit pas  sortir du règne des Hnouchas  pour tomber dans celui des Rtilates. Elle ne va pas tomber d’une révolution de héros à une mémoire de traitres. Elle mérite mieux que celà au moins en hommage à ses Martyrs  et à l'attente légitime de sa jeunesse et des talents qu'elle recèle.

Auteur : C. Mohamed

Source : http://liberation-opprimes.net/index.php?option=com_content&view=article&id=967:histoire-de-lalgerie-et-archives-de-la-france-

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