شبكة الإستخبارات الإسلامية

Sarkozy se sert du Dr Mourad Dhina comme monnaie d'echange pour sauver sa tete

  

 

- Pour debrancher 'le FIS' a l'etranger qui peut faire tomber l'etat francais et les harkis d'Alger

- Se servir du cas Khaled Nejjar (dit Nezzar) pour s'ingérer dans les affaires interieures algeriennes en imposant Ouyahia

- Faire financer sa campagne presidentielle de 2012 par les generaux DAF

- Entrer secretement en lien avec la justice suisse au sujet des scandales des retro-commissions et financements occultes, sous couvert des affaires Dhina et Nejjar

 

Le Dr Mourad Dhina est tombé dans un guet apens des services franco-israeliens a l'origine du coup d'etat en Algerie en 1992, ce que la presse francaise appelle gentillement 'les balladuriens'. Ce que les gens connaissent sous l'appelation de 'maison mossad-pasqua' ou l'extreme droite juive sioniste francaise. Nous conseillons vivement la lecture de l'article ci-dessous qui confirme que Sarkozy n'a plus acces a l'argent des retro-commissions des contrats pakistanais, saoudiens, apres la mort de son financier secret Claude Dray a Neuilly sur Seine, liquidé au mois de Novembre 2011 et a un besoin urgent de fonds. 

 Sarkozy, Gueant, Guaino et Squarcini ont imaginé le scenario suivant pour sauver leurs peaux car ils sont impliqués dans le coup d'etat en Algerie en 1992 du fait de leurs connections avec les reseaux maffieux 'mossad-pasqua' et la guerre civile qui dure depuis 20 ans. Cette engeance raciste sioniste est politiquement finie avec l'affaire 'du Karachigate' ou la encore, se mele terrorisme d'etat, attentats, corruptions et financements occultes de partis politiques sur le dos d'innocents morts assassinés pour que des criminels en France puissent se payer une carriere politique.  

Comme vous pouvez le constater apres avoir lu cet article, les autorités suisses sont tres cooperatives dans le dossier du 'Karachigate' et le dossier du criminel de guerre Khaled Nejjar, dit Nezzar, qui a organisé le coup d'état en 1992, annulant sans fondements legaux la victoire electorale du FIS sur ordre de Francois Mitterand, qui avait depeché sur place Charles Pasqua et ses larbins de la DST dont Marchiani, et les reseaux israeliens francais (pieds noirs de Corse, juifs du Maghreb dit decret cremieux) pour assister et diriger le coup d'etat avec lui, Larbi Belkheir, Mohamed Mediene dit Tewfik, Smain Lamari (tué en 2007 pour proteger l'etat francais dans l'affaire des moines de Tibhirines), Mohame Lamari, Mohamed Touati, Haroune Ali, Chadli Bendjedid etant le noyau dur servant les interets de l'etat francais en Algerie au detriment du peuple. 

Suite aux pressions de l'administration US sur les autorités suisses, le general francais Khaled Nejjar a été arreté en Suisse au mois d'Octobre 2011. Celui-ci, une fois liberé, fait un detour a Paris pour rencontrer Claude Gueant et son chef de cabinet pour les menacer de tout dire si l'etat francais ne le prenait pas en charge. Les americains qui souhaitent un ravalement de facade general pour prendre le controle total de toutes les ressources naturelles en Afrique du Nord (Maghreb-Sahel) dans le cadre de la politique 'europeene de voisinage' ou le 'grand moyen orient', servant a integrer Israel a l'Europe et a l'imposer de facto aux peuples de la region.  

Une partie de l'administration US avait deja pousser les autorités suisses a arreter le fils du colonel Gaddafi en 2007, Hannibal Gaddafi (qui a lui seul avait plus de 30 milliards d'euros dans des comptes suisses), apres avoir identifié les comptes secrets de la famille Gaddafi en Suisse notamment et fait pression sur ce pays pour qu'il coopere dans le cadre des 'ravalement de facades' ou 'printemps arabes'... Ce fut le debut de la destabilisation des Gaddafas, qui coincida bizarrement avec la montée des racistes de l'UDC, mais c'est un autre histoire que nous raconterons plus tard mais qui est directement lié aux 'printemps arabes'.  

Pour ce qui est des pantins harkis d'Alger, des generaux francais DAF en Algerie, comme Nejjar, Tewfik et les autres, les cabinets americains, les memes, ont identifié les comptes secrets de pratiquement tous les generaux algeriens, leurs clienteles et parenteles, soit de plus de 740 milliards d'euros, contre 850 milliards a la famille Gaddafi et les fonds libyens, et ils ont juste remis le couvert pour l'Algerie cette fois en ordonnant aux suisses d'arreter Nejjar, le debut de la fin pour le regime en place. Une opportunité inesperée pour Sarkozy de ranconner de l'argent facilement. 

Suite a ces evenements et aux enormes problemes de Sarkozy avec les affaires de corruptions et financement occultes.  Voici ce que le clan sarkozyste a mis au point pour tenter de sauver sa peau et se remettre au gout du jour de l'agenda sioniste de Washington et tenter de recoller au script original:
Ils attirent le Dr Mourad Dhina, interdit de sejour en France et il faudra que certaines personnes expliquent la venue a Paris du Dr Dhina dans ce cadre la. A-t-il été manipulé comme Belharchaoui ? Squarcini le laisse entrer et il le fait arreter apres une manifestation de 25 personnes devant l'ambassade algerienne a Paris commemorant le 20 ieme anniversaire du coup d'etat de 1992. 

Sachant que l'etat francais ne pas extrader le Dr Mourad Dhina, ils le gardent en faisant mine 'd'analyser du dossier' et faire croire aux DAF Nejjar et aux harkis d'Alger qu'ils cooperent et les protegent et qu'ils ne sont pas content de la cooperation suisse en matiere d'affaires algeriennes, une ingerence dans 'le pre carré francais'. Ceci le temps qu'ils recuperent l'argent du cote algerien, les 350 millions d'euros que Claude Guéant est allé arranger avec Squarcini durant sa visite de Decembre 2011, en meme temps qu'ils ont arrangé le debranchement 'du FIS', et le plan terroriste, pour couvrir leurs operations francaises et algeriennes.  

Comme vous pouvez le voir, Sarkozy ne peut pas toucher aux comptes ou de l'argent venant des gigantesques retro-commissions des contrats d'armement pakistanais et saoudiens au Qatar, Emirats Arabes Unis ou Miami et les Caraibes ou meme l'argent russe des contrats des fregates 'Mistrales'. Ceci suite a la mort de Claude Dray, le Rafik Hariri de l'extreme droite juive sioniste francaise, le financier occulte de Sarkozy. L'argent  est resté bloqué a cause des enquetes des juges francais. 

Sarkozy est totalement bloqué a l'Elysée et compte les jours de sa tres difficile fin de reigne, d'ou l'operation 'Dr Mourad Dhina', se servir du cas Nejjar comme couverture officielle, ranconner les generaux DAF pour qu'ils paient sa campagne presidentielle 2012 totalement, s'ingerer directement dans le choix des partis qui prendront le pouvoir en Algerie en eliminant definitivement le FIS qui peut faire tomber l'etat francais et le mythe du 'terrorisme islamiste', faire pression sur les autorites suisses pour qu'elle levent le pied car elles n'ont que tres bien travaillées dans l'affaire du financement occulte de la campagne presidentielle de Balladur en 1995, dans le cadre du Karachigate.  

Une fois que l'argent algerien est touché ... Il servira a corrompre les reseaux en France et a l'etranger, ceux qui ont mis Sarkozy en place en 2007 (la mafia israelienne), montrer que Sarkozy peut toujours etre élu et qu'il reste maitre de ces reseaux en distribuant l'argent des malettes algeriennes et promettant retour sur investissement collossaux a toutes les entreprises du MEDEF, contrats libyens, algeriens et autres... C'est un coup de poker risqué car si l'argent n'arrive pas a destination ou est retardé, le plan B sera activé...

Si Juppé trouve un accord en Suisse avec le volet suisse du Karachigate, ils grilleront Nejjar, Dhina sera probablement liberé, Nejjar arreté en Suisse, comme Gabgbo a Lahaye pour le maintenir au silence et proteger 'la maison mossad-pasqua' et Sarkozy aura sauvé la face. 

Si le Dr Dhina est deporté en Algerie alors c'est que le plan B de la DCRI et Tartag est activé et que Sarkozy a de serieux problemes qui ne peuvent etre resolus et  que 'l'apocalypse' qu'il a annoncé en Decembre 2011 est sa seule planche de salut, la guerre civile en Algerie et en France. 
Les banlieues seront mises a feu et a sang, tandis que l'Algerie sera a feu et a sang egalement, comme expliqué sur ce blog les semaines passées.

Ceci le poussera surement a entrer en guerre a la fin Fevrier 2012 aux cotés d'Israel contre le Liban-Syrie et le Hamas, et Dieu seul sait ce qui peut arriver, loi martiale etc.

Les criminels de guerre cités dans l'article ci-dessous sont ceux qui ont organisé le coup d'etat de 1992 et le genocide des algériens en fournissant armes, technologies depuis la France, les massacres, la guerre civile, les detournements d'avions, la liquidation de gendarmes francais en 1993, les deportations massives dans les camps du sud, les enlevements en France et en Algerie de musulmans sous couvert de faux terrorisme, en fait le terrorisme de l'etat francais et des reseaux 'mossad-pasqua' dont Sarkozy, Gueant, Guaino, Squarcini sont des agents actifs, l'arrestation et les deportations illegales d'algeriens vers le Burkina Fasso, les attentats de 1995, la mort des moines de Tibhirines en 1996, les massacres de masses de 1995 a 1999, et le terrorisme de type 'false flag' des GIA/AQMIs depuis plus de 20 ans pour continuer a financer leurs carrieres politiques avec les petro-dollars algeriens ou saoudiens, en genocidant des innocents! Justice doit etre rendue! 

Abu-Suleyman
Islamic-Intelligence
Par Mediapart.fr,

 
 
C’est un “fric-frac“ d’Etat, opéré sans bruit, et l’on en connaît désormais l’ampleur. Les sommes en jeu donnent le tournis. Les comptes secrets des ventes d’armes françaises au Pakistan et à l’Arabie saoudite, découverts ces derniers mois par les juges Renaud Van Ruymbeke et Roger Le Loire, permettent désormais d’établir avec précision le montant des détournements opérés entre 1993 et 1995 sous le gouvernement Balladur, avec le feu vert des ministres de la défense et du budget, François Léotard et Nicolas Sarkozy – les deux ministres clés dans les marchés d’armement.
Au total, selon les documents de l’enquête consultés par Mediapart, 82,6 millions d’euros ont été effectivement versés au réseau d’intermédiaires formé par les hommes d’affaires Ziad Takieddine et Abdul Rahman El-Assir. D’après les documents comptables (rapports financiers, comptes bancaires, déclarations fiscales) réunis par la Division nationale des investigations financières (Dnif), 32,4 millions d’euros ont été versés avant le 23 avril 1995, jour du premier tour de l’élection présidentielle pour laquelle avait concouru le premier ministre Edouard Balladur.
Le 29 mars 1995Le 29 mars 1995© Reuters
Quatre marchés d’armement conclus entre 1993 et 1995 avec deux pays étrangers – un avec le Pakistan et trois avec l’Arabie saoudite – sont dans le viseur des juges. Ceux-ci estiment, sur la foi de nombreux témoignages concordants, que le réseau Takieddine/El-Assir, imposé à la dernière minute par le gouvernement dans les négociations, n’a été d’aucune utilité dans la conclusion des contrats en question. Ils ont donc qualifié d’« abus de biens sociaux » les sommes versées par les organismes d’Etat – la Direction des constructions navales, d’un côté, et l’office d’armement Sofresa, de l'autre –, au réseau Takieddine/El-Assir.
En clair, si le versement des "commissions" à des intermédiaires pouvait être légal à l'époque, ceux opérés en faveur de ce réseau, initialement considérés comme "anormaux" et "exorbitants", sont en revanche délictuels.
Les quatre marchés visés par les investigations judiciaires sont :
  •  Agosta : contrat de vente de trois sous-marins au Pakistan, signé le 21 septembre 1994.
  •  Sawari 2 : contrat de vente de deux frégates à l’Arabie saoudite, signé le 19 novembre 1994.
  •  Shola/Slbs : contrat d’armement des frégates saoudiennes, signé le 30 janvier 1994.  
  •  Mouette (ou R.O.H.) : contrat de réhabilitation de frégates vendues à l’Arabie saoudite dans les années 1980, signé le 30 janvier 1994.
Les magistrats suspectent aujourd’hui qu’une partie de cet argent noir ait pu alimenter des financements politiques occultes, notamment la campagne présidentielle d’Edouard Balladur, voire d’éventuels enrichissements personnels.

Avant le premier tour de la présidentielle...

Les 82,6 millions d’euros au cœur de l’enquête ont été versés entre février 1995 et juillet 1996, date à laquelle le président de la République Jacques Chirac a décidé l’arrêt des versements au duo Takieddine/El-Assir, baptisé «réseau K». Les deux intermédiaires sont déjà soupçonnés par les chiraquiens d’avoir financé secrètement la campagne d’Edouard Balladur et son clan. Des pourparlers secrets ainsi qu’un processus d’arbitrage conduiront finalement au versement d’une "compensation" de 91 millions d’euros aux intermédiaires entre 1997 et 1998, après la destruction de leurs contrats le 1er mars 1997.
Dès 1993, tout avait été soigneusement prévu pour que ces financements restent secrets : via des sociétés-écrans, et des comptes ouverts dans des paradis fiscaux. Un maquis comptable que les juges et les policiers parviennent, petit à petit, à débrouiller.
MM. Sarkozy, Balladur et LéotardMM. Sarkozy, Balladur et Léotard© Reuters
 
L’essentiel des sommes perçues par le réseau Takieddine/El-Assir avant le premier tour de la présidentielle de 1995 provient du contrat des sous-marins Agosta vendus au Pakistan. L’enquête a d’ores et déjà pu établir que le duo d’intermédiaires libanais a été imposé par le ministère de la défense dans le marché Agosta, à une date où les négociations étaient… closes. Renaud Donnedieu de Vabres, à l’époque conseiller spécial du ministre François Léotard, mis en examen pour «complicité d’abus de biens sociaux» en décembre dernier, est l’homme qui a délivré les instructions à tous les acteurs industriels.
Nicolas Bazire, ancien directeur de cabinet de M. Balladur et intime de Nicolas Sarkozy - il fut sont témoin de mariage en 2008 -, est mis en examen pour les mêmes faits.
L’argent occulte du contrat Agosta a transité par une société-écran de la Direction des constructions navales (DCN), domiciliée au Luxembourg. La création de cette structureoffshore, baptisée Heine, a déjà défrayé la chronique puisqu’elle a été supervisée et validée par le ministre du budget du gouvernement Balladur, Nicolas Sarkozy.
Grâce aux perquisitions menées en France et aux retours de commissions rogatoires internationales diligentées en Irlande et sur l’île de Man, les juges ont aujourd’hui la preuve que 20,3 millions d’euros – une partie des fonds promis au réseau Takieddine/El-Assir - ont été débités, le 7 février 1995, d’un compte de la DCN-International pour atterrir sur celui de Heine, avant de rebondir immédiatement vers l’île de Man, au profit d’une autre société-écran de la DCN, Formoyle.
L’argent a finalement été encaissé trois jours plus tard, le 10 février, sur le compte en banque ouvert dans une banque du Liechtenstein par la société Mercor, dont le bénéficiaire économique est Abdul Rahman El-Assir.

Un réseau très politique

« C’est, sauf erreur, à l’automne 1993 qu’Abdul Rahman El-Assir m’a été recommandé par un notaire bernois », a expliqué en janvier 2011 à un procureur de Genève l’avocat suisse Hans-Ulrich Ming, responsable juridique de Mercor. « Il m’a demandé de lui créer une structure, a-t-il poursuivi, pour lui permettre d’encaisser des commissions (…) C’est lorsqu’il m’a montré le premier projet de contrat de commission, rédigé par une personne dont j’ignore l’identité, que j’ai réalisé qu’il s’agissait de la vente de trois sous-marins Agosta au Pakistan par l’industrie française (…) Le contrat était plutôt vague quant aux prestations que fournissait Mercor. » 
 

F. LéotardF. Léotard© Reuters

 
Les 20,3 millions touchés dès février 1995 par Mercor représentent 60 % du total des commissions promises au réseau K alors même qu’à cette date le Pakistan n’avait versé qu’un acompte de 10 % du montant du contrat. Une anomalie comptable qui ne laisse pas d’interroger les juges.« Comment se fait-il que, contrairement aux usages et la prudence, DCNI ait accepté de verser 60 % et non 10 % de la commission prévue, alors que le client n’avait versé que 10 % de ce qu’il devait au titre du contrat principal ? », s’est étonné le juge Van Ruymbeke lors de l’interrogatoire de l’ancien vice-président de DCN International, Emmanuel Aris, le 28 septembre 2011.
« Il est exact, a-t-il répondu, que l’usage et la bonne gestion exigent que les commissions soient versées au prorata des encaissements (…) C’est une règle de bonne gestion appliquée dans l’intérêt de l’entreprise. »
M. Aris a confirmé dans le cabinet du juge que l’arrivée des intermédiaires de la dernière heure avait été une directive politique. « Je rappelle qu’à l’origine, alors que le contrat semblait en bonne voie, M. Castellan, président de DCN-I, m’a demandé de recevoir un dénommé Takieddine que je ne connaissais pas, à la demande de MM. Léotard et Donnedieu de Vabres, ­a-t-il expliqué. C’était courant qu’au moment où on était sur le point de gagner un marché des agents se manifestent et viennent au secours de la victoire. Habituellement, je les éconduisais. M. Castellan m’avait donné pour instruction de trouver une solution avec cet agent au mieux des intérêts de la société. Il a bien insisté sur le fait qu’il était envoyé par les plus hautes autorités de l’Etat. »
En ce qui concerne les ventes d’armes à l’Arabie saoudite, les enquêteurs ont mis la main, lors d’une perquisition dans les bureaux de l’office d’armement Sofresa, sur un précieux document. Il s’agit d’une chronologie manuscrite (voir ci-dessous), rédigée par une ancienne responsable administrative en charge de l’exécution du versement des commissions, Solange G. Celle-ci a soigneusement consigné, contrat par contrat, le détail des sommes versées par l’Etat français au réseau K, entre 1995 et 1996, jusqu’à l’oukase chiraquien.
Le réseau Takieddine/El-Assir avait obtenu du gouvernement Balladur le monopole des contrats signés par l’Etat français avec l’Arabie saoudite, avec de copieuses commissions occultes à la clé – environ 8 % à chaque fois.
  CHRONOLOGIE

Le couperet chiraquien


MM. Takieddine et MoussalemMM. Takieddine et Moussalem© dr
Ainsi, le contrat Mouette, aussi appelé R.O.H, signé en janvier 1994, a donné lieu, quelques jours avant le premier tour de l’élection présidentielle de 1995, au versement de 1,5 million d’euros, le 18 avril, à une société-écran panaméenne contrôlée par M. El-Assir (Tesmar) et, le 20 avril, au versement de 10,7 millions d’euros à une autre société-écran (Estar) liée quant à elle à Ziad Takieddine et au cheik saoudien Ali Ben Moussalam. Sur le contrat Mouette, le reste des sommes versées au réseau K, soit 19,8 millions d’euros, le seront entre août 1995 et mars 1996.
Un autre contrat saoudien, Shola/Slbs, lui aussi signé en janvier 1994, a permis au même réseau de percevoir 20,8 millions d’euros.
Sur le contrat Sawari 2, le plus important des trois, puisque d’un montant global de près de 3 milliards d’euros, le réseau K ne touchera, avant arrêt des paiements par Jacques Chirac, que 945.000 euros de commissions sur les… 213 millions promis par le gouvernement Balladur.
Selon l’ancien directeur général du groupe, Jean-François Briand, qui a été entendu par le juge Van Ruymbeke en février dernier, le réseau K « n’était ni nécessaire, ni souhaitable pour travailler avec l’Arabie saoudite. Les relations avec les autorités officielles d’Arabie saoudite étaient normalisées et ne nécessitaient pas le recours à des intermédiaires supplémentaires », ­a-t-il expliqué sur procès-verbal.
Le couperet chiraquien tombe en juillet 1996 pour le réseau K : fin des paiements. Une ancienne responsable de la Sofresa, Arlette Gaillon, a d’ailleurs raconté aux policiers en septembre dernier être allée à Genève « dans un cabinet de notaires ou d’avocats » pour y « détruire » les contrats du réseau K qui dormaient dans un coffre-fort. « C’était une révolution à l’époque de déchirer des contrats de commissions en cours d’exécution », a-t-elle indiqué aux enquêteurs.
Les tractations qui s’ensuivent, et aboutissent au paiement d’une compensation non négligeable de 91 millions d’euros, ont été dissimulées par les acteurs jusqu’à une période récente. Ce nouveau volet de l’enquête pourrait mettre à mal les responsables politiques, qui, après avoir stoppé les commissions, auraient validé ce scénario, en particulier MM Jacques Chirac et Dominique de Villepin. 

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