Qui a dit que les africains controlaient leurs richesses? la DCRI organise le terrorisme, la rebellion, la guerre civile et de faux enlevements au Maghreb-Sahel, la DGSE, sous couvert de l'OTAN, expulse les populations locales en créant des zones militarisées suivant exactement les tracés des pipelines vers le Niger et le Maghreb, et les societés dirigées par des franco-americano-anglo-israeliens s'occupent des etudes de faisabilité depuis Houston au Texas puis de la construction des pipelines et s'en mettent plein les poches en retro-commissions en contrats de securités et de chantiers de construction! Tout cela sous la supervision et mediations de synagogues de satan en France (loge maconniques du grand orient, glnf etc... qui sont absolument toutes financées par les genocides et pillage de l'Afrique depuis la revolution de 1789) et leurs agents locaux, tous mis en place par des vagues d'attentats, guerres civiles, massacres de masse et des coups d'etat du Nigeria a l'Algerie, de la Mauritanie au Kenya.Voila en gros le modus operandi de la mafia des juifs sionistes de l'Elysée qui controlent la France et la plongent dans une guerre mondiale au profit d'Israel au Maghreb-Sahel et au Moyen Orient! CQFD. (AS)
Abuja jette un doute sur le projet Gazoduc Nigeria-Algérie
Oussama Nadjb, Maghreb Emergent, 28 Février 2012
Le Nigeria est entrain de réévaluer la viabilité économique du
projet de transaharian gas pipeline (TSGP), un méga-tuyau de 4200 km
devant acheminer le gaz des champs du delta du Niger au marché européen
via le Niger et l’Algérie. La viabilité du TSGP, une idée « politique »
du Nepad née en 2002, semblait avérée et suscitait l’intérêt de
l’Europe. La chute des prix du gaz et la perte d’attrait pour les
contrats gaziers à long terme pousse à la prudence.
La dernière évocation publique du projet de transaharian gas
pipeline (TSGP) par un responsable algérien remonte à novembre 2011 et
elle s’était faite sur le mode laconique. Le ministre algérien de
l’énergie, Youcef Yousfi avait indiqué, sans donner de détails qu’une
réunion devait avoir lieu entre Sonatrach et la compagnie pétrolière
nigériane NNPC pour examiner les moyens de faire évoluer ce projet. Un
message à tonalité plutôt pessimiste qui vient d’être conforté par les
autorités nigérianes qui s’inquiètent de la viabilité économique de
l’investissement. David Ige, directeur exécutif pour le gaz et
l’électricité à la Nigerian National Petroleum Corp (NNPC) a souligné
que le « marché mondial a changé ». « Nous construirons un
trans-nigerian de toute façon et nous le ferons dans la perspective de
poursuivre le transsaharien si le marché le permet ». Pour rappel, le
projet de TSGP avait été relancé en juillet 2009 à travers un accord
intergouvernemental entre l’Algérie, le Nigeria et le Niger, signé à
Abuja. Selon des estimations réévaluées à la hausse, l’investissement
devrait couter au moins 12 milliards de dollars. D’une longueur de 4128
kilomètres - 1037 au Nigeria, 841 Niger et 2250 en Algérie -, le TSGP
doit relier à travers le Niger, les champs gaziers du Nigeria au
terminal de Béni Saf en passant par Hassi R’mel.
Les contrats à long terme n’ont plus la cote
L’idée de départ était d’adosser l’investissement à des
contrats de livraison de 15 ans… sauf que ce type de contrat n’a plus la
cote. Un an après la conclusion de l’accord entre le Nigeria, le Niger
et l’Algérie, le prix du gaz a baissé de 21% aux Etats-Unis. En 2011, la
chute des prix a été encore plus prononcée et a atteint 32%. En fait,
la tendance à la baisse s’installe durablement sur le marché
nord-américain, effet de la surabondance de l’offre liée à
l’amélioration des techniques de forage dans l’industrie du gaz de
schiste dans l'est des Etats-Unis. Le Nigeria doit construire plus de
1000 km de gazoduc du sud-est du pays vers Kano au nord. Cela ne sera
pas achevé avant 2015 et surtout le gouvernement Nigerian est à la
recherche d’investisseurs. Le projet est très couteux et le
gouvernement est sous pression, explique David Ige. « Le gouvernement
ne dit pas qu’il ne financera pas, mais il ne peut pas le financer tout
seul ». D’où la recherche de nouveaux investisseurs pour valoriser les
ressources gazières. En 2010, l’ambassadeur d’Algérie à New Delhi avait
ouvertement appelé à une implication des entreprises indiennes dans le
projet de gazoduc transsaharien. « Nous avons besoin de plus de
partenaires étrangers hors d’Europe pour ce projet de plus de 4000 kms
de long » a indiqué l’ambassadeur d’Algérie en Inde, M. Mohammed Hacene
Echarif. Sans grand écho à l’évidence.
L’optimisme de Khelil recadré par le marché
Selon les propos de M.Ige, la compagnie nigériane NNPC se donne
deux mois pour vérifier que ses projections de financements sont
correctes et elle travaille en ce sens avec la Commission de régulation
de l’électricité des pays de l’ouest africain. Le Nigeria envisage
d’emprunter près de 8 milliards de dollars y compris auprès de la Banque
mondiale, la Banque Islamique de développement et l’Eximbank chinoise
pour financer des projets de gazoducs et d’oléoducs. Le gouvernement
veut changer d’approche. Le gaz a été, jusqu’à présent et en général,
une dimension collatérale des explorations pétrolières. Le Nigeria veut
inciter les entreprises à explorer spécifiquement le gaz et à le
découpler de l’exploration pétrolière. Il s’agit d’attirer d’autres
entreprises que les Majors qui sont très centrés sur le pétrole. Les
responsables nigérians font preuve désormais de retenue en raison d’un
changement de contexte. En 2006, une étude britannique avait conclut à
la profitabilité commerciale du projet tandis que l’ancien ministre
algérien de l’énergie, Chakib Khelil, estimait que le financement du
projet de TSGP « n’était pas un problème ». Un optimisme que le marché
oblige, au moins, à réévaluer.
http://algeria-watch.org/fr/article/eco/hydroc/doute_projet_gazoduc.htm
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