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Appels à une troisième Intifada Al Aqsa soutenue par les Arabes

 
Gaza – CPI

Les négociations entre l’autorité de Ramallah et les occupants sionistes sont dans une vraie impasse ; un échec en suit un autre. Ce qui provoque la colère de beaucoup de Palestiniens, c’est l’insistance de l’autorité de les poursuivre, malgré tout, pour une nouvelle période de deux mois, bien qu’elle sache qu’il n’y a rien de positif, bien qu’elle sache que le gouvernement sioniste n’a aucunement l’intention d’arrêter l’élargissement de ses colonies imposées abusivement sur les territoires palestiniens de la Cisjordanie, bien qu’elle sache que l’arrivée en Cisjordanie de l’envoyé spécial du gouvernement américain ne prédit rien de bon.


Troisième Intifada
 
L’analyste politique Hassan Abdou croit qu’après l’échec de toutes ces rencontres, l’autorité de Ramallah n’a que trois choix. Le premier sera diplomatique : retravailler la demande à être membre à part entière de l’Organisation des Nations Unies. Le deuxième sera une troisième Intifada contre l’occupation sioniste. Le troisième sera le choix de la réconciliation.

Dans des déclarations faites à notre Centre Palestinien d’Information (CPI), au début de ce mois de février 2012, il a souligné que ces rencontres de l’autorité effectuées avec les occupants sionistes avaient beaucoup envenimées les relations internes palestiniennes : « Le mal a été fait lorsqu’on est allé aux négociations (avec les occupants sionistes), sans aucune consultation avec le cadre législatif et contre l’avis des factions palestiniennes et l’opinion publique ».

« Le président Mahmoud Abbas, ajoute-t-il, fait le contraire de ce qu’il dit ; il voudrait emmener tout le monde où il souhaiterait, lui. »
Prendre la décision d’aller tout seul aux négociations, sans prendre l’avis des autres, a fait perdre aux institutions légales leur dignité, leur respectabilité, leur valeur, confirme l’analyste politique Hassan Abdou : continuer ces négociations influence négativement et fait beaucoup de mal aux relations inter-palestiniennes et à la réalisation de la réconciliation.

Abdou croit qu’il faut arrêter ces négociations pour une troisième Intifada, une Intifada collective : « Le choix unique et la seule action pour arrêter l’expansion sioniste dans la Cisjordanie restent que nous allions, tous, vers une troisième Intifada, une Intifada qui commencerait localement et finirait régionalement par un appui arabe ».

Prolonger la vie des négociations
 
Pour sa part, l’analyste politique Wissam Afifa, confirme que Mahmoud Abbas, président de l’autorité palestinienne, est conscient que ces négociations vont droit dans le mur ; l’arrivée de l’envoyé américain, de ministres canadien et allemand des affaires étrangères, du secrétaire général de l’ONU ne se fait que pour pratiquer des pressions sur l’autorité palestinienne dans le but de prolonger la vie de ces négociations.

Dans des déclarations faites à notre Centre Palestinien d’Information (CPI), Afifa attire remarque que les négociations sont actuellement dans un profond coma ; tout ce qui se passe a pour but de gagner du temps.

Il souligne que l’autorité reste attachée au choix des négociations. Son slogan reste : « Négocie, négocie puis négocie ». C’est un choix qui a assassiné tous les autres choix.

Quant aux rencontres d’Amman avec les Israéliens, Afifa note qu’elles ont jeté quelques doutes sur le projet de réconciliation : « Toutes les factions s’accordent à dire qu’elles enveniment la cause et la réconciliation ; elles ont continué sous des pressions pratiquées en Cisjordanie ».

Le problème, dit Afifa, c’est que seul le Hamas contrecarre ces négociations, pas comme les factions qui ne font que s’indigner verbalement ; ces dernières ne possèdent même pas une vraie influence sur la décision palestinienne.

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