Voici la carte originale de la vision strategique europeene pour 2015-2020. Il s'agit bien d'annexer la Caspienne, les pays limitrophes a la Russie, observez bien la Syrie, la Turquie et le Maghreb-Sahel, tous annexes militairement par l'OTAN avec l'excuse du terrorisme ou du 'printemps Arabe' pour securiser les flux (humains, biens, energetiques). Voici donc la 'politique europeene de voisinage', soumis au 'Grand Israel'. Ce que font les harkis d'Alger c'est annexer le Maghreb ou les usines europeenes viendront s'installer pour payer les ouvriers a 350 euros par mois pour rester dans la course contre la Chine et l'Inde. Les entreprises algeriennes, du Maghreb seront balayees en 2020 car la France-Israel tient l'economie algerienne avec 600 entreprises. Le plan de la Resistance, c'est de detruire le MEDEF et les societes francaises au Maghreb, pour mieux les reprendre quand la bourse sera a 500. Sarkozy tombe, Tewfik suivra, c'est ecrit... Sous notre Ere, Musulmane, les grandes marques et firmes 'francaises' seront aux mains des Musulmans, discretement mais tres surement, et j'en connais qui sont depasses a Paris, l'anglo-americain suit l'argent, le franco-israelien sa haine.... Mangoux nous sommes la pour diriger dans la decade qui suit, et vous mater et vous dresser, pas vous regarder faire, c'est ce qui manque dans ta description de mes activites dans tes rapports! (AS)
Par Omar Mazri,
http://liberation-opprimes.net
Je suis tombé sur un article, en trois parties, du journal « le matindz » intitulé « Les dessous de la complicité Bouteflika – Émirats ». Ces articles font l’apologie du livre « Notre ami Bouteflika – de l’État rêvé à l’État scélérat » ainsi que la publicité au directeur de ce journal Mohamed Benchicou président du collectif rédacteur du livre.
Je n’ai aucune sympathie pour ce
journal qui n’existe que par le monopole de l’État sur la publicité qui
distribue la rente aux journaux servant sa stratégie de communication.
Si ce journal et tant d’autres du même gabarit devaient compter sur la
qualité du travail d’investigation de leurs journalistes et de l’intérêt
du peuple algérien pour leur contenu il y a longtemps que ces journaux
auraient déclaré faillite et mis la clé sous le paillasson.
Ce qui m’a amené à prendre la plume
c’est la capacité de nuisance et de désinformation qu’il laisse dans
l’esprit de jeunes en quête de scandales sur une gouvernance
incompétente faute de se prendre en charge et de s’impliquer dans une
dynamique de changement. Il y a une volonté délibérée de diversion qu’il
faut dénoncer : Haqqoun ourida bihi bàatiloun (Une vérité dont la visée est de faire valoir le faux – Ali Ibn Abi Taleb)
Ce journal et le livre dont il fait la
promotion ne donnent pas une réflexion sur la dynamique du changement,
mais répondent en apparence à une logique commerciale de la presse à
sensation et de l’opposition à dénonciation verbale, mais sans apporter
du nouveau sur les pratiques du pouvoir qui n’échappent pas aux gens de
la plèbe. Lorsque 300 000 Algériens et l’Algérie avec son histoire, ses
ressources et son avenir sont occis par l’incitation à la haine, à
l’éradication et à la guerre civile par ce même journal et son directeur
on peut se demander : quelle est la signification des milliards
qu’aurait détournés le Président Boutelflika ?
Ce journal dont la nature idéologique
n’est plus le trotskisme, mais les affaires comme l’ensemble de la
gauche algérienne même si Gilles Perrault appelé à la rescousse pour
donner crédit et notoriété à leur livre a un passé notoire de
trotskiste. Celui qui veut s’intéresser à l’histoire du trotskisme
verra comment ce mouvement a été souvent l’écran de dissimulation du
sionisme et de la CIA. La meilleure illustration est le rôle des
trotskistes en mai 68 qui a fait tomber le général de Gaule connu pour
son refus de l’alliance avec l’OTAN, son refus du sionisme et sa
politique d’une politique d’ouverture avec le monde arabe. L’histoire
retient également qu’après l’offensive militaire de Ho Chi Minh en
mars 68 contre l’armée américaine au Vietnam la France était chargée
d’ouvrir les négociations entre l’Amérique et Ho Chi Minh en mai 68 et
qui ont abouti à la conférence de Paris en 1969. Alors que le monde
progressiste et les peuples des anciennes colonies venaient de découvrir
ce héros vietnamien, les trotskistes français n’ont pas trouvé mieux
que d’organiser une manifestation avec des drapeaux et des banderoles en
hommage non pas à Ho Chi Minh, mais à Trotski. Pour Malek Bennabi qui
avait analysé l’aspect idéologique des progressistes algériens et
français qui refusent aux musulmans le débat idéologique, il y avait une
supercherie sioniste et américaine pour faire imposer leur agenda dans
une manifestation à la fois anti-impérialiste et reconnaissante à la
lutte du peuple vietnamien. On peut légitimement se poser la question
sur la place d’un Trotskiste comme Gilles Perrault dans un problème qui
relève de l’Algérie et des Algériens.
Le talent, l’engagement, la biographie
et la bibliographie de Gilles Perrault ne sont pas des facteurs
déterminants pour préfacer un livre écrit par des Algériens attaquant un
président algérien en exercice même si ce président est illégitime,
corrompu, autocratique. Il y a des principes à ne pas transgresser. J’ai
refusé que le général Khaled Nezzar soit trainé dans un tribunal
français ou suisse non par sympathie pour lui, mais par dignité pour mes
proches qui sont morts pour la patrie et qui ont connu les camps
d’internement durant la guerre de libération. Mon refus m’a fait rompre
des amitiés solides et anciennes, car l’égard pour l’Algérie, nonobstant
son État pitoyable et pour lequel Khaled Nezzar a une part de
responsabilité, impose à tout algérien un sentiment patriotique libéré
du patriotisme de canailles que certaines personnes dans le pouvoir,
dans l’opposition et dans les médias algériens cultivent sans honte ni
pudeur. Il n’appartient ni à la France ni à la Suisse ni aux États-Unis
ni aux monarchies du Golfe d’interférer dans nos affaires internes : il y
va de notre devenir, de notre dignité, de notre souveraineté même si
celle-ci est lourdement mise en cause par les gouvernants. Si nous
tolérons un instant, dans un livre ou dans une affaire de justice, le
droit de regard de l’Étranger sur une affaire relevant du droit algérien
et concernant le peuple algérien, même si pour l’instant le droit et le
peuple sont les plus grands absents, nous devenons des complices à
l’ingérence étrangère qui est la nouvelle doctrine du nouvel ordre
mondial pour nous asservir de nouveau. Musulman je crois en la justice
divine : si l’État algérien n’est pas constitué pour rendre justice avec
équité et impartialité, les responsables de crimes politiques et
économiques, et d’atteinte à la vie des individus ne peuvent échapper à
l’impunité de l’histoire et du Jugement dernier.
Enfin, il reste à montrer le paradoxe
des trotskistes et des gauchistes algériens. Ils se sont convertis
depuis longtemps à l’économie de marché et à l’affairisme qu’ils
oublient dans leur analyse de recourir à la dialectique marxiste qui
consiste essentiellement à analyser la dynamique sociale, politique,
économique et historique d’un système, ses rapports avec la
géopolitique, et ses contradictions. Il s’agit d’analyses de processus
pour comprendre et pour agir et non de prise de positions partisanes en
faveur ou contre des individus. Les progressistes algériens, en rupture
avec la culture dialectique et nationaliste des grandes figures du
marxisme algérien telles que Mohamed Harbi ou Hachemi Hajerès, sont
otages intellectuellement et moralement des appareils bureaucratiques
dont ils sont issus et otages de leur culture d’éradication du peuple
qu’ils ne pourront jamais représenter, car ils savent qu’ils sont
désavoués par ce peuple sur le plan moral, religieux et idéologique. Ils
savent qu’ils sont le produit d’un système qu’ils ont servi et défendu.
Je ne défends pas le président Bouteflika, dont le bilan n’échappe à
personne et je ne vais pas faire de la surenchère sur la situation du
peuple algérien. Je m’insurge contre la désinformation qui consiste à
présenter un président ou un homme comme bouc émissaire de la
catastrophe annoncée. Nous savons tous que ce président est coopté par
le système et s’il y a un devoir courageux de demander des comptes et de
situer les responsabilités il consiste à analyser le système et les
alliances nationales et internationales qui ont permis l’arrivée de
monsieur Bouteflika et sa longévité alors que monsieur Boudiaf a fini
tragiquement en direct et que le général Liamine Zéroual a jeté
l’éponge.
Bien entendu les pseudos progressistes
algériens, journalistes et écrivains, ne nous diront jamais qu’ils ont
constitué l’ossature de l’appareil bureaucratique de l’appareil d’État
et des appareils économiques du secteur public dont sont issus le
secteur privé parasitaire et la presse « libre » qui tous vivent de la
rente de l’État et de sa corruption.
Pourquoi alors se comporter comme les
pharisiens accusant de fornication l’élément faible de la société juive
et laissant les autres péchés dans l’oubli et le silence que Jésus est
venu les réformer ?
La réponse est simple et connue par
tout le monde sans jeter l’anathème sur les pharisiens de l’Algérie post
indépendance. Elle est simple quand on sait que la bataille que se
livrent les différents clans du pouvoir pour la rente et la prébende se
fait par deux canaux : le terrorisme contre le peuple et la guerre
médiatique. Tout le monde sait pour qui roule notre presse indépendante.
Elle ne roule pas pour l’État algérien ni pour le peuple algérien :
elle roule pour un clan contre l’autre. Elle ne roule pas pour la
souveraineté nationale et la résistance contre la prédation nationale et
internationale, mais elle roule pour un enjeu stratégique contre un
autre enjeu aussi stratégique.
Le premier enjeu stratégique :
L’Algérie après l’indépendance et
jusqu’à la fin de l’ère Chadli était un terrain de bataille entre les
nationalistes (toutes idéologies et tendances politiques confondues),
les partisans du Makhzen marocain (une république monarchiste avec la
même matrice politique, économique et sécuritaire que celle du Maroc) et
le Hizb frança, la cinquième colonne qui veut maintenir l’Algérie dans
la francophonie sur le plan culturel et politique et le comptoir
commercial sur le plan économique et géopolitique.
Le second enjeu stratégique :
Les mêmes acteurs jouent et toujours
très mal à qui emmènera l’Algérie dans le giron américano-qatari
saoudien ou dans le giron franco-européen. Le second est classique et
bien rôdé avec ses clercs et ses appareils au sein des médias, des
appareils administratifs et économiques pour maintenir l’Algérie comme
comptoir commercial de la France et de ses partenaires européens. Le
premier est « moderne » et en voie de puissance pour embarquer l’Algérie
comme base coloniale de l’OTAN pour jouer le rôle de gendarme en
Afrique et en supplétifs dans une prochaine guerre contre l’Iran. Cet
axe nouveau repose sur le « soft powerment » de Brezinski qui accorde
une large part aux islamo nationalistes, aux courants maraboutiques et
aux anarchistes de l’Islam infantile qui sont mus par le désir de
vengeance et par la quête de pouvoir.
Les arguments du « matin » et de
monsieur Benchicou sont tellement évidents et fallacieux que nous ne
sommes pas dans un réquisitoire dicté par l’éveil de conscience de
l’algérianité contre les droits bafoués et les richesses spoliées, mais
dans une démarche de psychopathes qui ont peur d’un scénario qui les
exclut du contrôle des rouages de l’État et du partage de la rente
qu’ils ont patiemment et méthodiquement élaboré depuis la « révolution
agraire » par le noyautage de l’administration et de l’économie.
Servant leurs intérêts idéologiques, linguistiques, politiques et
économiques ils ne peuvent pas attaquer la monarchie saoudienne ou
qatarie de vassaux de l’impérialisme et du sionisme, car ils n’ont ni le
courage ni le nationalisme qui défend la souveraineté du peuple et ses
valeurs arabo musulmanes. Ils ont par contre la perfidie et la lâcheté
de poignarder, comme à leur habitude, le peuple algérien en le frappant
dans ce qui est sacré tout en faisant de la désinformation sur les
origines et les acteurs du système de prédation de l’Algérie. Ainsi, ce
qui est à retenir dans leur détraction de Bouteflika et des monarchies
est cette expression perdue dans le verbiage :
« Algérie réorientée vers une engeance arabo-islamique. Le
terme engeance signifie bien leur embarras qui témoigne de leur
désespoir de conquérir le sommet du pouvoir et de leur doute sur leur
l’efficacité de leurs alliances classiques. Ils
savent qu’à terme l’Algérie ne leur appartiendra pas. Ils ont choisi la
tyrannie, l’exclusion et le monopole au nom de la liberté et de la
démocratie, le temps de rendre des comptes n’est pas loin. Bouteflika
est déjà sur la voie de rejoindre son créateur qui lui demandera des
comptes.
Je les mets au défi, de ramener non
pas Gilles Perrault, mais un institut de sondage compétent et
indépendant pour définir le nombre de vendus de leur presse, le profil
de leur lecteur et les rubriques consultées. Je fais le pari d’un litre
d’huile kabyle contre une olive palestinienne que la majorité des gens
qui achètent leurs journaux le font pour consulter la rubrique sportive
et la rubrique nécrologique.
Le diction algérien s’applique bien à
ces parasites saltimbanques de foire : Yakoul al Ghalla wa iyssab al
Milla ( Il mange leur nourriture et puis insulte leur confession).
Il est plus que jamais urgent de se
réveiller, car il y a le feu dans la demeure Algérie, les pyromanes et
les corrupteurs sont plus nombreux que les réformateur.
Un changement pacifié et accompagné
sous le contrôle de l’ANP qui s’engagerait à respecter et à faire
respecter la Constitution et à rester en dehors des luttes partisanes et
politiques est urgent avant que le changement ne soit pas imposé contre
la souveraineté nationale. Faisons du slogan « pour les idées et le
débat » une réalité au service de l’Algérie.
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