Jérusalem occupée - CPI
Le ministre israélien de la guerre,
Ehud Barak, a annoncé sa décision de se retirer de la vie politique, une
fois pour toutes, après avoir été accusé par des politiciens sionistes
d’avoir échoué dans l’opération militaire lancée par l’armée israélienne
contre la bande de Gaza ; qui s’est terminée par une trêve satisfaisant
les conditions de la résistance.
Barak a confirmé, dans une conférence de
presse urgente tenue lundi après-midi, qu’il ne participera pas aux
prochaines élections car il prévoit de se retirer de la vie politique de
façon totale et définitive, en raison de son désir de se consacrer à sa
vie privée et familiale.
La décision du ministre est intervenue
après les accusations de parlementaires, politiciens et de médias
hébreux sur sa défaite dans l’opération militaire menée par l’armée
d’occupation ; qui est considérée comme l’une des plus puissantes armées
du monde, contre la résistance palestinienne dans la bande de Gaza.
Il est à noter qu’Ehud Barak qui est
actuellement le ministre israélien de la guerre, avait occupé plusieurs
autres postes politiques et militaires très importants, depuis qu’il a
rejoint l’armée israélienne en 1959. Il a servi en tant que Président
du dixième gouvernement israélien de 1999 à 2001, sachant qu’il a
également servi en tant que ministre de l’Intérieur israélien en 1995 et
ministre des Affaires étrangères entre 1995 et 1996. En 1996, Barak a
obtenu un siège à la Knesset israélienne, ainsi que le poste de chef
du parti travailliste qu'il a abandonné en janvier de l’année dernière.
Gaza: Des citoyens enlèvent la barrière frontalière à l'est du camp de Boureij et de Johr el-Dik
|
|
|
Gaza-CPI
Des dizaines de Palestiniens ont réussi,
lundi après-midi, à enlever la barrière frontalière ; installée par
l’occupation, à l’est de la ville de Johr el-Dik et du Camp de Boureij,
au centre de la bande de Gaza.
Selon
un témoin oculaire à l'agence "Quds-Press", des dizaines de citoyens
palestiniens ; qui sont arrivés à leurs terres agricoles, à l’est de la
ville de Johr el-Dik et du camp de Boureij, ont enlevé la barrière
frontalière séparant la bande de Gaza et les territoires occupés en
1948.
Il a également ajouté que les
soldats occupants israéliens ont ouvert le feu dans l’air et au-dessus
des citoyens jusqu’à ce qu’ils furent dispersés.
Il
est à noter que l’accord de trêve ; qui a été conclu entre la
résistance palestinienne et l’occupation et parrainé par l’Egypte,
mercredi dernier, 21/11, consiste à permettre aux Palestiniens d’accéder
à leurs terres, tout au long de la barrière frontalière ; où
l’occupation les avait empêchés pendant de longues années et imposait
une zone tampon de 300 mètres ; à l’intérieur de la bande de Gaza.
Rafah: La mort d'un jeune homme dans un tunnel
|
|
|
Rafah-CPI
Un citoyen palestinien, a été décédé,
lundi, après-midi, après avoir été soumis à un choc électrique,
lorsqu’il travaillait dans un des tunnels frontaliers de Rafah, au sud
de la bande de Gaza.
Selon des
sources médicales ; le citoyen Montassar Mohamed Hussein Malehi (20
ans), de la ville de Khan-Younis, au sud de Gaza, est arrivé à l’hôpital
d’Abou-Youssef el-Najjar ; mort en raison d’un choc électrique, dans
l’un des tunnels, à Rafah.
Il est à noter
que les citoyens sont exposés, pendant leur dur travail dans les
tunnels, à de graves incidents ; qui ont entraîné, par la suite, la mort
de dizaines d’entre eux ; en raison de chocs électriques ou
l’inhalation de gaz toxiques ou de tomber d’une hauteur.
Loin des fabrications délibérées par certains médias
|
L'interview de Mechaal avec CNN, telle qu'elle a été publiée par le bureau médiatique du Hamas
|
|
|
Le Caire – CPI
Le président du Bureau politique du
mouvement du Hamas, Khaled Mechaal, a nié que son mouvement se tient
derrière l'opération martyre qui a ciblé l'autobus à Tel-Aviv, le
mercredi 21/11, expriment son étonnement envers les appels à reconnaître
l'occupation israélienne, au moment où les Palestiniens ont besoin
d'une reconnaissance internationale.
Il a assuré l'acceptation de la création
d'un Etat sur les territoires de 1967, niant la coupure des relations
avec l'Iran en raison de la divergence avec la Syrie.
Dans une interview accordée avec "CNN", le
jeudi 22/11, Mechaal a déclaré que l'occupation israélienne porte la
responsabilité de la récente escalade militaire sur la Bande de Gaza,
après avoir effectué des processus d'invasions et a assassiné le leader
des brigades d'el-Qassam, Ahmed el-Jaabari, ajoutant que le côté
occupant israélien est responsable de l'escalade à Gaza et que le Hamas
ne cible pas les civils.
En réponse à une question que le Hamas
considère qu'il a le droit à tuer des civils dans les territoires
palestiniens occupés "Israël", Mechaal a indiqué: "La résistance ne
cible pas les civils et nous devons retourner vers la racine de la
cause, le peuple palestinien vivait en calme et la paix, avant que les
envahisseurs Israéliens aient occupé nos territoires et selon la loi
internationale, les peuples ont le droit à la résistance avec tous les
moyens possibles et l'occupation israélienne possède une
armée développée et a commis beaucoup de massacres de Dier Yacine à
Sabra et Chatila".
Il a ajouté: "Nous défendons notre
peuple et répondons, je suis le leader du Hamas et je dis à CNN que nous
sommes prêts pour utiliser des moyens pacifiques sans meurtre ou
utiliser des armes, en cas de l'obtention de nos revendications
nationales palestiniennes, y compris la disparition de l'occupation, la
création d'un Etat et la réponse aux autres objectifs nationaux".
Mechaal a considéré que le président
palestinien défunt, Yasser Arafat a fourni à l'occupation israélienne et
la communauté internationale une occasion pour parvenir à une solution
pacifique, mais l'occupant israélien l'a tué, rappelant que Mahmoud
Abbas qui a été reçu par le monde a aussi, de son côté, fourni cette
occasion à Israël (l'occupation) et la communauté internationale, mais
qu'est-ce qu'il s'est passé? Ils l'ont déçu et laissé tombé.
"Aujourd'hui, le Premier ministre
israélien, Benjamin Netanyahu et auparavant, tous les leaders de
l'occupation, nous encerclent. Ils veulent continuer de s'emparer de nos
terres et poursuivre la colonisation. Que veut-t-il, le monde, des
Palestiniens? Nous sommes les victimes et ils veulent que nous hissions
le drapeau blanc", a-t-il poursuivi.
En lui interrogeant sur l'ancienne décision
du Hamas de ne pas reconnaître Israël (l'occupation) et sur la
possibilité de renoncer à cette décision, le leader du Hamas a affirmé: "La reconnaissance doit venir du côté qui lance les attaques et possède un arsenal militaire et non pas de la victime", rappelant que les Arabes ont fourni une initiative de la paix, il y a plusieurs ans, mais le meurtre se poursuit".
En expliquant son point de vue, Mechaal a affirmé: "Nous
n'avons devant nous que l'un des deux chemins, le premier est celui de
l'existence d'une volonté internationale des Etats-Unis, l'Europe et la
communauté internationale pousse l'occupation israélienne vers la paix
et la création d'un Etat palestiniens sur les frontières de 1967 avec le
droit de retour et cela est convenu par les Palestiniens, et le
deuxième que l'occupation israélienne continue à refuser cela et nous
continuons à résister. J'accepte un Etat sur les frontières de 1967,
mais comment puis-je reconnaîte Israël qui occupe mes territoires? Moi,
celui qui a besoin de la reconnaissance et non pas Israël".
Mechaal a insisté que son mouvement ne renonce pas au droit au retour des réfugiés palestiniens, en s'interrogeant: "Pourquoi
la communauté internationale reste les bras-croisés et
silensieuse envers les lois qui permettent l'entrée des Israëliens en
Palestine? Certains juifs qui n'ont pas vu la Palestine et malgré cela,
ils ont le droit d'y venir, mais le Palestinien qui est né en Palestine,
ou son père ou grand-père est né en Palestinien, n'a pas le droit au
retour".
"Je veux la création d'un Etat pour les
Palestiniens, et donc cet Etat décidera sa position envers Israël, vous
ne pouvez pas poser cette question à moi ( reconnaissance d'Israël) au
moment où je suis emprisonné et sous la pression de l'occupation
israélienne", a-t-il réitéré.
En ce qui concerne la compatibilité de
l'acceptation du Hamas à la création d'un Etat sur les frontières de
1967 avec sa proposition principale sur un Etat palestinien uni de la
mer au fleuve, Mechaal a indiqué: "les frontières de la Palestine de
la mer au fleuve et du sud au nord sont mes terres et les terres de mes
grands-parents, mais en raison des conditions de la région et
l'insistance sur la cessation du meurtre, les Palestiniens, y compris le
Hamas, acceptent aujourd'hui comme au passé, un programme stipulant
l'acceptation d'un Etat sur les frontières de 1967, mais le côté
occupant israélien refuse cela, et tout est concerné à Israël. La
communauté internationale est incapable de nous rendre justice ".
A l'égard des raisons que le Hamas quitte
son siège à Damas, Le chef du Bureau politique du Hamas a conclu, en
confirmant que le Hamas a quitté la Syrie après 10 mois depuis le début
de la crise, après son désespoir de la possibilité de régler la
situation sur le niveau politique loin du sang; tout en niant que la
sortie de son mouvement de Damas a des conséquences négatives sur ses
relations avec l'Iran. |
|
|
|
0 Comments