Sur la carte, la regionalisation-balkanisation de l'Euro-Reich (marche transatlantique USA-UE), parallelement a la region MENA (Afrique du Nord-Sahel-Moyen Orient) sert a retablir de facto une oligarchie sioniste de type feodale et monarchique, derniere etape de la mise en place du nouvel ordre mondial voulu depuis Tel Aviv. La monarchie sioniste 'regionale' retablie, comme les Allemands au coeur de l'Europe le preparent, et la construction du temple de l'Antechrist-Dajjal a Jerusalem sont les dernieres conditions, avec l'argent electronique, a reunir pour l'arrivee du machiah du talmud.
Sur les frontières avancées de Gaza, un œil vers le ciel, un autre vers l’ennemi
Acharnement sioniste pour changer la démographie de la sainte ville d’Al-Quds
Al-Quds occupée – CPI
Les autorités de l’occupation sioniste
travaillent pour changer les frontières de la ville sainte d’Al-Quds,
confirme l’institut Arij des études appliquées. Elles tentent, par ces
changements, de donner à la ville musulmane une majorité juive. Pour
arriver à leur fin, les occupants sionistes sont sur le point de
construire une nouvelle ligne de leur mur de séparation discriminatoire.
Ce mur avalera de nouveaux terrains palestiniens. Il rassemblera les
grandes colonies entourant la ville, de façon à ce qu’elles soient à
l’intérieur de ses frontières et de façon à ce que les groupes
palestiniens, qui font partie de la ville, soient à l’extérieur.
L’institut parle aussi d’autres actions
sionistes destinées à judaïser la ville d’Al-Quds, dans un rapport
publié récemment. Il y a le projet de « la Grande Jérusalem ». Il y a
aussi le prolongement de la route 50 (la route Menahem Begin). Cette
route coupe les quartiers occupés en 1967. Cette route séparera le
village de Beit Sfafa du village de Charafat. Elle confisquera plus de 20 hectares de leurs terrains.
La construction de cette route coûtera 1,1
milliard de dollars, et ses travaux viennent de commencer. Ils prendront
fin, avec ses trois segments, fin mai 2015.
Au service des colons
Le rapport du centre Arij précise le
parcours de cette route discriminatoire. Elle débute de l’intérieur de
la ligne verte et va vers le sud où elle coupe lesdits villages. Elle
continue jusqu’à la colonie de Gilo installée sur les terrains de la
ville d’Al-Khalil. La route terminera sa route en rejoignant la rue
coloniale 60. Ainsi, les colonies sionistes installées sur les
territoires sud et nord de la Cisjordanie seront reliées.
Toujours selon Arij, la mairie sioniste de
la ville occupée prétend que le but du prolongement de la route 50
serait de désengorger la circulation dans les banlieues sud de la ville.
Mais si on regarde de près, on remarque que les premiers bénéficiaires
de cette route seront les habitants de la grande colonie de Gosh Atsion
et des autres colonies du département palestinien d’Al-Khalil. Ceux-là
seront capables d’aller vers la ville d’Al-Quds et vers les territoires
palestiniens occupés en 48 sans qu’un seul feu rouge ne les arrête.
L’objectif essentiel du prolongement de la route reste d’avaler un maximum de terrains palestiniens.
Trois étapes
La route comporte trois segments réalisés
en trois étapes. La première se terminera en juillet 2014. La deuxième
serait un tunnel souterrain et un pont qui serait terminé en janvier de
la même année. Le troisième segment, qui va jusqu’aux colonies du fin
fond du sud de la Cisjordanie, devrait se terminer en mai 2015.
Le rapport remarque que la mairie de
l’occupation sioniste travaille d’arrache-pied pour rendre la vie plus
facile aux colons, en essayant de relier leurs groupes entre eux et avec
l'intérieur palestinien par ce projet. Ce même projet créera de
nouvelles donnes sur le terrain et rendra la vie impossible aux
Palestiniens, en particulier pour les habitants des villages de Safata
et Charfat, au sud de la ville d’Al-Quds.
Séparer les deux villages
Cette route va bientôt séparer lesdits
villages qui vivent depuis toujours côte à côte. Ils sont
complémentaires, surtout au niveau des services. Pour atteindre certains
services, les Palestiniens seront obligés d’emprunter des chemins de
substitution, plus loin que les chemins actuels et plus coûteux.
Toujours plus pour les colons, et pour les Palestiniens toujours moins.
« La Porte du soleil », prélude d’une nouvelle Intifada ?
Naplouse – CPI
Sur les terrains du village palestinien
d’Al-Zaïm, vers la ville sainte d’Al-Quds, les occupants sionistes
avaient décidé de construire des milliers d’unités résidentielles
coloniales, en application de leur projet appelé « E1 ».
Des centaines de Palestiniens ont alors
décidé de défier la décision usurpatrice des occupants ; ils ont
participé à l’installation d’un village symbolique qu’ils ont nommé « La
Porte du soleil », le 11 janvier dernier.
Il est vrai que les occupants sionistes ont
détruit ce village, avant qu’il ne voie vraiment le jour, mais cette
action a été le prélude de plusieurs autres tentatives de genre. Il y a
eu alors Bab Al-Karama (la Porte de la dignité), Al- Manattir, Bab
Al-Horriya (la Porte de la liberté), vers Naplouse, Kasser Al-Qaïd
(Rupture de la chaîne), vers Jénine.
Toutes ces tentatives, tous ces villages
symboliques sont-ils le prélude d’une troisième Intifada, ou restent-ils
des mouvements populaires de résistance pacifique contre l’occupation
sioniste qui n’iront pas plus loin ?
Khaled Mansour est membre du bureau
exécutif de la Campagne populaire de résistance contre le mur de
séparation discriminatoire et contre la colonisation. Il voit dans la
tentative de « La Porte du soleil » une sorte de créativité de
résistance contre l’occupation. Ce qui est nouveau dans ces tentatives,
c’est qu’elles marquent le début d’un nouveau stade de résistance. Les
résistants auront l’initiative en main. La résistance était le fruit de
réactions jusque-là ; désormais, les résistants prendront l’initiative
et attaqueront, au lieu de rester toujours sur la défense.
Mansour croit que la résistance populaire
est la route menant vers la liberté, vers la fin de l’occupation. Il
faut que tous les efforts matériels et humains se réunissent afin de
rendre les coûts de l’occupation trop élevés aux occupants.
L’expérience de la « Porte du soleil »
ouvre la porte à de multiples actions de résistance possibles contre
l’occupation. Les occupants comprendront qu’ils sont face à un peuple
qui aime se voir libre, débarrassé de l’occupation. Arriver à ce but ne
se réalisera pas uniquement par les négociations.
Un acte extraordinaire
Cette tentative de la « Porte du soleil » a
perturbé les occupants ; elle les a pris de court. Ils ne savaient pas
comment faire, comment la traiter. C’est une idée créative, jeune, qui
sort de l’ordinaire, dit Mme Loma Nazih. Elle est déjà devenue un
symbole.
Il y a ceux qui appuient avec force cette
action ; mais cette action et tous les mouvements populaires ne sont pas
au goût de tout le monde. Certains y posent leur objection, et n’y
donnent pas une grande importance, car, disent-il, les occupants
sionistes ne comprennent que le langage de la force et ce qui a été pris
par la force ne retournera que par la force.
Le chercheur en médias Ahmed Khodaïr est de
ces derniers. Ces actions sont bien, cependant médiatiquement
seulement. Elles ne libèrent pas un morceau de nos terres ; elles ne
désinstallent pas un barrage des occupants. Elles ne font rien contre
les colonies. Il ne reste qu’à pratiquer la résistance armée, l’Histoire
en est témoin.
D’autres disent qu’il faut tout essayer.
Toutes les actions sont bonnes tant qu’elles ont pour objectif de
chasser l’occupant. Le jeune Mohammed Saada croit à la complémentarité
de la résistance pacifique et de la résistance armée.
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